Kairn est une entreprise a mission qui a pour ambition d’être utile au tourisme responsable, de contribuer à la généralisation de ce tourisme plus vertueux.
Vous connaissez les Cairn ? Ces amas de cailloux différents qui marquent les chemins de randonnées ? C’est la métaphore que s’est choisie Kairn, entreprise de conseil en numérique responsable pour les destinations.
Ses cofondateurs : Géraldine Vivo, Cédric Chabry, tous deux de Think my web et Sébastien Repeto de MyDestination et Pyrénéance ont pour ambition d’être un indicateur, un tout cohérent fait de différentes solutions.
Dans le numérique responsable, on s’appuie souvent sur la green it (une technologie tournée vers l’environnement), sur la tech for good (une technologie qui prend en compte les données sociales et sociétales), ou la slow tech (une technologie sobre et résiliente).
Et si cette dernière passait aussi par la prise en compte du contenu éditorial, la réduction du volume de page, la volonté de dire moins, mais mieux ?
Travailler sur ce qu’on dit, c’est aussi faire du numérique responsable. Ça permet de délivrer un message positif, de s’engager dans une démarche éthique, mais aussi d’éviter un surplus de pollution numérique.
Comment ? On a demandé à deux des cofondateurs de Kairn, Sébastien Repeto et Cédric Chabry de nous donner 5 conseils pour un contenu numérique sobre et intelligent.
Ses cofondateurs : Géraldine Vivo, Cédric Chabry, tous deux de Think my web et Sébastien Repeto de MyDestination et Pyrénéance ont pour ambition d’être un indicateur, un tout cohérent fait de différentes solutions.
Dans le numérique responsable, on s’appuie souvent sur la green it (une technologie tournée vers l’environnement), sur la tech for good (une technologie qui prend en compte les données sociales et sociétales), ou la slow tech (une technologie sobre et résiliente).
Et si cette dernière passait aussi par la prise en compte du contenu éditorial, la réduction du volume de page, la volonté de dire moins, mais mieux ?
Travailler sur ce qu’on dit, c’est aussi faire du numérique responsable. Ça permet de délivrer un message positif, de s’engager dans une démarche éthique, mais aussi d’éviter un surplus de pollution numérique.
Comment ? On a demandé à deux des cofondateurs de Kairn, Sébastien Repeto et Cédric Chabry de nous donner 5 conseils pour un contenu numérique sobre et intelligent.
Conseil numéro 1 : la green IT c’est bien mais ça ne fait pas tout
Si l'on en croit nos deux experts, en moyenne, un site web correspond à un aller/retour Paris New-York.
Il existe des outils pour décarboner, par exemple : observer le coût carbone d’une page, ou de l’usage des réseaux sociaux, qu’on multiplie par l’audience pour connaître la pollution numérique moyenne.
Mais la vraie question reste l’utilité : « écoconcevoir un site, c’est d’abord se demander si on a des raisons suffisantes pour changer de site, observe Cédric Chabry.
Il faut éviter les raccourcis et remettre du sens : reprendre tout son site pour qu’il soit écoresponsable, ça n’est pas toujours nécessaire ».
En gros : penser son site sur le long terme, et aller vers l’upcycling et la sobriété plutôt que jeter et refaire.
Il existe des outils pour décarboner, par exemple : observer le coût carbone d’une page, ou de l’usage des réseaux sociaux, qu’on multiplie par l’audience pour connaître la pollution numérique moyenne.
Mais la vraie question reste l’utilité : « écoconcevoir un site, c’est d’abord se demander si on a des raisons suffisantes pour changer de site, observe Cédric Chabry.
Il faut éviter les raccourcis et remettre du sens : reprendre tout son site pour qu’il soit écoresponsable, ça n’est pas toujours nécessaire ».
En gros : penser son site sur le long terme, et aller vers l’upcycling et la sobriété plutôt que jeter et refaire.
Conseil numéro 2 : ne pas se focaliser sur le volume
On peut réduire le poids d’une page, mais on peut aussi réduire le nombre de posts sur les réseaux sociaux, de billets de blogs, de vidéos ou simplement de page.
On a souvent tendance à vouloir tout dire. Pour les spécialistes de Kairn, se poser les bonnes questions, c'est d’abord se poser la question de l'utilité économiquement : ne pas chercher à être exhaustif, et se demander : est-ce que ça marche et n’y a-t-il pas une meilleure manière d’attirer les voyageurs ?
Un concours pour un concours, est-ce bien utile ? Est-ce que cela créé de la valeur et attire plus de monde ?
Réduire le volume, c’est aussi réduire le temps de chargement du site et c’est autant de pollution numérique en moins. Ça pousse aussi à être plus efficace sur le message et ajouter une plus-value à ce qu’on dit.
On a souvent tendance à vouloir tout dire. Pour les spécialistes de Kairn, se poser les bonnes questions, c'est d’abord se poser la question de l'utilité économiquement : ne pas chercher à être exhaustif, et se demander : est-ce que ça marche et n’y a-t-il pas une meilleure manière d’attirer les voyageurs ?
Un concours pour un concours, est-ce bien utile ? Est-ce que cela créé de la valeur et attire plus de monde ?
Réduire le volume, c’est aussi réduire le temps de chargement du site et c’est autant de pollution numérique en moins. Ça pousse aussi à être plus efficace sur le message et ajouter une plus-value à ce qu’on dit.
Conseil numéro 3 : embarquer et sensibiliser
Saviez-vous que les algorithmes google s’intéressent plus à la qualité du contenu qu’à sa quantité ? Penser mots clés ou liens, c’est bien, mais penser à délivrer un message, c’est mieux.
« Le choix du sujet est essentiel, explique Sébastien Repeto. Par exemple, si une destination souhaite parler d’un marché artisanal, cela peut être un prétexte pour parler de la problématique de l’eau, de l’inclusivité, des déchets, la mobilité... Sans forcément cocher toutes les cases ».
Pour Cédric Chabry, « on n’a pas besoin d’être exhaustif et donner tout l’argumentaire, mais mettre en avant son engagement, ou celui d’un prestataire ».
Car la communication, ajoutent-ils, « ça n’est pas de l’enrobage, mais c’est être utile » en s’appuyant sur la transparence, la sensibilisation et l’information.
« Le choix du sujet est essentiel, explique Sébastien Repeto. Par exemple, si une destination souhaite parler d’un marché artisanal, cela peut être un prétexte pour parler de la problématique de l’eau, de l’inclusivité, des déchets, la mobilité... Sans forcément cocher toutes les cases ».
Pour Cédric Chabry, « on n’a pas besoin d’être exhaustif et donner tout l’argumentaire, mais mettre en avant son engagement, ou celui d’un prestataire ».
Car la communication, ajoutent-ils, « ça n’est pas de l’enrobage, mais c’est être utile » en s’appuyant sur la transparence, la sensibilisation et l’information.
Conseil numéro 4 : mieux cibler son lectorat et ses clients
« La stratégie d’un site, ça n’est pas d’être écoresponsable, c’est de délivrer un message à une cible », résume Cédric Chabry.
Quelle est cette cible ? Si le message d’une destination, c’est de s’engager pour un tourisme local, et que la cible est le touriste chinois, ne devrait-on pas changer de cible ?
Trouver le bon ton, et pour cela, savoir à qui on s’adresse, c'est comprendre comment séduire son audience, et avoir une plus grande force de frappe en termes de sensibilisation.
Le bon message, s’il est mal adressé, peut rester dans les oubliettes du web, mais s’il est bien ciblé, ajoute Cédric Chabry, « il peut embarquer à la fois le grand public, les habitants, les professionnels et les partenaires : on peut sensibiliser beaucoup de monde par des messages positifs ».
Quelle est cette cible ? Si le message d’une destination, c’est de s’engager pour un tourisme local, et que la cible est le touriste chinois, ne devrait-on pas changer de cible ?
Trouver le bon ton, et pour cela, savoir à qui on s’adresse, c'est comprendre comment séduire son audience, et avoir une plus grande force de frappe en termes de sensibilisation.
Le bon message, s’il est mal adressé, peut rester dans les oubliettes du web, mais s’il est bien ciblé, ajoute Cédric Chabry, « il peut embarquer à la fois le grand public, les habitants, les professionnels et les partenaires : on peut sensibiliser beaucoup de monde par des messages positifs ».
Conseil numéro 5 : penser au parcours client sur son site
Pour toucher le plus de monde avec plus de sobriété éditorial, le meilleur allié, c'est le design et l’architecture d’un site, pour faciliter le parcours client (dans le jargon, on parle d’UI et d’UX).
S’appuyer sur des fonctionnalités plus douces et moins agressives, par exemple, peut permettre « d’inciter à prendre le train, en faisant en sorte qu’il apparaisse comme plus facile et plus désirable que l’avion » notent les cofondateurs.
Pour valoriser la location de vélo quand on parle d’un séjour, on peut faciliter la circulation sur le site par le contenu (éditorial et le design), ou jouer sur le visuel avec des illustrations.
Pour Sébastien Repeto, « Il faut savoir avancer par étape et donner du sens » : prendre le temps de la réflexion, ne pas répondre aux injonctions, avoir un regard global sur une stratégie digital...
Et surtout, faire des choix : « On ne cochera jamais toutes les cases, mais on peut essayer d’aller dans le bon sens », résume Cédric Chabry.
S’appuyer sur des fonctionnalités plus douces et moins agressives, par exemple, peut permettre « d’inciter à prendre le train, en faisant en sorte qu’il apparaisse comme plus facile et plus désirable que l’avion » notent les cofondateurs.
Pour valoriser la location de vélo quand on parle d’un séjour, on peut faciliter la circulation sur le site par le contenu (éditorial et le design), ou jouer sur le visuel avec des illustrations.
Pour Sébastien Repeto, « Il faut savoir avancer par étape et donner du sens » : prendre le temps de la réflexion, ne pas répondre aux injonctions, avoir un regard global sur une stratégie digital...
Et surtout, faire des choix : « On ne cochera jamais toutes les cases, mais on peut essayer d’aller dans le bon sens », résume Cédric Chabry.
Publié par Juliette Pic
Journaliste - rubrique Voyages Responsables - TourMaG.com
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