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La Case de l'Oncle Dom : Air France sur le sable... mais sans grèves ni vagues !

L'édito de Dominique Gobert


Jean-Marc Janaillac, nouveau patron « suprême » d’Air France/KLM vient d’annoncer son plan de confiance. Surtout, pas de vagues ni de grèves en cette période qui sent l’élection à plein nez… Tout en subtilités.


le Mercredi 9 Novembre 2016

Jean-Marc Janaillac n’a pas d’état d’âme. Il a quand même un président normal à protéger en cette période politique particulièrement chargée - DR : A.B.
Jean-Marc Janaillac n’a pas d’état d’âme. Il a quand même un président normal à protéger en cette période politique particulièrement chargée - DR : A.B.
Bon, d’accord, faut suivre quand même, ce président qui entend garder le pouvoir, mais qui devra encore composer avec KLM et faire comprendre aux Bataves qui n’en peuvent plus de ces « associés » français que, désormais, on va aller « plus loin » !

Aie confiance....

Sa nomination au poste de directeur général adjoint d’Air France en aura surpris plus d'un.

L’homme est inconnu au bataillon… ou presque.

Ex-patron de la filiale maintenance d’Air France, la seule entité du groupe à gagner de l’argent, il aura été récompensé de ses bons et loyaux services.

Diable, il aura réussi à conserver la maintenance des appareils de sa maison-mère, en leur appliquant un tarif… défiant toute concurrence, si je puis me permettre. Une simple histoire de balance, en quelque sorte.

Dommage pour Lionel Guérin, qui va rater le coche pour la troisième fois. Dommage, car il avait la faveur des syndicats et une vision pour le moins intéressante de l’avenir de la compagnie.

Et il ne m’étonnerait pas que l’homme, fatigué, aille voir sous de nouveaux cieux si le soleil ne brille pas plus fort ailleurs...

Mais Janaillac n’a pas d’état d’âme. Il a quand même un président normal à protéger en cette période politique particulièrement chargée.

Surtout, pas de grèves, ni de mouvements sociaux. Pas de vagues !

Et donc, on va combattre toutes ces low cost, ces compagnies venues du Moyen Orient en leur jetant dans les pattes ce qu’Air France peut faire de mieux : du low cost, enfin du « bas coût », siglé quand même Air France, avec des prestations quasi identiques mais qui coûtent moins cher !

Enfin, si je me base sur la présentation du projet, « Boost », la compagnie low cost, qu’elle soit long, court ou moyen-courrier, offrira un, et je cite, « niveau de confort comparable à celui des vols long-courriers de KLM ! »

Bon, les Bataves apprécieront…

Apparemment, pas question donc de prendre une participation chez une compagnie du pavillon français.

Non, on prend dix avions, les pilotes d’Air France, avec des conditions Air France, des PNC aussi Air France… mais avec un statut plus « étudié », pour faire politiquement correct.

Quant à transavia, finie la compagnie low cost européenne. Finies les bases européennes : dorénavant, cette compagnie sera déployée sur les routes intérieures, au départ d’Orly, en symbiose avec Hop, Hop, Hourra !

Marrant, si je puis me permettre. J’avoue que l’idée d’un grand retour vers le futur m’a effleuré l’esprit : Air Inter de jadis, avec ses tarifs à trois niveaux (bleu, blanc, rouge), assortie d’un long-courrier, style la vieille UTA…

Non, je rigole, encore que… En tout cas, pour les pilotes, c’est du grand bonheur. Même avec du low cost, ils continueront à faire leur loi chez Air France.

Mais surtout, c’est pour eux une grande victoire, dans la mesure où leurs contrats, que ce soit dans la nouvelle entité low cost ou chez Air France mère, ne seront pas bougés.

Quant aux PNC, sans vouloir parler du dindon de la farce, il va falloir qu’ils s’adaptent. Mais, en même temps, pour tous ceux qui cherchent du boulot, c’est aussi une belle opportunité.

L’important étant, pour Jean-Marc Janaillac, de tenir et de passer le cap du 7 mai 2017.

Après, la patate chaude au suivant…

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