Le CA de l'APST souhaite procéder à une réforme statutaire de l'association, qui comprendrait la mise en place d’une politique systématique d’obtention de contre-garanties, intégrée également au barème de cotisations - DR : DepositPhotos.com, alexraths
Le Conseil d’administration de l’Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (ASPT), qui s’est réuni mercredi 7 juillet 2021, envisage de "procéder à une nouvelle réforme statutaire", annonce l'association dans un communiqué.
Cette décision sera soumise à la prochaine Assemblée Générale, qui doit se tenir d’ici la fin de l’année.
La réforme "vise à renforcer la solidité financière de l’APST et à réduire durablement ses risques".
Plusieurs mesures sont envisagées, tel le renouvellement de la garantie financière à échéance régulière ou en cas de variation significative de l’activité.
L'APST souhaite également mettre en place un plafonnement de l’exposition nette acceptable pour un adhérent ou groupe d’adhérents. "Pour rappel cette exposition nette s’entend de la garantie théorique basée sur le volume d’affaires, diminuée des contre-garanties apportées par l’adhérent et retenues par le Comité des Risques de l’APST", précise le garant.
Enfin, la réforme prévoit la mise en place d’une politique systématique d’obtention de contre-garanties, intégrée également au barème de cotisations.
"Cette réforme relative au plafonnement du montant de l’exposition nette de l’APST concerne plusieurs adhérents et groupes d’adhérents significatifs de l’APST.
Des discussions sont actuellement en cours avec les adhérents concernés afin qu’ils puissent fournir à l’APST les contre-garanties nécessaires dans des délais raisonnables ou rechercher un autre garant financier", précise l'association.
Cette décision sera soumise à la prochaine Assemblée Générale, qui doit se tenir d’ici la fin de l’année.
La réforme "vise à renforcer la solidité financière de l’APST et à réduire durablement ses risques".
Plusieurs mesures sont envisagées, tel le renouvellement de la garantie financière à échéance régulière ou en cas de variation significative de l’activité.
L'APST souhaite également mettre en place un plafonnement de l’exposition nette acceptable pour un adhérent ou groupe d’adhérents. "Pour rappel cette exposition nette s’entend de la garantie théorique basée sur le volume d’affaires, diminuée des contre-garanties apportées par l’adhérent et retenues par le Comité des Risques de l’APST", précise le garant.
Enfin, la réforme prévoit la mise en place d’une politique systématique d’obtention de contre-garanties, intégrée également au barème de cotisations.
"Cette réforme relative au plafonnement du montant de l’exposition nette de l’APST concerne plusieurs adhérents et groupes d’adhérents significatifs de l’APST.
Des discussions sont actuellement en cours avec les adhérents concernés afin qu’ils puissent fournir à l’APST les contre-garanties nécessaires dans des délais raisonnables ou rechercher un autre garant financier", précise l'association.
Un résultat net positif au 31 mars 2021
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Le Conseil d’administration a par ailleurs arrêté les comptes de l’exercice 2020.
"Ils témoignent de l’amélioration notable de la santé financière de l’APST après l’impact du sinistre Thomas Cook en 2019. Au 31 décembre 2020, l’APST dégage un résultat net de 4 632K€ pour une charge de sinistre de 4 652 K€, précise le communiqué.
L’état provisoire des comptes au 31 mars 2021 montre également un résultat net positif. Ainsi, l’APST devrait avoir reconstitué ses fonds propres et surmonté la faillite de Thomas Cook avant la clôture de l’exercice 2021, sauf en cas d’augmentation des volumes de sinistres liée à la crise sanitaire et notamment au remboursement des "avoirs covid".
Par ailleurs, l’APST dispose de la trésorerie nécessaire pour faire face à l’ensemble de ses engagements connus, y compris le solde du sinistre Thomas Cook. Cette situation dépend néanmoins de l’évolution du nombre de défaillances d’opérateurs de tourisme.
Les multiples rapports de cabinets d’audit et les travaux de l’APST, établis sur la base des déclarations de ses adhérents, font état d’un risque de défaillance financière d’un maximum de 120 M€, hors grands risques dits "systémiques" en cas de vague majeure de faillites liée à la crise et au remboursement des "avoirs Covid".
La survenue de ce scénario d’une vague de défaillances liée à la crise sanitaire et aux remboursements des avoirs "Covid" remettra nécessairement en cause cet équilibre précaire et les prévisions actuelles", ajoute en conclusion l'APST.
"Ils témoignent de l’amélioration notable de la santé financière de l’APST après l’impact du sinistre Thomas Cook en 2019. Au 31 décembre 2020, l’APST dégage un résultat net de 4 632K€ pour une charge de sinistre de 4 652 K€, précise le communiqué.
L’état provisoire des comptes au 31 mars 2021 montre également un résultat net positif. Ainsi, l’APST devrait avoir reconstitué ses fonds propres et surmonté la faillite de Thomas Cook avant la clôture de l’exercice 2021, sauf en cas d’augmentation des volumes de sinistres liée à la crise sanitaire et notamment au remboursement des "avoirs covid".
Par ailleurs, l’APST dispose de la trésorerie nécessaire pour faire face à l’ensemble de ses engagements connus, y compris le solde du sinistre Thomas Cook. Cette situation dépend néanmoins de l’évolution du nombre de défaillances d’opérateurs de tourisme.
Les multiples rapports de cabinets d’audit et les travaux de l’APST, établis sur la base des déclarations de ses adhérents, font état d’un risque de défaillance financière d’un maximum de 120 M€, hors grands risques dits "systémiques" en cas de vague majeure de faillites liée à la crise et au remboursement des "avoirs Covid".
La survenue de ce scénario d’une vague de défaillances liée à la crise sanitaire et aux remboursements des avoirs "Covid" remettra nécessairement en cause cet équilibre précaire et les prévisions actuelles", ajoute en conclusion l'APST.