Inflation : 80 % des vacanciers américains modifient leurs plans pour l'été

L'inflation pourrait-elle changer les plans des vacanciers pour cet été ?

Oui selon une étude réalisée aux Etats-Unis par Bankrate, une société de services financiers aux consommateurs basée à New York.

Premier enseignement de cette enquête, 80 % des vacanciers qui vont partir cet été modifient leurs plans en raison de l'inflation.

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Les Américains qui prennent des vacances cette année s'attendent à utiliser des stratégies de réduction des coûts comme choisir des hébergements ou destinations moins chères (29%), voyager moins de jours (26%), parcourir une distance plus courte (23%), conduire au lieu de prendre l'avion (26%) ou s'engager dans des activités moins chères. (28%).

Ces chiffres sont en hausse par rapport à l'année dernière.

"Cette année, alors que les prix et les taux d'intérêt continuent de grimper, nous voyons de plus en plus de signaux indiquant que les vacanciers adaptent leurs plans. Beaucoup vont encore quelque part, mais ils réfléchissent davantage à la façon dont ils dépensent" précise Ted Rossman analyste principal chez Bankrate.

Selon Bankrate, près de 63% des Américains sont susceptibles de prendre des vacances d'été cette année, soit un point de plus par rapport à 2022.

Parmi les 37% d'adultes américains qui ne prendront probablement pas de vacances cette année, la plupart - 58% - disent qu'une des raisons c'est qu'ils ne peuvent pas se le permettre. C'est 10 points de pourcentage de plus qu'en 2022

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62% de ceux qui disent ne pas pouvoir se permettre des vacances d'été citent l'inflation.

"Il y a un impact cumulatif à la fois sur l'inflation et sur les taux d'intérêt plus élevés qui sont censés la combattre", déclare Ted Rossman. "Les prix augmentaient beaucoup plus rapidement l'année dernière à cette époque, mais moins de voyageurs ajustaient leurs plans. L'année dernière a également été marquée par le revenge travel qui s'est déclenché alors que les restrictions et les inquiétudes liées au COVID-19 commençaient à s'atténuer."