Avec la crise sanitaire, les écoles de tourisme ont connu quelques difficultés pour attirer les étudiants dans une industrie sinistrée et stigmatisée.
A la sortie de la pandémie, elles ont retrouvé une place d'autant plus importante, que de nombreuses entreprises ont dû repartir avec des trous plus ou moins béants dans leurs organigrammes.
Dorénavant, le secteur ronronne et repart comme avant ou presque, à commencer par l'EFHT.
"L'année dernière nous avons fait notre petite révolution au sein de son école, car nous ciblons désormais l'hôtellerie.
Pour cela nous ouvrons un nouveau cycle sur notre 3e année pour former de futurs responsables d'établissements touristiques, ça nous permet de répondre à la demande de nos partenaires.
Nous avons voulu aussi tendre vers quelque chose qui est pour moi très important : inclure l'hospitality dans le tourisme.
Nous avons toujours eu tendance à les séparer et je ne trouve pas que ce soit vraiment très intéressant, car l'hôtellerie est un réceptif à part entière," estime Kévin Giraudeau, le directeur de projets transverses à l'EFHT.
A la sortie de la pandémie, elles ont retrouvé une place d'autant plus importante, que de nombreuses entreprises ont dû repartir avec des trous plus ou moins béants dans leurs organigrammes.
Dorénavant, le secteur ronronne et repart comme avant ou presque, à commencer par l'EFHT.
"L'année dernière nous avons fait notre petite révolution au sein de son école, car nous ciblons désormais l'hôtellerie.
Pour cela nous ouvrons un nouveau cycle sur notre 3e année pour former de futurs responsables d'établissements touristiques, ça nous permet de répondre à la demande de nos partenaires.
Nous avons voulu aussi tendre vers quelque chose qui est pour moi très important : inclure l'hospitality dans le tourisme.
Nous avons toujours eu tendance à les séparer et je ne trouve pas que ce soit vraiment très intéressant, car l'hôtellerie est un réceptif à part entière," estime Kévin Giraudeau, le directeur de projets transverses à l'EFHT.
Tourisme durable : "Tous les étudiants doivent avoir cette conscience et être vecteur de ce message"
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Et ce n'est pas tout, car si le tourisme n'a pas vraiment pivoté durant la crise sanitaire, les consciences évoluent bien plus vite, notamment chez les jeunes générations.
"Une autre chose aussi qui est très importante, pour notre autre cursus axé sur la production touristique et sur la vente : nous incluons de plus en plus la durabilité.
Nous avons une approche systémique du durable, d'autres écoles incluent un ou des modules, c'est bien, mais la durabilité est transversale.
Elle fait partie de plein de matières différentes, à la fois dans le marketing depuis les années 90, que dans le management ou la finance. Nous voulons inclure cette thématique à travers de nombreux modules ou matières," poursuit le responsable.
Un choix d'autant plus marquant que le durable devrait faire partie de l'essence même du voyage, pour éviter au secteur d'être à l'avenir stigmatisé.
Et ce n'est pas tout, car cette volonté est aussi guidée par les étudiants eux-mêmes.
A lire : L’EFHT, l’école du tourisme… et de l’hôtellerie !
"Le tourisme devrait être durable, donc tourisme durable devrait être un euphémisme.
De plus en plus, nous avons des professionnels sensibilisés au sujet. Pourquoi me direz-vous ? Parce que nous entendons beaucoup parler de ce sujet parce que c'est une demande aussi du consommateur.
La chance que nous avons avec nos étudiants, c'est qu'ils ont encore vraiment cette double casquette. Ils commencent à être professionnels, mais ils sont aussi les premiers consommateurs de demain à travers les voyages qu'ils veulent faire.
Tous les étudiants doivent avoir cette conscience et être vecteur de ce message-là," souhaite Kévin Giraudeau.
"Une autre chose aussi qui est très importante, pour notre autre cursus axé sur la production touristique et sur la vente : nous incluons de plus en plus la durabilité.
Nous avons une approche systémique du durable, d'autres écoles incluent un ou des modules, c'est bien, mais la durabilité est transversale.
Elle fait partie de plein de matières différentes, à la fois dans le marketing depuis les années 90, que dans le management ou la finance. Nous voulons inclure cette thématique à travers de nombreux modules ou matières," poursuit le responsable.
Un choix d'autant plus marquant que le durable devrait faire partie de l'essence même du voyage, pour éviter au secteur d'être à l'avenir stigmatisé.
Et ce n'est pas tout, car cette volonté est aussi guidée par les étudiants eux-mêmes.
A lire : L’EFHT, l’école du tourisme… et de l’hôtellerie !
"Le tourisme devrait être durable, donc tourisme durable devrait être un euphémisme.
De plus en plus, nous avons des professionnels sensibilisés au sujet. Pourquoi me direz-vous ? Parce que nous entendons beaucoup parler de ce sujet parce que c'est une demande aussi du consommateur.
La chance que nous avons avec nos étudiants, c'est qu'ils ont encore vraiment cette double casquette. Ils commencent à être professionnels, mais ils sont aussi les premiers consommateurs de demain à travers les voyages qu'ils veulent faire.
Tous les étudiants doivent avoir cette conscience et être vecteur de ce message-là," souhaite Kévin Giraudeau.
Tourisme : les étudiants "se dirigent beaucoup vers la production"
Malgré cette conscience, l'envie de voyager est toujours aussi palpable.
Au départ, les étudiants rêvent tous d'intégrer les compagnies aériennes pour devenir steward ou hôtesse de l'air, afin de pouvoir découvrir le monde. Puis à mesure des études, les aspirations évoluent.
"Aujourd'hui ils se dirigent beaucoup vers la production, sauf que c'est un peu plus complexe. Le marché est un peu moins dynamique au niveau de l'emploi que dans la vente, en raison des manques de commerciaux après covid.
C'est une vraie volonté de leur part."
Si les étudiants évoluent, les études aussi.
Depuis maintenant plus d'un an, les secteurs de l'enseignement et du tourisme sont fortement bouleversés par l'Intelligence Artificielle.
A lire : Mounir Mahjoubi : "l’IA ce n’est pas la fin de l’agence de voyages..."
"Aujourd'hui, nous considérons l'IA comme un outil, pas une substitution pour tout.
De plus, nous savons très bien comment sont les élèves, de façon générale plus nous allons interdire des choses plus on va vouloir justement transgresser, essayer de l'utiliser.
Nous les encadrons. Vous voulez utiliser chat GPT, d'accord, mais voilà comment il faut l'utiliser pour que ça puisse vraiment être une plus-value," conclut Kévin Giraudeau, le directeur de projets transverses à l'EFHT.
Au départ, les étudiants rêvent tous d'intégrer les compagnies aériennes pour devenir steward ou hôtesse de l'air, afin de pouvoir découvrir le monde. Puis à mesure des études, les aspirations évoluent.
"Aujourd'hui ils se dirigent beaucoup vers la production, sauf que c'est un peu plus complexe. Le marché est un peu moins dynamique au niveau de l'emploi que dans la vente, en raison des manques de commerciaux après covid.
C'est une vraie volonté de leur part."
Si les étudiants évoluent, les études aussi.
Depuis maintenant plus d'un an, les secteurs de l'enseignement et du tourisme sont fortement bouleversés par l'Intelligence Artificielle.
A lire : Mounir Mahjoubi : "l’IA ce n’est pas la fin de l’agence de voyages..."
"Aujourd'hui, nous considérons l'IA comme un outil, pas une substitution pour tout.
De plus, nous savons très bien comment sont les élèves, de façon générale plus nous allons interdire des choses plus on va vouloir justement transgresser, essayer de l'utiliser.
Nous les encadrons. Vous voulez utiliser chat GPT, d'accord, mais voilà comment il faut l'utiliser pour que ça puisse vraiment être une plus-value," conclut Kévin Giraudeau, le directeur de projets transverses à l'EFHT.