Rappelons que la PACONF qui réunit les compagnies aériennes membres de IATA avait adopté en octobre 2009, contre l'avis des agents de voyages français, un nouveau critère financier d'agrément IATA : le ratio de liquidité.
Et il en a fait couler de l'encre ce ratio dont allait dépendre le montant de la garantie financière tant la barre était haute.
Les dés semblaient jetés et il semblait impossible de faire reculer les compagnies IATA qui avaient voté à l'unanimité les nouveaux cri.
Les nouvelles mesures devaient commencer à prendre effet après examen des bilans 2009 dans les prochaines semaines au plutôt, en juin/juillet au plus tard.
Et il en a fait couler de l'encre ce ratio dont allait dépendre le montant de la garantie financière tant la barre était haute.
Les dés semblaient jetés et il semblait impossible de faire reculer les compagnies IATA qui avaient voté à l'unanimité les nouveaux cri.
Les nouvelles mesures devaient commencer à prendre effet après examen des bilans 2009 dans les prochaines semaines au plutôt, en juin/juillet au plus tard.
Le recours de l'agence toulousaine « Afat Voyages »
Au début de l'année, peu avant la Convention de Biarritz le SNAV annonçait qu'une agence de voyage française – sans la nommer - avait fait un recours auprès de IATA afin de faire constater le caractère irrégulier de cette décision. « Nous avons peu de chances d'aboutir » déclarait alors Jean-Pierre Mas.
La T.A.C. (Travel Agency Commission) a fait son arbitrage en la personne de Hélène Certeton. Commissaire indépendante, basée à Stockholm, elle a mission d'arbitrer les litiges entre compagnies et agences de voyages pour la zone IATA Europe/Afrique à ce détail près : elle ne peut juger que sur le cas d'une agence de voyage.
Elle a donc trouvé les arguments de l'Agence Afat Voyages recevables et pris en fin de semaine dernière une décision favorable.
La T.A.C. (Travel Agency Commission) a fait son arbitrage en la personne de Hélène Certeton. Commissaire indépendante, basée à Stockholm, elle a mission d'arbitrer les litiges entre compagnies et agences de voyages pour la zone IATA Europe/Afrique à ce détail près : elle ne peut juger que sur le cas d'une agence de voyage.
Elle a donc trouvé les arguments de l'Agence Afat Voyages recevables et pris en fin de semaine dernière une décision favorable.
Retour à la table des négociations
Il semble que des concertations internes entre le SNAV et IATA aient abouti à la conclusion qu'il était pour le moins difficile de n'appliquer la validité du recours qu'à une seule agence de voyages.
Il a donc été admis que la validité du recours devait s'appliquer à l'ensemble des agences de voyages françaises durant l'année 2010. Le process « ratio de liquidité » est stoppé pour tout le monde.
En accord entre IATA et le SNAV, l’APJC France (1) se réunira au cours des prochaines
semaines afin de retravailler sur les critères IATA.
« C'est la solution la plus logique. Nous suspendons la procédure et nous retournons à la table des négociations » reconnaissait hier soir Jérôme Bonin (BSP France) joint par téléphone.
(1) L’APJC France réunit de façon paritaire les représentants des agents de voyages et ceux
des compagnies aériennes présentes en France.
Il a donc été admis que la validité du recours devait s'appliquer à l'ensemble des agences de voyages françaises durant l'année 2010. Le process « ratio de liquidité » est stoppé pour tout le monde.
En accord entre IATA et le SNAV, l’APJC France (1) se réunira au cours des prochaines
semaines afin de retravailler sur les critères IATA.
« C'est la solution la plus logique. Nous suspendons la procédure et nous retournons à la table des négociations » reconnaissait hier soir Jérôme Bonin (BSP France) joint par téléphone.
(1) L’APJC France réunit de façon paritaire les représentants des agents de voyages et ceux
des compagnies aériennes présentes en France.