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IV. Reconvertis du tourisme - Nelly : "Il faut bien dire ce qui est... la passion ne suffit pas !"

Emploi : pourquoi ont-ils quitté le tourisme pour aller voir ailleurs ?


Eprouvé(e)s, déçu(e)s, dégoûté(s)s ou tout simplement parce que la crise sanitaire a mis à l’arrêt l’industrie, ces employés ont choisi de quitter le secteur du tourisme et d'aller voir ailleurs. Qu’est-ce qui les a poussés à s’envoler vers de nouveaux horizons ? TourMaG.com lance une série de témoignages des reconvertis du tourisme. Quatrième volet avec Nelly*, ancienne conseillère voyages devenue fonctionnaire.


Rédigé par le Jeudi 8 Juillet 2021

"On nous donne beaucoup de responsabilités, on nous demande d’avoir beaucoup de connaissances, mais on est mal payés, faut bien dire ce qui est ! La passion ne suffit pas !" - DR
"On nous donne beaucoup de responsabilités, on nous demande d’avoir beaucoup de connaissances, mais on est mal payés, faut bien dire ce qui est ! La passion ne suffit pas !" - DR
« J’ai travaillé 8 ans en agence de voyages, pour trois enseignes différentes. J’ai quitté mon CDI en mai 2021.

Il y a trois ans, déçue de l’expérience chez mon deuxième employeur, j’avais déjà eu envie de quitter le secteur.

On nous donne beaucoup de responsabilités, on nous demande d’avoir beaucoup de connaissances, d’être des livres d’histoire mais on est mal payés, faut bien dire ce qui est ! La passion ne suffit pas !

J’ai malgré tout enchainé avec un CDI dans une autre agence. J’ai tenu trois ans, avec une mauvaise ambiance de travail, une responsable d’agence en poste depuis plus de 20 ans, c’était compliqué de lui faire changer ses habitudes, de trouver ma place, de faire autre chose que de gérer les litiges et le service après-vente. J’effectuais un travail d’assistante.

La Covid-19 est arrivée, on est passé au télétravail, on a dû gérer tous les clients, les litiges, les avoirs... C’est là que j’ai eu un déclic. Il fallait que je change de métier, que je parte.

Avoir des responsabilités, une charge de travail supplémentaire, avec toutes les m..., les vaccins, les pass sanitaires, et ce pour le même salaire de 1 200 € net, j’ai refusé. Cela a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je ne me voyais pas revenir en agence.

J’ai démissionné et j’ai passé un concours pour travailler dans la fonction publique. C’est moins plaisant que le tourisme, mais je gagne désormais 500€ de plus par mois, ce n’est pas négligeable.

Je ne travaille plus les samedis, je choisis mes horaires, j’ai plus de vacances, que je peux prendre quand je veux !

J’aurai également la possibilité d’évoluer sur d’autres postes. Je ne me voyais pas rester agent de voyages toute ma vie et encore moins dans la même agence. »

* le prénom a été modifié.

Retrouvez tous les articles de notre série "Ils ont quitté l’industrie du tourisme" en cliquant ici.

Caroline Lelievre Publié par Caroline Lelievre Journaliste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par Ari le 09/07/2021 09:24 | Alerter
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Bonjour TourMag.
Merci pour ces articles "Reconvertis du Tourisme".
Les ex-du tourisme disent ce qu'ils ont sur le coeur et il se dégage de ces interviews une grande humanité. L'image de notre secteur n'en sort pas grandi mais c'est peut-être le prix à payer pour qu'il évolue. Cette crise est aussi une opportunité pour faire changer les choses.
Et Bonne Chance à tous ceux qui ont choisi un autre chemin - il y en a aussi dans notre agence/TO - !

2.Posté par viredepse le 09/07/2021 13:39 | Alerter
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Bonjour,

ces expériences sont le reflet d'un secteur qui, face à internet, n'a pas su et pas voulu évoluer. Désormais, c'est un bien triste chant du cygne que l'on entend car la Covid a donné le coup de grâce à ce métier qui fut l'un des plus agréables du monde jusqu'en 2000. Cela permettait des salaires au raz des pâquerettes alors qu'on exigeait des personnes une compétence et une disponibilité démesurées. Le destin fasse que beaucoup réfléchissent et agissent pour préserver le peu qui va rester. Il se peut aussi que les clients doivent accepter, enfin, de payer le conseil, le devis même s'il n'y a pas d'achat après. Voilà.

3.Posté par Gomes le 09/07/2021 15:51 | Alerter
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Bonjour,

Cet article (je vais lire les autres) est totalement symptomatique d'une profession entre deux eaux.
1 Les agences traditionnelles qui ont tellement de valeur, mais qui sont bloquées en 1980...
2 Les StartUp qui cassent tous les codes en réinventant la recette des forfaits.

Fini à terme, probablement, le modèle des TO distribués par les agences, les parts de marchés étant grignotées par les ventes directes (quelqu'un aurait des stats, un transfuge par exemple :-)). Les clients qui demandent vendeurs connaissant le produit, mais aussi des spécialistes du prix plancher.

J'aurai conseillé à la personne illustrant cet article de sortir de l'agence de quartier, pour monter un peu en salaire dans d'autres niches de la profession.

Période passionnante, vendons de la valeur, arrêtons de distribuer du papier aux clients, ils sont passés à internet… eux 😊

4.Posté par VAN THAI NGUYEN le 04/08/2021 20:26 | Alerter
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C'est une illustration du modèle obsolète des agences distributrices qui sont prisonnières dans le schéma des années 1980. Le problème vient de la vision managériale des agences. au final, ce sont les employés en bas de l'échelon qui paient les frais

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