Au cœur de l'île de Lanzarote, les Espagnols ont fondé des villages qui présentent de beaux vestiges - DR : A.B.
Lanzarote offre une particularité unique : près du quart de la superficie de l’île (806 km²) est recouvert de lave, scories et cendres, issus de la gigantesque éruption des Montañas del Fuego, au 18ème s.
Ces volcans ont donné naissance à un paysage désertique de sable noir où des paysans courageux ont fait pousser des cultures, dans de petites dépressions protégées de murets.
Vignes et figuiers de Barbarie prospèrent dans ce décor lunaire et les vins malvoisie ravissent le palais des touristes.
C’est depuis le parc national de Timanfaya et les routes alentours, que l’on découvre le mieux ce relief étonnant.
Ces volcans ont donné naissance à un paysage désertique de sable noir où des paysans courageux ont fait pousser des cultures, dans de petites dépressions protégées de murets.
Vignes et figuiers de Barbarie prospèrent dans ce décor lunaire et les vins malvoisie ravissent le palais des touristes.
C’est depuis le parc national de Timanfaya et les routes alentours, que l’on découvre le mieux ce relief étonnant.
Teguise, ancienne « capitale » jusqu’au 19ème s.
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Lanzarote profite aussi de ses 140 km de côtes. Si une partie est constituée de falaises, l’autre aligne de belles plages de sable doré.
On les trouve au Sud, de part et d’autre de la « capitale » Arrecife, entre Playa Blanca et la Costa Teguise.
Mais ne comptez pas être seul. Le tourisme - et ses excès - a fait son œuvre et le littoral affiche une succession d’immeubles résidentiels d’un goût parfois douteux, comme la station balnéaire de Puerto del Carmen.
L’intérieur de l’île est resté très agricole et protège des traditions intactes. L’épicentre est la ville de Teguise, l’ancienne « capitale », jusqu’au milieu du 19ème s.
Quelques vieux monuments (palacio Spinola, château Santa Barbara) et la fabrication artisanale de timples, sortes de petites guitares, plongent le visiteur dans l’Histoire de Lanzarote.
Les routes intérieures sont l’occasion, comme entre Mozaga et Uga, de s’arrêter dans des exploitations viticoles (bodegas) pour déguster des vins.
On les trouve au Sud, de part et d’autre de la « capitale » Arrecife, entre Playa Blanca et la Costa Teguise.
Mais ne comptez pas être seul. Le tourisme - et ses excès - a fait son œuvre et le littoral affiche une succession d’immeubles résidentiels d’un goût parfois douteux, comme la station balnéaire de Puerto del Carmen.
L’intérieur de l’île est resté très agricole et protège des traditions intactes. L’épicentre est la ville de Teguise, l’ancienne « capitale », jusqu’au milieu du 19ème s.
Quelques vieux monuments (palacio Spinola, château Santa Barbara) et la fabrication artisanale de timples, sortes de petites guitares, plongent le visiteur dans l’Histoire de Lanzarote.
Les routes intérieures sont l’occasion, comme entre Mozaga et Uga, de s’arrêter dans des exploitations viticoles (bodegas) pour déguster des vins.
Un air de Sahara
Fuerteventura n’a rien à envier à sa voisine. Depuis Lanzarote, on peut la rallier par bateau.
Il ne faut que trente minutes de traversée pour accoster à Corralejo, au nord de l’île.
Particularité de Fuerteventura, située à moins de 100 km des côtes africaines : les paysages ressemblent par endroits à ceux du désert sahélien.
Vastes horizons de collines sèches, palmiers omniprésents, dunes côtières, arbustes subdésertiques… la découverte de l’intérieur des terres suffit à créer l’illusion.
En prime, l’île a conservé la trace d’anciens volcans. Leurs cônes aux pentes rouges sont l’occasion d’excursions pédestres ou véhiculées.
Sur ses 320 km de côtes, Fuerteventura aligne 52 km de sable blanc, dont des étendues encore peu fréquentées.
Le tout sous un soleil estival généreux et hivernal généralement fidèle – 20° C de moyenne en janvier et février !
Deux grands secteurs se partagent les faveurs balnéaires : la pointe nord, près de Corralejo, principale station de l’île, affiche 10 km de sable blanc bordés d’une eau turquoise.
Tout au sud, la péninsule de Jandía recèle des plages désertes, accessibles uniquement en 4X4. Parfait pour le fun !
Il ne faut que trente minutes de traversée pour accoster à Corralejo, au nord de l’île.
Particularité de Fuerteventura, située à moins de 100 km des côtes africaines : les paysages ressemblent par endroits à ceux du désert sahélien.
Vastes horizons de collines sèches, palmiers omniprésents, dunes côtières, arbustes subdésertiques… la découverte de l’intérieur des terres suffit à créer l’illusion.
En prime, l’île a conservé la trace d’anciens volcans. Leurs cônes aux pentes rouges sont l’occasion d’excursions pédestres ou véhiculées.
Sur ses 320 km de côtes, Fuerteventura aligne 52 km de sable blanc, dont des étendues encore peu fréquentées.
Le tout sous un soleil estival généreux et hivernal généralement fidèle – 20° C de moyenne en janvier et février !
Deux grands secteurs se partagent les faveurs balnéaires : la pointe nord, près de Corralejo, principale station de l’île, affiche 10 km de sable blanc bordés d’une eau turquoise.
Tout au sud, la péninsule de Jandía recèle des plages désertes, accessibles uniquement en 4X4. Parfait pour le fun !
Vestiges coloniaux
Quand au patrimoine de Fuerteventura, il existe aussi.
Succédant aux guanches, les colons espagnols ont exploité les maigres ressources de l’île : la pêche et un peu d’élevage.
La première activité existe toujours, en témoigne la « capitale » côtière, Puerto Rosario, et les petits ports, comme El Cotillo - la pêche sous-marine est aussi un loisir prisé.
A l’intérieur, les Espagnols ont fondé des villages qui présentent de beaux vestiges.
C’est le cas à La Oliva, réputée pour son architecture et sa remarquable « maison des colonels », de 1650.
A voir aussi les maisons blanches de Betancuria, au cœur de l’île. A quatre heures de vol de la France, les deux îles méritent qu’on s’y attarde.
Plus d’informations sur www.holaislascanarias.com/
Succédant aux guanches, les colons espagnols ont exploité les maigres ressources de l’île : la pêche et un peu d’élevage.
La première activité existe toujours, en témoigne la « capitale » côtière, Puerto Rosario, et les petits ports, comme El Cotillo - la pêche sous-marine est aussi un loisir prisé.
A l’intérieur, les Espagnols ont fondé des villages qui présentent de beaux vestiges.
C’est le cas à La Oliva, réputée pour son architecture et sa remarquable « maison des colonels », de 1650.
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Plus d’informations sur www.holaislascanarias.com/