La crise de la Covid-19 a poussé Léana, guide-conférencière, a quitté l'industrie du tourisme. - DR Depositphotos
« Très peu de gens comprennent mon métier, mon statut : auto-entrepreneur, salarié ou les deux à la fois.
Mais, il faut bien retenir que guide-conférencier est un métier à temps plein, qui souffre d’un manque de reconnaissance.
J’ai été auto-entrepreneur avant de découvrir que je ne cotisais pas pour la retraite. Je suis ensuite devenue salariée de plusieurs entreprises.
J’ai travaillé avec des agences qui ont joué le jeu, telles que Kuoni et Intercruises. Certaines compagnies étrangères qui n’ont pas de bureaux en France, passent par des agences réceptives françaises. Je l’accepte.
Mais ce n’est pas le cas de toutes, car elles ne veulent pas avoir de lien, d’ancienneté avec nous et donc nous offrir des avantages financiers.
Nous sommes des pions. Malgré le lien de subordination, car on nous demande de porter un uniforme, telles chaussures ou encore de s’assurer de notre haleine.
Mais, il faut bien retenir que guide-conférencier est un métier à temps plein, qui souffre d’un manque de reconnaissance.
J’ai été auto-entrepreneur avant de découvrir que je ne cotisais pas pour la retraite. Je suis ensuite devenue salariée de plusieurs entreprises.
J’ai travaillé avec des agences qui ont joué le jeu, telles que Kuoni et Intercruises. Certaines compagnies étrangères qui n’ont pas de bureaux en France, passent par des agences réceptives françaises. Je l’accepte.
Mais ce n’est pas le cas de toutes, car elles ne veulent pas avoir de lien, d’ancienneté avec nous et donc nous offrir des avantages financiers.
Nous sommes des pions. Malgré le lien de subordination, car on nous demande de porter un uniforme, telles chaussures ou encore de s’assurer de notre haleine.
Et puis, il y a eu la crise. L’Etat nous a laissé tomber.
Le fonds de solidarité était destiné aux entrepreneurs, ce n’était pas mon cas. Et nous n’avons pas bénéficié du chômage partiel, car nos contrats CDD ou CDD d’usage ne sont pas signés à l’avance.
La Région a choisi d’aider les guides-conférenciers, mais là encore, mon statut ne rentrait pas dans les cases. Je suis encore passée dans les trous de la raquette.
J’ai épuisé tous mes droits chômage. Ce qui m’a sauvée, c’est l’héritage d’une tante.
J'ai répondu à un remplacement maladie dans un collège comme professeure d'anglais. Une solution ponctuelle. Je ne vais pas reprendre mes études pour devenir titulaire à mon âge. »
* le prénom a été modifié.
Le fonds de solidarité était destiné aux entrepreneurs, ce n’était pas mon cas. Et nous n’avons pas bénéficié du chômage partiel, car nos contrats CDD ou CDD d’usage ne sont pas signés à l’avance.
La Région a choisi d’aider les guides-conférenciers, mais là encore, mon statut ne rentrait pas dans les cases. Je suis encore passée dans les trous de la raquette.
J’ai épuisé tous mes droits chômage. Ce qui m’a sauvée, c’est l’héritage d’une tante.
J'ai répondu à un remplacement maladie dans un collège comme professeure d'anglais. Une solution ponctuelle. Je ne vais pas reprendre mes études pour devenir titulaire à mon âge. »
* le prénom a été modifié.
Retrouvez tous les articles de notre série "Ils ont quitté l’industrie du tourisme" en cliquant ici.