Et par exemple, pourquoi pas la SNCF, cette vieille et noble maison, laquelle, contre vents et marées, semble encore vivre comme aux siècles derniers.
Et ce n'est pas une faute d'orthographe, les siècles sont au pluriel.
Or donc (pour faire plaisir à mon amie et consœur qui déteste ce terme), voilà le patron de cette chère vieille maison, Guillaume Pépy, qui met les pieds dans le plat de la dinde farcie et balance, pas plus tard que le week-end dernier sur RTL, quelques petites phrases amicales qui ne vont pas forcément faire plaisir…
Du style, "faut que la SNCF prenne conscience que le temps du monopole, c'est terminé et qu'il va enfin falloir faire gaffe avec la concurrence qui va nous submerger fissa si on n'y fait pas attention".
En clair, les gens d'en face, Deutsche Bahn par exemple ou les Treni Italiano (ou ni, je sais pas trop), ils sont quasi prêts et vont nous massacrer avec des tarifs plus intéressants, un service meilleur et tutti quanti…
Fin diplomate, le Pépé, pardon, le Pépy, y va de son couplet rigolo, annonçant que et je cite : "Nous avons à renégocier à la SNCF la façon de faire les 35 heures pour que nos 35 heures soient plus efficaces.
Et ce n'est pas une faute d'orthographe, les siècles sont au pluriel.
Or donc (pour faire plaisir à mon amie et consœur qui déteste ce terme), voilà le patron de cette chère vieille maison, Guillaume Pépy, qui met les pieds dans le plat de la dinde farcie et balance, pas plus tard que le week-end dernier sur RTL, quelques petites phrases amicales qui ne vont pas forcément faire plaisir…
Du style, "faut que la SNCF prenne conscience que le temps du monopole, c'est terminé et qu'il va enfin falloir faire gaffe avec la concurrence qui va nous submerger fissa si on n'y fait pas attention".
En clair, les gens d'en face, Deutsche Bahn par exemple ou les Treni Italiano (ou ni, je sais pas trop), ils sont quasi prêts et vont nous massacrer avec des tarifs plus intéressants, un service meilleur et tutti quanti…
Fin diplomate, le Pépé, pardon, le Pépy, y va de son couplet rigolo, annonçant que et je cite : "Nous avons à renégocier à la SNCF la façon de faire les 35 heures pour que nos 35 heures soient plus efficaces.
Plus efficaces dans l'intérêt des clients, pour avoir des trains plus à l'heure, plus fiables, moins chers.
Il n'y a pas d'autre stratégie possible que de faire baisser les coûts. (…). Faire baisser les coûts, c'est remettre à plat l'organisation du travail, c'est faire de la productivité".
Eh oui, nous y voilà, à nouveau. Car, il commence à y avoir urgence, même si l'échéance de la grande ouverture à la concurrence ferroviaire en Europe, que ce soit pour les passagers ou pour le fret n'est prévue qu'en 2020. C'est quasi demain.
Et pour les trains régionaux, c'est pour 2026, ce qui n'est pas si loin…
Et que c'est à la fin du mois de janvier prochain que syndicats et direction doivent commencer à débattre afin d'arriver à déterminer une "convention collective du rail commune entre salariés du secteur public et du secteur privé".
Au moins, ça a le mérite d'être clair.
Et les syndicats ne pourront pas dire qu'on les aura pris par surprise.
Mais ça nous promet de sacrés bons jours de grève et quelques cheveux arrachés dans les agences de voyages prescriptrices de notre SNCF qu'on aime bien quand même.
Il n'y a pas d'autre stratégie possible que de faire baisser les coûts. (…). Faire baisser les coûts, c'est remettre à plat l'organisation du travail, c'est faire de la productivité".
Eh oui, nous y voilà, à nouveau. Car, il commence à y avoir urgence, même si l'échéance de la grande ouverture à la concurrence ferroviaire en Europe, que ce soit pour les passagers ou pour le fret n'est prévue qu'en 2020. C'est quasi demain.
Et pour les trains régionaux, c'est pour 2026, ce qui n'est pas si loin…
Et que c'est à la fin du mois de janvier prochain que syndicats et direction doivent commencer à débattre afin d'arriver à déterminer une "convention collective du rail commune entre salariés du secteur public et du secteur privé".
Au moins, ça a le mérite d'être clair.
Et les syndicats ne pourront pas dire qu'on les aura pris par surprise.
Mais ça nous promet de sacrés bons jours de grève et quelques cheveux arrachés dans les agences de voyages prescriptrices de notre SNCF qu'on aime bien quand même.
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Et tant qu'il y était, autant ne pas faire dans la demi-mesure, Guillaume Pépy, toujours sur RTL, a évoqué le problème de la sécurité dans les trains.
Il est certain qu'en ces périodes où le terrorisme fait partie inhérente de notre environnement, la menace d'une attaque dans un train est de plus en plus à craindre.
Et qu'il est hors de question de procéder à des contrôles de sécurité tels que ceux pratiqués dans les aéroports.
Et que ce ne sont pas quelques portiques placés à l'entrée des quais Thalys ou Eurostar qui vont, hélas, changer grand-chose...
Mais, comme toujours en France, on va "faire des efforts" et tenter d'augmenter les ressources en termes de sécurité.
Le problème, c'est que tout ceci coûte cher, comme les billets de train d'ailleurs. Or, si la sécurité des personnes fait quand même partie des responsabilités de nos institutions, ce sont les entreprises qui doivent le mettre en œuvre.
C'est comme ça. Et donc, faut bien que quelqu'un paye.
Fastoche, suffit d'introduire (j'adore ce terme), une "taxe" de sécurité dans le prix du billet. Commissionable pour les agents de voyages ?
Pépy n'est pas contre.
Et le client est bien là pour payer, n'est-il pas, surtout lorsqu'il s'agit de sa propre sécurité.
Même si le train n'arrive pas forcément à l'heure…
Il est certain qu'en ces périodes où le terrorisme fait partie inhérente de notre environnement, la menace d'une attaque dans un train est de plus en plus à craindre.
Et qu'il est hors de question de procéder à des contrôles de sécurité tels que ceux pratiqués dans les aéroports.
Et que ce ne sont pas quelques portiques placés à l'entrée des quais Thalys ou Eurostar qui vont, hélas, changer grand-chose...
Mais, comme toujours en France, on va "faire des efforts" et tenter d'augmenter les ressources en termes de sécurité.
Le problème, c'est que tout ceci coûte cher, comme les billets de train d'ailleurs. Or, si la sécurité des personnes fait quand même partie des responsabilités de nos institutions, ce sont les entreprises qui doivent le mettre en œuvre.
C'est comme ça. Et donc, faut bien que quelqu'un paye.
Fastoche, suffit d'introduire (j'adore ce terme), une "taxe" de sécurité dans le prix du billet. Commissionable pour les agents de voyages ?
Pépy n'est pas contre.
Et le client est bien là pour payer, n'est-il pas, surtout lorsqu'il s'agit de sa propre sécurité.
Même si le train n'arrive pas forcément à l'heure…