L’appareil, un B 777 de belle facture, dont Air France vient de renouveler la classe affaire et l’éco premium, /photo AF
J’ai toujours eu horreur de hurler avec les loups, mais un récent vol sur Air France, entre Saint Denis de la Réunion et Paris Orly m’oblige à transgresser cette règle.
Une fois ne sera pas coutume…
Invité récemment sur un éductour Manor, j’ai donc rejoint Orly heureux du double plaisir de rejoindre une destination qui m’est chère et d’emprunter un vol long courrier, qui plus est de nuit, même en classe économique, comme il était prévu ce soir-là.
Hélas, dès l’enregistrement, où j’étais arrivé avec 2 h d’avance, première déconvenue : le siège couloir, humblement sollicité à cause de mes gros problèmes de dos, n’était pas à l’ordre du jour.
Pourtant, dès mon inscription, plus de 2 semaines auparavant, j’avais prévenu l’agence organisatrice et celle-ci avait bien passé le message, comme me l’a indiqué elle-même la jeune femme du comptoir Air France.
Après de nombreux coups de fil et une enquête approfondie dans les arcanes informatique de la réservation, mon interlocutrice a finalement eu gain de cause et, au bout de 45 minutes, montre en main, j’ai pu obtenir mon saint Graal de la nuit.
Légèrement remonté mais prêt à oublier l’incident devant la perspective d’un vol excitant, je flâne comme tout le monde dans le hall de l’aéroport et le temps passe relativement agréablement, sans que je mette un pied dans les boutiques, n’étant pas un adepte du shopping à outrance.
Une fois ne sera pas coutume…
Invité récemment sur un éductour Manor, j’ai donc rejoint Orly heureux du double plaisir de rejoindre une destination qui m’est chère et d’emprunter un vol long courrier, qui plus est de nuit, même en classe économique, comme il était prévu ce soir-là.
Hélas, dès l’enregistrement, où j’étais arrivé avec 2 h d’avance, première déconvenue : le siège couloir, humblement sollicité à cause de mes gros problèmes de dos, n’était pas à l’ordre du jour.
Pourtant, dès mon inscription, plus de 2 semaines auparavant, j’avais prévenu l’agence organisatrice et celle-ci avait bien passé le message, comme me l’a indiqué elle-même la jeune femme du comptoir Air France.
Après de nombreux coups de fil et une enquête approfondie dans les arcanes informatique de la réservation, mon interlocutrice a finalement eu gain de cause et, au bout de 45 minutes, montre en main, j’ai pu obtenir mon saint Graal de la nuit.
Légèrement remonté mais prêt à oublier l’incident devant la perspective d’un vol excitant, je flâne comme tout le monde dans le hall de l’aéroport et le temps passe relativement agréablement, sans que je mette un pied dans les boutiques, n’étant pas un adepte du shopping à outrance.
Une odeur qu’un fréquent Flyer semble bien connaître
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Vient l’heure de l’embarquement ; mon enthousiasme est à nouveau au plus haut.
Et là, en entrant dans l’appareil, un B 777 de belle facture, dont Air France vient de renouveler la classe affaire et l’éco premium, deuxième déconvenue : une belle odeur de reflux sanitaire embaume le galley de la classe affaires par laquelle on nous fait embarquer.
« Nous sommes encore loin des tropiques » me dit la personne qui arrive juste après moi, sans doute habitué du vol, avec un sourire fataliste qui, jusqu’à présent, m’agaçait tant quand les gens critiquait d’Air France…
Effectivement, nous sommes loin des fragrances de vanille auxquelles aspirent tant les passagers de ce vol…
Avec l’article que je dois rédiger, je me dit inévitablement : « aïe, c’est mal parti… »
Loin de conclure aussi vite, je salue l’à-propos désabusé de ce monsieur, légèrement troublé cependant par son ironie désabusée.
Il se trouve en effet que la représentante du groupe hôtelier partenaire de cet éductour, longtemps résidente à La Réunion, vient à peine de me le présenter comme un ami d’enfance.
Serait-ce donc un parfum dont les frequent-flyers du vol AF 3580 profiteraient plus souvent qu’à leur tour ?
Et là, en entrant dans l’appareil, un B 777 de belle facture, dont Air France vient de renouveler la classe affaire et l’éco premium, deuxième déconvenue : une belle odeur de reflux sanitaire embaume le galley de la classe affaires par laquelle on nous fait embarquer.
« Nous sommes encore loin des tropiques » me dit la personne qui arrive juste après moi, sans doute habitué du vol, avec un sourire fataliste qui, jusqu’à présent, m’agaçait tant quand les gens critiquait d’Air France…
Effectivement, nous sommes loin des fragrances de vanille auxquelles aspirent tant les passagers de ce vol…
Avec l’article que je dois rédiger, je me dit inévitablement : « aïe, c’est mal parti… »
Loin de conclure aussi vite, je salue l’à-propos désabusé de ce monsieur, légèrement troublé cependant par son ironie désabusée.
Il se trouve en effet que la représentante du groupe hôtelier partenaire de cet éductour, longtemps résidente à La Réunion, vient à peine de me le présenter comme un ami d’enfance.
Serait-ce donc un parfum dont les frequent-flyers du vol AF 3580 profiteraient plus souvent qu’à leur tour ?
Au retour, une équipe plus accueillante et pourtant…
C’est avec cette lancinante question que j’ai rejoint mon siège ; le 15 K, je crois, en prévoyant presque malgré moi une revue de détail précise du service à bord.
De ce point de vue, heureusement, rien à dire de spectaculaire ; nonobstant l’inefficacité, et surtout l’aménité du personnel que l’amabilité convenue du chef de cabine n’est pas parvenue à effacer.
Si l’ambiance est relativement froide, la nourriture, elle, est plutôt bonne. Du moins pour le dîner, car le petit déjeuner est à oublier, ainsi que le snack en libre service.
À cet égard, le vin servi en classe éco, ou « voyageur » selon vocable d’AF, n’a rien d’exceptionnel non plus.
En revanche, le siège et le pitch, aux dimensions standard, sont d’un confort acceptable, sans plus, mais l’écran plat individuel et la richesse du programme de divertissements, le choix de films en particulier, permet d’attendre tranquillement l’atterrissage.
Avec un personnel plus accueillant sur le vol retour, Air France aurait pu s’en très bien sortir, si le manège du siège couloir n’avait pas repris.
Malgré l’alerte du départ, et malgré le système de pré-enregistrement en ligne, qui fonctionne plutôt bien au demeurant, il a fallu un vrai jeu de chaises musicales entre les participants de notre éductour, pour que je puisse retrouver un siège couloir et rejoindre Paris sans craindre un méchant lumbago.
Je sais : quand on est handicapé comme vous, on ne prend pas l’avion, Môssieur !
Je sais bien et j’y pense ; mais au vu des prix pratiqués, il faut quand même ajouter du service au produit.
De ce point de vue, heureusement, rien à dire de spectaculaire ; nonobstant l’inefficacité, et surtout l’aménité du personnel que l’amabilité convenue du chef de cabine n’est pas parvenue à effacer.
Si l’ambiance est relativement froide, la nourriture, elle, est plutôt bonne. Du moins pour le dîner, car le petit déjeuner est à oublier, ainsi que le snack en libre service.
À cet égard, le vin servi en classe éco, ou « voyageur » selon vocable d’AF, n’a rien d’exceptionnel non plus.
En revanche, le siège et le pitch, aux dimensions standard, sont d’un confort acceptable, sans plus, mais l’écran plat individuel et la richesse du programme de divertissements, le choix de films en particulier, permet d’attendre tranquillement l’atterrissage.
Avec un personnel plus accueillant sur le vol retour, Air France aurait pu s’en très bien sortir, si le manège du siège couloir n’avait pas repris.
Malgré l’alerte du départ, et malgré le système de pré-enregistrement en ligne, qui fonctionne plutôt bien au demeurant, il a fallu un vrai jeu de chaises musicales entre les participants de notre éductour, pour que je puisse retrouver un siège couloir et rejoindre Paris sans craindre un méchant lumbago.
Je sais : quand on est handicapé comme vous, on ne prend pas l’avion, Môssieur !
Je sais bien et j’y pense ; mais au vu des prix pratiqués, il faut quand même ajouter du service au produit.