Vauban ordonna l’édification des cabanes au 17ème siècle. Elles furent utilisées jusqu’au 19ème s., pour surveiller le rivage - DR : J-F.R
Il y a mille et une manières d’observer le Mont Saint-Michel.
Celle depuis le plateau de Champeaux - « le plus beau kilomètre de France », selon l’ancien Président Edouard Herriot ! – est sans conteste au-dessus du lot.
Ce morceau de côte est l’un des rares à prendre de l’altitude, les contours de la baie étant d’ordinaire plats comme l’huitre de Cancale.
Au-dessus des autres par son intérêt culturel, aussi, qui double l’attrait paysager grâce aux fameuses cabanes Vauban.
A Champeaux, la première des trois vous attrape à l’entame du chemin, bâtisse sommaire à quatre murs et deux pans ourlée de granit de l’assise au conduit de cheminée.
Elle domine la mer et la baie comme le ferait un phare, sauf qu’ici le but était de voir et non pas d’être vu.
Voir l’ennemi, l’envahisseur, l’Anglais… enfin, tout ce que ces temps tourmentés pouvaient amener d’hostile près des côtes.
Vauban ordonna l’édification des cabanes au 17ème siècle. Elles furent utilisées – une pensée pour les douaniers, seuls au monde face aux îles Chausey et la pointe du Grouin ! - jusqu’au 19ème s., pour surveiller le rivage.
Celle depuis le plateau de Champeaux - « le plus beau kilomètre de France », selon l’ancien Président Edouard Herriot ! – est sans conteste au-dessus du lot.
Ce morceau de côte est l’un des rares à prendre de l’altitude, les contours de la baie étant d’ordinaire plats comme l’huitre de Cancale.
Au-dessus des autres par son intérêt culturel, aussi, qui double l’attrait paysager grâce aux fameuses cabanes Vauban.
A Champeaux, la première des trois vous attrape à l’entame du chemin, bâtisse sommaire à quatre murs et deux pans ourlée de granit de l’assise au conduit de cheminée.
Elle domine la mer et la baie comme le ferait un phare, sauf qu’ici le but était de voir et non pas d’être vu.
Voir l’ennemi, l’envahisseur, l’Anglais… enfin, tout ce que ces temps tourmentés pouvaient amener d’hostile près des côtes.
Vauban ordonna l’édification des cabanes au 17ème siècle. Elles furent utilisées – une pensée pour les douaniers, seuls au monde face aux îles Chausey et la pointe du Grouin ! - jusqu’au 19ème s., pour surveiller le rivage.
Mascaret en reflux
Le chemin glisse ensuite plein sud au bord de la falaise, au milieu d’une lande de sureaux, pruneliers et lierres.
Des faucons crécerelles plongent dans les courants d’air d’à-pics, pendant que la mer bruisse du mascaret en reflux, découvrant le brun-gris des bancs de sable.
Vigie pour vigie, le triangle isocèle du Mont Saint-Michel snobe les cabanes Vauban de sa masse noire intimidante. « Pas touche », semble-t-il dire, protégé par son centurion Tombelaine.
Après la seconde cabane Vauban - réplique de la première - une sente à droite rejoint la rampe Sol Roc, qui elle-même mène à la mer.
A marée basse seulement, il est possible de marcher - avec difficulté - sur la grève et les rochers, jusqu’à la plage de Saint-Michel, à Saint-Jean-le-Thomas.
Un cabanon de pêcheur, bois blanc et fenêtre panoramique, a élu domicile sur cet estran caillouteux.
Des nasses étalées racontent l’histoire d’une baie que les hommes raclent depuis la nuit des temps.
Des faucons crécerelles plongent dans les courants d’air d’à-pics, pendant que la mer bruisse du mascaret en reflux, découvrant le brun-gris des bancs de sable.
Vigie pour vigie, le triangle isocèle du Mont Saint-Michel snobe les cabanes Vauban de sa masse noire intimidante. « Pas touche », semble-t-il dire, protégé par son centurion Tombelaine.
Après la seconde cabane Vauban - réplique de la première - une sente à droite rejoint la rampe Sol Roc, qui elle-même mène à la mer.
A marée basse seulement, il est possible de marcher - avec difficulté - sur la grève et les rochers, jusqu’à la plage de Saint-Michel, à Saint-Jean-le-Thomas.
Un cabanon de pêcheur, bois blanc et fenêtre panoramique, a élu domicile sur cet estran caillouteux.
Des nasses étalées racontent l’histoire d’une baie que les hommes raclent depuis la nuit des temps.
Plein axe sur la Merveille
Le retour est du même acabit. En s’élevant au dessus des villas balnéaires 19ème s. de la rue Gustave Belloir, à Saint-Jean-le-Thomas, on retrouve vite le sentier littoral et la vue sur la Merveille.
Le bruit de la marée n’a pas cessé et à stade, on n’est plus en mesure dire si elle monte ou elle descend.
C’est l’un des nombreux mystères de la baie, vue ici dans sa plus jolie parure.
Le bruit de la marée n’a pas cessé et à stade, on n’est plus en mesure dire si elle monte ou elle descend.
C’est l’un des nombreux mystères de la baie, vue ici dans sa plus jolie parure.
Office de tourisme du Mont Saint-Michel
50170 La Mont Saint-Michel
02 33 60 14 30
www.ot-montsaintmichel.com
Pour connaître le détail des festivités et l'actualité des sites : le70e-normandie.fr/pratique/comment-jy-vais/
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