Si la rentrée était porteuse d'espoir pour les entreprises du tourisme, fort est de constater que les contraintes sanitaires et les restrictions de voyages ont inhibé tout élan.
Toutefois pour Julien Kauffmann, Président-directeur général, American Express GBT France nous pouvons quand même parler de reprise : "Après le confinement nous sommes rapidement montés à 30 voire 40% de l'activité de 2019. Nous anticipions une 2e reprise en septembre et nous sommes au même niveau d'activité qu'en juillet et août c'est à dire à peu près à 40% de l'activité de l'an dernier"
Dans ce contexte, la reprise n'est pas linéaire mais "asynchrone et hybride" : "Certains clients ont redémarré plus vite que d'autres avec pour certains des niveaux compris entre 50% et 60% d'activité par rapport à l'an dernier et d'autres qui n'ont pas redémarré" illustre le PDG d'Amex GBT France.
Et pour 2021, les compteurs ne devraient pas exploser avec une prévision d'activité à 50% de 2019. Julien Kauffmann reste pour autant optimiste : "Plus on avance dans la téléconférence plus le besoin de voyage est présent. Le frein est plutôt du côté de l'offre avec les restrictions sanitaires et de voyages mais je reste persuadé que le besoin de voyager pour les affaires va être absolument là".
Reste que la baisse importante du nombre de voyages oblige les entreprises à s'adapter voire à se restructurer.
Julien Kauffmann répond : "En France nous avons eu la chance d'avoir un gouvernement qui a mis très tôt les mesures de chômage partiel place. Nous souhaitons éviter les départs et les licenciements mais nous n'avons pas d'autres choix que de nous adapter à la demande".
Toutefois pour Julien Kauffmann, Président-directeur général, American Express GBT France nous pouvons quand même parler de reprise : "Après le confinement nous sommes rapidement montés à 30 voire 40% de l'activité de 2019. Nous anticipions une 2e reprise en septembre et nous sommes au même niveau d'activité qu'en juillet et août c'est à dire à peu près à 40% de l'activité de l'an dernier"
Dans ce contexte, la reprise n'est pas linéaire mais "asynchrone et hybride" : "Certains clients ont redémarré plus vite que d'autres avec pour certains des niveaux compris entre 50% et 60% d'activité par rapport à l'an dernier et d'autres qui n'ont pas redémarré" illustre le PDG d'Amex GBT France.
Et pour 2021, les compteurs ne devraient pas exploser avec une prévision d'activité à 50% de 2019. Julien Kauffmann reste pour autant optimiste : "Plus on avance dans la téléconférence plus le besoin de voyage est présent. Le frein est plutôt du côté de l'offre avec les restrictions sanitaires et de voyages mais je reste persuadé que le besoin de voyager pour les affaires va être absolument là".
Reste que la baisse importante du nombre de voyages oblige les entreprises à s'adapter voire à se restructurer.
Julien Kauffmann répond : "En France nous avons eu la chance d'avoir un gouvernement qui a mis très tôt les mesures de chômage partiel place. Nous souhaitons éviter les départs et les licenciements mais nous n'avons pas d'autres choix que de nous adapter à la demande".
Contact fees d'ici la fin de l'année en France
Equipes en chômage partiel, baisse de l'activité, certains clients déplorent des temps d'attente importants au plus fort de la crise. Julien Kauffmann reconnaît un période "difficile en juillet" ou "le ratio nombre d'appels sur transaction a changé. Nous sommes passés de 0,8 appels pour une transaction lors du confinement à 4 appels pour une transaction lors de la reprise, il y a eu un vraie demande d'information".
Un modèle qui pourrait d'ailleurs évoluer à l'instar de ce qui se passe aux USA où Amex a mis en place des contacts fees.
"Dans la plupart de nos deals tout est inclus et ramené à la transaction. Actuellement il y a beaucoup moins de transactions et pourtant nous délivrons des services qui doivent être facturés" explique Julien Kauffmann qui estime que le dialogue doit être entamé avec les grands comptes.
Ainsi un nouveau système sera proposé d'ici la fin de l'année aux clients d'Amex GBT France. "Les crises sont des moments où il faut se poser des questions sur le princing mais il faut que cela réponde aux besoins du clients", précise le PDG qui ajoute "C'est dans la combinaison du On et du Off line que nous allons réussir".
Un modèle qui pourrait d'ailleurs évoluer à l'instar de ce qui se passe aux USA où Amex a mis en place des contacts fees.
"Dans la plupart de nos deals tout est inclus et ramené à la transaction. Actuellement il y a beaucoup moins de transactions et pourtant nous délivrons des services qui doivent être facturés" explique Julien Kauffmann qui estime que le dialogue doit être entamé avec les grands comptes.
Ainsi un nouveau système sera proposé d'ici la fin de l'année aux clients d'Amex GBT France. "Les crises sont des moments où il faut se poser des questions sur le princing mais il faut que cela réponde aux besoins du clients", précise le PDG qui ajoute "C'est dans la combinaison du On et du Off line que nous allons réussir".