S’enfoncer dans le Val de Cogne, au sud d’Aoste, c’est toucher le cœur et l’âme de la région.
Comme probablement dans chacune des douze autres vallées qui constituent la région autonome italienne du Val d’Aoste, c’est au fond de ces thalwegs hauts et étroits qu’ont été préservées les traditions montagnardes les plus vivaces.
La Désalpe (Désarra) en est une. Chaque début d’octobre, elle bouscule le chef lieu de Cogne, à 1 534 mètres d’altitude, agglomérat de maisons de bois et de pierre aux toits de lauze et à balcons fleuris, façon Suisse.
Descendues des alpages, les vaches sont fêtées et s’affrontent sur la prairie de Saint-Ours, dans les fameux combats de Reines.
La foule, au rendez-vous, prend alors ses marques pour la saison de ski à venir. Cogne et ses hôtels plutôt chics sont en effet réputés, en Italie du Nord, pour la pratique du ski de fond.
Comme probablement dans chacune des douze autres vallées qui constituent la région autonome italienne du Val d’Aoste, c’est au fond de ces thalwegs hauts et étroits qu’ont été préservées les traditions montagnardes les plus vivaces.
La Désalpe (Désarra) en est une. Chaque début d’octobre, elle bouscule le chef lieu de Cogne, à 1 534 mètres d’altitude, agglomérat de maisons de bois et de pierre aux toits de lauze et à balcons fleuris, façon Suisse.
Descendues des alpages, les vaches sont fêtées et s’affrontent sur la prairie de Saint-Ours, dans les fameux combats de Reines.
La foule, au rendez-vous, prend alors ses marques pour la saison de ski à venir. Cogne et ses hôtels plutôt chics sont en effet réputés, en Italie du Nord, pour la pratique du ski de fond.
Un festival du film naturaliste tous les deux ans
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Inscrit dans le périmètre du Parc National du Grand Paradis, le plus ancien d’Italie (1922) - 72 000 hectares à cheval entre le Val d’Aoste et le Piémont -, il va sans dire que le village profite à plein de ce label « nature » pour exposer ses paysages et sa faune aux visiteurs.
Randonner à pied ou à skis sous les pentes du Grand Paradis est ainsi un plaisir que s’accordent beaucoup d’Italiens, notamment au hameau de Valnontey, point de départ de nombreux treks.
Tous les deux ans, le festival du film naturaliste, à portée mondiale, draine aussi la fine fleur des réalisateurs. La dernière édition a eu lieu à l'été 2016.
On l’a compris, le Val de Cogne est tout sauf une vallée figée dans le passé.
Le parc a bien entendu amené une bouffée d’oxygène, de même que… la mine de fer, fermée en 1979.
« Par l’apport de migrants italiens, cette mine a apporté beaucoup d’ouverture à la vallée », confirme Liliana Buttier, monitrice de ski et propriétaire de gîtes.
Haut perché, le village des mineurs, abandonné et relié jadis par télécabine à Cogne, est un vestige industriel d’allure un brin surréaliste.
Randonner à pied ou à skis sous les pentes du Grand Paradis est ainsi un plaisir que s’accordent beaucoup d’Italiens, notamment au hameau de Valnontey, point de départ de nombreux treks.
Tous les deux ans, le festival du film naturaliste, à portée mondiale, draine aussi la fine fleur des réalisateurs. La dernière édition a eu lieu à l'été 2016.
On l’a compris, le Val de Cogne est tout sauf une vallée figée dans le passé.
Le parc a bien entendu amené une bouffée d’oxygène, de même que… la mine de fer, fermée en 1979.
« Par l’apport de migrants italiens, cette mine a apporté beaucoup d’ouverture à la vallée », confirme Liliana Buttier, monitrice de ski et propriétaire de gîtes.
Haut perché, le village des mineurs, abandonné et relié jadis par télécabine à Cogne, est un vestige industriel d’allure un brin surréaliste.
Label du Parc National du Grand Paradis
Bien réelle, en revanche, est une autre tradition du Val de Cogne : la dentellerie.
Devant l’église du village au chœur baroque et plafond peint, la coopérative des dentellières regroupe les 40 femmes occupées encore à cette activité.
Certes, on est loin de la centaine d’artisanes qui officiaient au début des années 1980. Mais le métier n’est pas remisé non plus au rayon des antiquités.
La tradition, importée dit-on par les sœurs bénédictines de Cluny, se transmet toujours de mère en fille.
Il en est une autre qui perdure et colle parfaitement à l’environnement montagnard. C’est le travail du bois.
Incarné par l’artiste local Dorino Ouvrier, cette pratique est un peu la marque de fabrique du Val d’Aoste.
L’Institut Valdotain de l’Artisanat et de la Tradition, à travers ses boutiques disséminées dans la région, présente ainsi les objets usuels en châtaignier et en noyer que s’évertuent à tailler de petites mains locales.
Si l’on vous dit aussi qu’à Cogne on entend parler le patois valdotain plutôt que l’italien, vous aurez acquis la conviction qu’il se passe vraiment quelque chose sur ces terres hautes, qu’il faut sans tarder aller vérifier de ses yeux.
Devant l’église du village au chœur baroque et plafond peint, la coopérative des dentellières regroupe les 40 femmes occupées encore à cette activité.
Certes, on est loin de la centaine d’artisanes qui officiaient au début des années 1980. Mais le métier n’est pas remisé non plus au rayon des antiquités.
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Il en est une autre qui perdure et colle parfaitement à l’environnement montagnard. C’est le travail du bois.
Incarné par l’artiste local Dorino Ouvrier, cette pratique est un peu la marque de fabrique du Val d’Aoste.
L’Institut Valdotain de l’Artisanat et de la Tradition, à travers ses boutiques disséminées dans la région, présente ainsi les objets usuels en châtaignier et en noyer que s’évertuent à tailler de petites mains locales.
Si l’on vous dit aussi qu’à Cogne on entend parler le patois valdotain plutôt que l’italien, vous aurez acquis la conviction qu’il se passe vraiment quelque chose sur ces terres hautes, qu’il faut sans tarder aller vérifier de ses yeux.