Jean-Pierre Mas "Je voudrais dire aux professionnels du tourisme que nous sommes bien conscients de la situation et en relation constante avec les services de Bercy. Nous avons des arguments pour convaincre Bercy que notre secteur doit encore ĂŞtre soutenu. " - DR
TourMaG.com - Les dernières annonces qui concernent le Maroc ou l'Afrique Australe sont un nouveau coup dur pour la profession ?
Jean-Pierre Mas : "Nous connaissons à nouveau une phase de restriction de la mobilité, donc de réduction de notre activité. Cette baisse était déjà perfectible depuis une quinzaine de jours, elle sera maintenant plus virulente.
A ce niveau, nous ne pouvons rien n'y faire.
Par contre, nous avons un rendez-vous avec le ministère de l'Economie, début décembre, pour faire un point sur l'activité.
Quand ce rendez-vous a été pris, nous mesurions le niveau de la reprise, maintenant nous allons mesurer aussi le niveau de la chute. Nous allons regarder les perspectives d'avenir.
L'objectif est d'obtenir des mesures de soutien pour notre secteur, malheureusement le plus touché par la situation sanitaire internationale.
Les conséquences de cette période sur les réservations sont réelles. Nos indicateurs nous font part d'un très fort ralentissement des ventes depuis 15 jours, à court terme, la décision du Maroc va encore accélérer le ralentissement.
La mauvaise nouvelle dans tout ça reste l'instabilité, elle nous empêche d'anticiper et aux clients de se projeter, loin de là ."
Jean-Pierre Mas : "Nous connaissons à nouveau une phase de restriction de la mobilité, donc de réduction de notre activité. Cette baisse était déjà perfectible depuis une quinzaine de jours, elle sera maintenant plus virulente.
A ce niveau, nous ne pouvons rien n'y faire.
Par contre, nous avons un rendez-vous avec le ministère de l'Economie, début décembre, pour faire un point sur l'activité.
Quand ce rendez-vous a été pris, nous mesurions le niveau de la reprise, maintenant nous allons mesurer aussi le niveau de la chute. Nous allons regarder les perspectives d'avenir.
L'objectif est d'obtenir des mesures de soutien pour notre secteur, malheureusement le plus touché par la situation sanitaire internationale.
Les conséquences de cette période sur les réservations sont réelles. Nos indicateurs nous font part d'un très fort ralentissement des ventes depuis 15 jours, à court terme, la décision du Maroc va encore accélérer le ralentissement.
La mauvaise nouvelle dans tout ça reste l'instabilité, elle nous empêche d'anticiper et aux clients de se projeter, loin de là ."
TourMaG.com - L'annonce par la France de la suspension des arrivées depuis 7 pays d'Afrique Australe est brutale. Y a t-il eu des précédents ?
Jean-Pierre Mas : "Le cas de l'Afrique Australe est quasiment unique, mise à part sans doute le 1er confinement. Après la santé publique est prioritaire, nous ne discutons pas cette mesure. "
TourMag.com - Pensez-vous que la France pourrait prendre ce type de décision pour d'autres destinations ?
Jean-Pierre Mas : "Pour le moment, nous ne savons pas si d'autres destinations vont suivre. Concernant les vacances de noël, où le niveau de réservation est relativement important, ce genre d'information et d'ambiance vont influer sur ceux qui n'avaient pas encore pris la décision de partir.
Ce n'est pas bon du tout, pour le commerce, toutefois il reste des destinations ouvertes, avec des protocoles robustes.
Je voudrais dire aux professionnels du tourisme que nous sommes bien conscients de la situation et en relation constante avec les services de Bercy. Nous avons des arguments pour convaincre Bercy que notre secteur doit encore ĂŞtre soutenu.
Nous le lâcherons rien."
Jean-Pierre Mas : "Le cas de l'Afrique Australe est quasiment unique, mise à part sans doute le 1er confinement. Après la santé publique est prioritaire, nous ne discutons pas cette mesure. "
TourMag.com - Pensez-vous que la France pourrait prendre ce type de décision pour d'autres destinations ?
Jean-Pierre Mas : "Pour le moment, nous ne savons pas si d'autres destinations vont suivre. Concernant les vacances de noël, où le niveau de réservation est relativement important, ce genre d'information et d'ambiance vont influer sur ceux qui n'avaient pas encore pris la décision de partir.
Ce n'est pas bon du tout, pour le commerce, toutefois il reste des destinations ouvertes, avec des protocoles robustes.
Je voudrais dire aux professionnels du tourisme que nous sommes bien conscients de la situation et en relation constante avec les services de Bercy. Nous avons des arguments pour convaincre Bercy que notre secteur doit encore ĂŞtre soutenu.
Nous le lâcherons rien."