Les participants à l'éductour organisé par l'office du tourisme posent devant la baie de Scott Heads
Souvent confondue avec la République Dominicaine, l'île de la Dominique n'a rien à voir avec sa célèbre voisine.
Ici pas de gigantesque hôtels club all inclusive qui se suivent à la chaîne au bord de la mer.
Dans cette île préservée, les voyageurs logeront plutôt dans des guest house, des écolodges ou des petits hôtels de charme, amoureusement décorés par leur propriétaire.
Coté activités, il n'est pas non plus question de farniente au bord de la plage, assez rare dans le pays.
La Dominique reste avant tout une destination pour les sportifs, qu'ils soient amateurs de plongée sous-marine ou amoureux des grands espaces.
L'objet de l'éductour organisé par l'office de tourisme était justement de faire découvrir aux TO d'aventure son nouveau chemin de randonnée : le Waitukubuli National Trail (WNT pour les intimes).
Ici pas de gigantesque hôtels club all inclusive qui se suivent à la chaîne au bord de la mer.
Dans cette île préservée, les voyageurs logeront plutôt dans des guest house, des écolodges ou des petits hôtels de charme, amoureusement décorés par leur propriétaire.
Coté activités, il n'est pas non plus question de farniente au bord de la plage, assez rare dans le pays.
La Dominique reste avant tout une destination pour les sportifs, qu'ils soient amateurs de plongée sous-marine ou amoureux des grands espaces.
L'objet de l'éductour organisé par l'office de tourisme était justement de faire découvrir aux TO d'aventure son nouveau chemin de randonnée : le Waitukubuli National Trail (WNT pour les intimes).
Randonnée sportive
Panneau d'indication au milieu de la forêt
Baptisé d'un nom Indien signifiant grand est son corps, il se décline en 14 tronçons depuis la pointe sud de Scotts Head, jusqu'au parc naturel de Cabrits au nord. Le niveau de difficulté varie en fonction des segments, mais attention à ne pas prendre les indications à la légère.
En effet, les parties centrales du trail, classées comme difficiles, tiennent plus de l'opération commando que du parcours de santé.
Si le chemin est correctement balisé par des marques jaunes sur les arbres, il se révèle particulièrement chaotique, surtout par temps de pluie.
Ainsi, le segment 9, dûment testé par notre équipée, a nécessité presque neuf heures de marche sur un sentier très escarpé, où l'on devait s'accrocher tant bien que mal aux branches et autres racines pour avancer.
Un décor naturel incroyable, véritable cathédrale de verdure, où l'on s'attendait presque à croiser Tarzan se balançant au bout d'une liane ou Jack Sparrow, le célèbre pirate des Caraïbes, dont certaines scènes ont été tournées sur l'île.
Mais à la place de Johnny Depp, on a seulement aperçu le perroquet Sisserou, somptueux volatil multicolore qui figure sur le drapeau du pays.
Cependant, qu'on se rassure. Si certains segments sont réservés aux randonneurs très aguerris, d'autres au contraire peuvent parfaitement convenir aux familles. Le tout est de bien les choisir et d'être accompagné d'un guide compétent.
En effet, les parties centrales du trail, classées comme difficiles, tiennent plus de l'opération commando que du parcours de santé.
Si le chemin est correctement balisé par des marques jaunes sur les arbres, il se révèle particulièrement chaotique, surtout par temps de pluie.
Ainsi, le segment 9, dûment testé par notre équipée, a nécessité presque neuf heures de marche sur un sentier très escarpé, où l'on devait s'accrocher tant bien que mal aux branches et autres racines pour avancer.
Un décor naturel incroyable, véritable cathédrale de verdure, où l'on s'attendait presque à croiser Tarzan se balançant au bout d'une liane ou Jack Sparrow, le célèbre pirate des Caraïbes, dont certaines scènes ont été tournées sur l'île.
Mais à la place de Johnny Depp, on a seulement aperçu le perroquet Sisserou, somptueux volatil multicolore qui figure sur le drapeau du pays.
Cependant, qu'on se rassure. Si certains segments sont réservés aux randonneurs très aguerris, d'autres au contraire peuvent parfaitement convenir aux familles. Le tout est de bien les choisir et d'être accompagné d'un guide compétent.
Infrastructures à développer
Un pêcheur dans un village du sud
Du coté de l'hébergement, là encore, il reste des progrès à faire. L'île compte actuellement 600 chambres, avec une moyenne de dix d'unités par établissement. Un peu juste pour développer le tourisme.
D'autant plus que les logements chez l'habitant, promis par l'office de tourisme à la fin de chaque segment du trail, ne sont pas tout à fait prêts. Les tarifs en dollars américains sont trop élevés et ne correspondent pas aux prestations proposées.
« Ils n'ont pas l'habitude de recevoir une clientèle européenne » remarque Olivier Caillaud, directeur de la formule Libre&Nomade chez Nomade Aventure.
Les Dominicais qui voudront se lancer dans l'accueil des voyageurs devront donc apprendre le métier grâce à des cours dispensés par l'office du tourisme.
Un travail de longue haleine car «il faut au moins une génération avant de pouvoir former correctement les gens » affirme Vincent Hubert conseiller de production chez Nomade.
« Nous partons de rien » justifie Pierre Garnier, responsable du réceptif Antilles-Dominica. « Nous essayons d'aider les professionnels locaux à monter en qualité. Ils vont apprendre car ils ont la volonté de bien faire » assure-t-il.
D'autant plus que les logements chez l'habitant, promis par l'office de tourisme à la fin de chaque segment du trail, ne sont pas tout à fait prêts. Les tarifs en dollars américains sont trop élevés et ne correspondent pas aux prestations proposées.
« Ils n'ont pas l'habitude de recevoir une clientèle européenne » remarque Olivier Caillaud, directeur de la formule Libre&Nomade chez Nomade Aventure.
Les Dominicais qui voudront se lancer dans l'accueil des voyageurs devront donc apprendre le métier grâce à des cours dispensés par l'office du tourisme.
Un travail de longue haleine car «il faut au moins une génération avant de pouvoir former correctement les gens » affirme Vincent Hubert conseiller de production chez Nomade.
« Nous partons de rien » justifie Pierre Garnier, responsable du réceptif Antilles-Dominica. « Nous essayons d'aider les professionnels locaux à monter en qualité. Ils vont apprendre car ils ont la volonté de bien faire » assure-t-il.
Un potentiel considérable
Le marché de Roseau la capitale regorge de fruits exotiques.
Il est vrai que la population locale est très accueillante, ravie de pouvoir développer ce secteur de l'économie qui pèse pour 50% du PIB national. Sans pour autant craindre le tourisme du masse.
« Nous n'avons pas peur d'être envahis car il faut beaucoup de dynamite pour aplatir la Dominique ! » s'exclame Yoan, la cuisinière du Cocoa Cottages.
Il est vrai que l'île a survécu aux différents envahisseurs, Anglais et Français, qui n'ont jamais vraiment réussi à coloniser ce territoire montagneux.
Résultat, il règne ici un sentiment de liberté, d'indolence. Les habitants, vêtus d'un t-shirt à la gloire de Bob Marley, dreads sur la tête, vivement chichement mais heureux, sans se préoccuper du lendemain. Ils cultivent la banane, la coco, le café et les primeurs, exportées dans les îles voisines.
Un état d'esprit qui a plu au groupe. A la fin du séjour, malgré la fatigue et les courbatures, la destination a remporté l'adhésion des TO présents, convaincus par son potentiel. « La Dominique sera intégrée au catalogue hiver 2011 » nous confirme Caroline Laurent, chef de produit chez Terres d'Aventure.
Il est vrai que l'île n'a pas vraiment de concurrent dans les Caraïbes. « Les gens vont vouloir être les premiers à tester le Waitukubuli trail. Si la communication est bien menée, il peut vite devenir à la mode » assure Olivier Caillaud de Nomade.
Néanmoins, les autorités locales ne doivent pas relâcher leurs efforts afin de proposer des infrastructures en corrélation avec les demandes des professionnels et les attentes des voyageurs.
« Nous n'avons pas peur d'être envahis car il faut beaucoup de dynamite pour aplatir la Dominique ! » s'exclame Yoan, la cuisinière du Cocoa Cottages.
Il est vrai que l'île a survécu aux différents envahisseurs, Anglais et Français, qui n'ont jamais vraiment réussi à coloniser ce territoire montagneux.
Résultat, il règne ici un sentiment de liberté, d'indolence. Les habitants, vêtus d'un t-shirt à la gloire de Bob Marley, dreads sur la tête, vivement chichement mais heureux, sans se préoccuper du lendemain. Ils cultivent la banane, la coco, le café et les primeurs, exportées dans les îles voisines.
Un état d'esprit qui a plu au groupe. A la fin du séjour, malgré la fatigue et les courbatures, la destination a remporté l'adhésion des TO présents, convaincus par son potentiel. « La Dominique sera intégrée au catalogue hiver 2011 » nous confirme Caroline Laurent, chef de produit chez Terres d'Aventure.
Il est vrai que l'île n'a pas vraiment de concurrent dans les Caraïbes. « Les gens vont vouloir être les premiers à tester le Waitukubuli trail. Si la communication est bien menée, il peut vite devenir à la mode » assure Olivier Caillaud de Nomade.
Néanmoins, les autorités locales ne doivent pas relâcher leurs efforts afin de proposer des infrastructures en corrélation avec les demandes des professionnels et les attentes des voyageurs.