Des influenceurs impactant mais pas si indépendants - crédit photo : depositphotos.com @Jirsak
Ils sont partout à la une des journaux, des sites web, et sur vos téléphones. Alors que les marques veulent à tout prix faire de l'influenceur lors de leurs campagnes de promotion, une récente étude du cabinet Odoxa sur l'impact de ces nouveaux communicants démontre leur réels pouvoirs, mais aussi limites.
Ainsi cette enquête atteste de leur impact. Le sondage de l'Observatoire des comportements de consommation (Odoxa) révèle que 26% des Français interrogés ont découvert un nouveau produit, et même 21% ont même arrêté d'acheter un bien suite aux conseils d'un influenceur.
Si le retour sur investissement n'est pas encore réellement quantifiable, les communicants digitaux ont un réel intérêt un grand nombre de marques, à l'image d'Atout-France.
« Nous ne sommes pas dans le monde des Bisounours, si nous faisons appel à ce genre de canal d’information, c’est que nous y trouvons notre compte », déclarait Sophie Lacressonnière, la responsable marketing de l'agence de promotion dans notre article : Influenceurs tourisme : bouteille à moitié pleine ou à moitié vide ?
En effet, les entreprises ne sont pas devenues des philanthropes avec le digital, bien au contraire. Et le sondage d'Odoxa vient confirmer que le marketing d'influence existe et n'est pas une nouvelle lubie des responsables de la communication, toutefois si l'impact est réel, il est exacerbé chez les jeunes générations (18-24 ans) qui ont un rôle de prescription et non d'achat.
Ainsi cette enquête atteste de leur impact. Le sondage de l'Observatoire des comportements de consommation (Odoxa) révèle que 26% des Français interrogés ont découvert un nouveau produit, et même 21% ont même arrêté d'acheter un bien suite aux conseils d'un influenceur.
Si le retour sur investissement n'est pas encore réellement quantifiable, les communicants digitaux ont un réel intérêt un grand nombre de marques, à l'image d'Atout-France.
« Nous ne sommes pas dans le monde des Bisounours, si nous faisons appel à ce genre de canal d’information, c’est que nous y trouvons notre compte », déclarait Sophie Lacressonnière, la responsable marketing de l'agence de promotion dans notre article : Influenceurs tourisme : bouteille à moitié pleine ou à moitié vide ?
En effet, les entreprises ne sont pas devenues des philanthropes avec le digital, bien au contraire. Et le sondage d'Odoxa vient confirmer que le marketing d'influence existe et n'est pas une nouvelle lubie des responsables de la communication, toutefois si l'impact est réel, il est exacerbé chez les jeunes générations (18-24 ans) qui ont un rôle de prescription et non d'achat.
Bien, mais...
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Nicolas Borgis, DG d’Emakina, une agence de communication de rappeler "qu'il existe désormais une frontière claire et générationnelle entre deux mondes. Un ancien monde, celui de la publicité, et un nouveau monde, celui des influenceurs auxquels les plus jeunes s’identifient.
Les jeunes se détournent des anciens médias pour accorder leur confiance à des personnes qui leur ressemblent. On observe un glissement des anciens médias vers d’autres, mais aussi un glissement des critères de confiance."
D'ailleurs si l'on prend toutes les tranches d'âge représentées dans l'étude, les Français interrogés déclarent majoritairement que les influenceurs s'adressent principalement aux jeunes générations, ce qui pourrait tenir éloigné les marques du tourisme de l'intérêt des contenus produits sur les réseaux sociaux.
Ce n'est pas le seul bémol, puisque 75% des sondés pensent que les blogueurs et autres instagrameurs ne sont pas indépendants vis à vis des marques lors de leurs publications de leurs contenus. "Les influenceurs ne sont donc pas une fin en soi mais peuvent être, pour une marque, l’élément déclencheur d’un supplément de considération. Dans un monde digitalisé où les concurrents sont tous à un clic, c’est un avantage considérable" résume le responsable de l'agence de communication.
Cette absence d'indépendance pourrait bien à terme se retourner contre eux, mais il convient surtout de ne pas "en attendre monts et merveilles, ce n’est qu’un levier pour faciliter la prise de décision", résume Nicolas de Dianous, le directeur associé de We Like Travel.
Et vous qu'en pensez-vous ?
Les jeunes se détournent des anciens médias pour accorder leur confiance à des personnes qui leur ressemblent. On observe un glissement des anciens médias vers d’autres, mais aussi un glissement des critères de confiance."
D'ailleurs si l'on prend toutes les tranches d'âge représentées dans l'étude, les Français interrogés déclarent majoritairement que les influenceurs s'adressent principalement aux jeunes générations, ce qui pourrait tenir éloigné les marques du tourisme de l'intérêt des contenus produits sur les réseaux sociaux.
Ce n'est pas le seul bémol, puisque 75% des sondés pensent que les blogueurs et autres instagrameurs ne sont pas indépendants vis à vis des marques lors de leurs publications de leurs contenus. "Les influenceurs ne sont donc pas une fin en soi mais peuvent être, pour une marque, l’élément déclencheur d’un supplément de considération. Dans un monde digitalisé où les concurrents sont tous à un clic, c’est un avantage considérable" résume le responsable de l'agence de communication.
Cette absence d'indépendance pourrait bien à terme se retourner contre eux, mais il convient surtout de ne pas "en attendre monts et merveilles, ce n’est qu’un levier pour faciliter la prise de décision", résume Nicolas de Dianous, le directeur associé de We Like Travel.
Et vous qu'en pensez-vous ?