Paris et les grandes villes françaises sont toujours dans le dur, avec une fréquentation hôtelière en berne, voire même en chute libre par rapport à 2019 - DR
L'année 2021 n'a pas été heureuse jusque là pour les agriculteurs français, avec beaucoup de pluie et de mauvais temps, elle ne l'a pas été beaucoup plus pour les touristes.
Du moins ceux qui auront évité le pourtour méditerranéen. Malgré une météo estivale capricieuse, l'hôtellerie française tire un bilan plutôt satisfaisant de sa saison.
"L’été 2021 s’inscrit dans la dynamique de reprise post COVID espérée pour le secteur, même si d’importants contrastes subsistent encore entre les types d’hôtellerie et les territoires," explique Vanguélis Panayotis le PDG de MKG Consulting.
Ainsi le taux d'occupation des établissements hôteliers ont rebondi de 13 points par rapport à l’an passé, même s’il reste encore en retrait de
16 points par rapport à l’été 2019.
Malgré le pass sanitaire, le mois d’août a été à la hauteur des espérances, en marquant "un réel coup d’accélérateur pour le secteur". Si en juillet le chiffre d'affaires est en repli de -30,8% par rapport à 2019, en août la baisse est de seulement 8,8%.
Du moins ceux qui auront évité le pourtour méditerranéen. Malgré une météo estivale capricieuse, l'hôtellerie française tire un bilan plutôt satisfaisant de sa saison.
"L’été 2021 s’inscrit dans la dynamique de reprise post COVID espérée pour le secteur, même si d’importants contrastes subsistent encore entre les types d’hôtellerie et les territoires," explique Vanguélis Panayotis le PDG de MKG Consulting.
Ainsi le taux d'occupation des établissements hôteliers ont rebondi de 13 points par rapport à l’an passé, même s’il reste encore en retrait de
16 points par rapport à l’été 2019.
Malgré le pass sanitaire, le mois d’août a été à la hauteur des espérances, en marquant "un réel coup d’accélérateur pour le secteur". Si en juillet le chiffre d'affaires est en repli de -30,8% par rapport à 2019, en août la baisse est de seulement 8,8%.
Hôtellerie : Paris et les métropoles sont toujours dans le rouge !
Bien évidemment après un hiver et un printemps difficile, cet été les Français ont plébiscité... la mer.
Le littoral est le grand gagnant de l'été, avec un taux d'occupation hôtelier en recul de 3,1 points par rapport à celui constaté deux ans plus taux, mais un chiffre d'affaires en hausse de 7,2%.
Les régions qui ont eu le vent en poupe sont la Provence Alpes Côte d’Azur (+8,7% de revenu par chambre disponible par rapport à 2019) suivie des Pays de la Loire (+7,5%) et de la Bretagne (+2,7%).
"La concentration de la demande sur ces semaines d’été a été une vraie bouffée d’oxygène pour les hôteliers, encore exsangues après ces longs mois de confinement," analyse le PDG de MKG.
Malheureusement pour les hôteliers de la Capitale française, la reprise n'est pas pour maintenant.
Alors que Paris et l’Ile-de-France pèsent habituellement plus d’un tiers du chiffre d’affaires du secteur, les indicateurs sont toujours divisés par deux par rapport à ceux de l'été 2019, avec notamment -56,2% de chiffre d’affaires à Paris et -50% en Ile-deFrance.
Dans l'ensemble des grandes villes françaises, si ce n'est Marseille Aix-en-Provence et Montpellier (un chiffre d'affaires en hausse de plus de 20%), la chute est très marquée.
Si les signaux sont encourageants, puisque les standards n'ont jamais été aussi proches que ceux de l'époque avant covid, le mois de septembre sera crucial, avec le retour ou non de la clientèle affaire.
En début de semaine, les réservations déjà enregistrées pour le mois de septembre, sont presque 2 fois supérieures à ce qui avait été constaté l’an dernier. Le mois d'octobre est lui aussi bien meilleur que celui de l'année passée, le tout dans des volumes relativement faibles.
Le littoral est le grand gagnant de l'été, avec un taux d'occupation hôtelier en recul de 3,1 points par rapport à celui constaté deux ans plus taux, mais un chiffre d'affaires en hausse de 7,2%.
Les régions qui ont eu le vent en poupe sont la Provence Alpes Côte d’Azur (+8,7% de revenu par chambre disponible par rapport à 2019) suivie des Pays de la Loire (+7,5%) et de la Bretagne (+2,7%).
"La concentration de la demande sur ces semaines d’été a été une vraie bouffée d’oxygène pour les hôteliers, encore exsangues après ces longs mois de confinement," analyse le PDG de MKG.
Malheureusement pour les hôteliers de la Capitale française, la reprise n'est pas pour maintenant.
Alors que Paris et l’Ile-de-France pèsent habituellement plus d’un tiers du chiffre d’affaires du secteur, les indicateurs sont toujours divisés par deux par rapport à ceux de l'été 2019, avec notamment -56,2% de chiffre d’affaires à Paris et -50% en Ile-deFrance.
Dans l'ensemble des grandes villes françaises, si ce n'est Marseille Aix-en-Provence et Montpellier (un chiffre d'affaires en hausse de plus de 20%), la chute est très marquée.
Si les signaux sont encourageants, puisque les standards n'ont jamais été aussi proches que ceux de l'époque avant covid, le mois de septembre sera crucial, avec le retour ou non de la clientèle affaire.
En début de semaine, les réservations déjà enregistrées pour le mois de septembre, sont presque 2 fois supérieures à ce qui avait été constaté l’an dernier. Le mois d'octobre est lui aussi bien meilleur que celui de l'année passée, le tout dans des volumes relativement faibles.
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