Le tourisme n'est pas à la fête. Depuis quelques années, les voyageurs sont en demande de plus de transparence, et cherchent à réduire leur impact. Dès lors, selon Jean-PIerre Nadir, le tourisme apparaît comme « l'un des coupables des maux du monde » et on ne peut pas dire que cela soit faux.
Pour autant, ça n'est pas vrai non plus, car le tourisme peut, au contraire, être un vecteur de changement. Pas simplement l'accompagner, mais le créer.
« Le tourisme, c'est une mini-société où les gens sont beaucoup plus ouverts que d'ordinaire, explique le serial entrepreneur, désormais fondateur de Fairmoove. Les gens sont prêts à des expériences, à de nouvelles pratiques, ce qui n'est pas le cas dans le quotidien. »
Les voyageurs, prêts à tester de nouveaux modes de vie simplement parce qu'ils sont en dehors du quotidien ? Pour Jean-Pierre Nadir, ils sont non seulement prêts à tester mais ils sont ouverts à cela. Mieux : ils sont même en quête d'expérience, puisque c'est le mot qui court depuis quelques années dans le tourisme.
Une expérience à vivre et surtout à raconter, et une aubaine pour le tourisme, qui devient alors locomotive du changement. Une locomotive des valeurs aussi, car pour lui, le tourisme doit porter haut l'écologie et le respect des populations locales.
« Dans le tourisme on ne peut être que non-raciste et écolo, je ne vois pas comment on peut faire ce métier en n'ayant pas ces deux caractéristiques. Ou alors c'est qu'on s'est trompé de secteur ! »
Pour autant, ça n'est pas vrai non plus, car le tourisme peut, au contraire, être un vecteur de changement. Pas simplement l'accompagner, mais le créer.
« Le tourisme, c'est une mini-société où les gens sont beaucoup plus ouverts que d'ordinaire, explique le serial entrepreneur, désormais fondateur de Fairmoove. Les gens sont prêts à des expériences, à de nouvelles pratiques, ce qui n'est pas le cas dans le quotidien. »
Les voyageurs, prêts à tester de nouveaux modes de vie simplement parce qu'ils sont en dehors du quotidien ? Pour Jean-Pierre Nadir, ils sont non seulement prêts à tester mais ils sont ouverts à cela. Mieux : ils sont même en quête d'expérience, puisque c'est le mot qui court depuis quelques années dans le tourisme.
Une expérience à vivre et surtout à raconter, et une aubaine pour le tourisme, qui devient alors locomotive du changement. Une locomotive des valeurs aussi, car pour lui, le tourisme doit porter haut l'écologie et le respect des populations locales.
« Dans le tourisme on ne peut être que non-raciste et écolo, je ne vois pas comment on peut faire ce métier en n'ayant pas ces deux caractéristiques. Ou alors c'est qu'on s'est trompé de secteur ! »
Savoir communiquer et mettre le produit avant le prix
Mettre une locomotive, sans personne pour suivre, ça n'a pas d'intérêt.
Pour Jean-Pierre Nadir, toutes ces valeurs, qui se retrouvent dans les Césars du Voyage Responsable, doivent s'adresser à tous, et s'exprimer avec transparence, via une communication qui ne mettrait pas le prix au cœur du sujet.
Car si on veut toucher le plus grand nombre, il faut lui expliquer que lorsqu'il s'achète un voyage, il n'achète pas un prix mais « un bon produit au bon prix ». Expliquer quelle est la valeur des choses, avant de parler de leur prix, pour ne pas être inaudible.
Bref, l'opposé des publicités que l'on voit fleurir dans nos aéroports et sous nos abribus : « Les low cost proposent de voler toujours plus, à des prix complètement délirants. Et pour avoir toujours plus de clients, elles inventent des destinations qui n'existent pas et dont personne ne veut. »
Un exemple ? « Limoges-Edimbourg, est-ce que c'est vraiment une destination ? Non, mais les affiches dans toutes la villes inventent une destination à 39€ » que le client, bonne poire, va finir par désirer, à force d'être vue.
Mais ce prix n'existe pas : il est le produit de subventions, qui découlent des impôts payés par le client qui n'aurait peut-être pas choisi Edimbourg - ou Limoges, selon où l'on se place.
« C'est toute l'absurdité du système », et c'est ce message qu'il compte porter en tant que membre du jury du voyage responsable : expliquer les prix, vulgariser, donner envie pour faire du tourisme une locomotive.
Lire aussi : "Césars du Voyage Responsable" : qui sont les Membres du Jury ?
Pour Jean-Pierre Nadir, toutes ces valeurs, qui se retrouvent dans les Césars du Voyage Responsable, doivent s'adresser à tous, et s'exprimer avec transparence, via une communication qui ne mettrait pas le prix au cœur du sujet.
Car si on veut toucher le plus grand nombre, il faut lui expliquer que lorsqu'il s'achète un voyage, il n'achète pas un prix mais « un bon produit au bon prix ». Expliquer quelle est la valeur des choses, avant de parler de leur prix, pour ne pas être inaudible.
Bref, l'opposé des publicités que l'on voit fleurir dans nos aéroports et sous nos abribus : « Les low cost proposent de voler toujours plus, à des prix complètement délirants. Et pour avoir toujours plus de clients, elles inventent des destinations qui n'existent pas et dont personne ne veut. »
Un exemple ? « Limoges-Edimbourg, est-ce que c'est vraiment une destination ? Non, mais les affiches dans toutes la villes inventent une destination à 39€ » que le client, bonne poire, va finir par désirer, à force d'être vue.
Mais ce prix n'existe pas : il est le produit de subventions, qui découlent des impôts payés par le client qui n'aurait peut-être pas choisi Edimbourg - ou Limoges, selon où l'on se place.
« C'est toute l'absurdité du système », et c'est ce message qu'il compte porter en tant que membre du jury du voyage responsable : expliquer les prix, vulgariser, donner envie pour faire du tourisme une locomotive.
Lire aussi : "Césars du Voyage Responsable" : qui sont les Membres du Jury ?
Le podcast sur Spotify
Le podcast sur Deezer
(X) perientiel au micro
François Huet est créateur, producteur et animateur du podcast du tourisme positif (X)perientiel.
Il est aussi animateur de la fresque de l’économie circulaire, et co-fondateur du séminaire (r)Évolution du manager.
Enfin, il est membre actif d’ATD, de Defismed et du collectif Digital Green Tourisme.
Vous n'êtes ni Spotify ni Deezer ? Pour écouter le podcast des Césars du Voyage Responsable sur votre plateforme préférée, cliquez ici
Il est aussi animateur de la fresque de l’économie circulaire, et co-fondateur du séminaire (r)Évolution du manager.
Enfin, il est membre actif d’ATD, de Defismed et du collectif Digital Green Tourisme.
Vous n'êtes ni Spotify ni Deezer ? Pour écouter le podcast des Césars du Voyage Responsable sur votre plateforme préférée, cliquez ici
Les Césars du Voyage Responsable
Rappelons que TourMaG et le Petit Futé organisent "Les Césars du Voyage Responsable".
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
La cérémonie des Césars du Voyage Responsable, quant à elle, aura lieu en mars 2023.
Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé de TourMaG.com.
A lire aussi : Césars du Voyage Responsable : “Il y a une urgence à agir dans notre métier…”
Forts d’une audience mensuelle de plusieurs millions d’internautes, les deux titres assureront la promotion BtoBtoC des projets candidats.
Cet événement débutera en septembre 2022 avec la phase des votes qui durera jusqu'en février 2023.
La cérémonie des Césars du Voyage Responsable, quant à elle, aura lieu en mars 2023.
Si vous souhaitez candidater, prenez rendez-vous ci-dessous avec Fabien da Luz, DG associé de TourMaG.com.
A lire aussi : Césars du Voyage Responsable : “Il y a une urgence à agir dans notre métier…”
Autres articles
-
CDMV : "Avec la reprise du tourisme, nous surveillons de près les illégaux"
-
Cérémonie des Césars du Voyage Responsable : rendez-vous le 30 mars !
-
Césars du Voyage Responsable : clôture des votes imminente !
-
Allibert Trekking, candidat aux Césars du Voyage Responsable
-
La Route des Voyages, candidate aux Césars du Voyage Responsable