Ce matin, à Abou Simbel, il y avait... très peu de monde. En majorité d'ailleurs, des citoyens du pays, venus sans doute comprendre leurs origines et célébrer, à leur manière, le berceau de notre culture du monde - DR : I. Rémih Wikimedia Commons
Ce matin, sur le coup de très de bonne heure, comme cela se produit deux fois par an, le soleil réveillant a glissé un œil malin à travers la porte du temple d'Abou Simbel, cette oeuvre gigantesque voulue et conçue par Ramses, le Pharaon.
De son rayon fripon, ce même soleil s'en est allé frapper droit au cœur de la statue de Pharaon, laquelle, faut-il vous le rappeler, est située tout au fond du monument et que c'est sacrément mariole de la part de ces Égyptiens d'il y a quelque 3 000 ans avant nous, d'avoir pu calculer exactement la trajectoire de la lumière.
Magique.
Il fut un temps, pas si lointain que ça, où les touristes venus du monde entier, piétinaient devant l'entrée du temple, afin d'assister à l'illumination du temple quasi divin...
Ce matin, il y avait... très peu de monde. En majorité d'ailleurs, des citoyens du pays, venus sans doute comprendre leurs origines et célébrer, à leur manière, le berceau de notre culture du monde.
Vous l'avez compris, je suis en Egypte, à l'invitation de l'Office du Tourisme Égyptien en France.
De son rayon fripon, ce même soleil s'en est allé frapper droit au cœur de la statue de Pharaon, laquelle, faut-il vous le rappeler, est située tout au fond du monument et que c'est sacrément mariole de la part de ces Égyptiens d'il y a quelque 3 000 ans avant nous, d'avoir pu calculer exactement la trajectoire de la lumière.
Magique.
Il fut un temps, pas si lointain que ça, où les touristes venus du monde entier, piétinaient devant l'entrée du temple, afin d'assister à l'illumination du temple quasi divin...
Ce matin, il y avait... très peu de monde. En majorité d'ailleurs, des citoyens du pays, venus sans doute comprendre leurs origines et célébrer, à leur manière, le berceau de notre culture du monde.
Vous l'avez compris, je suis en Egypte, à l'invitation de l'Office du Tourisme Égyptien en France.
L'organisme a convié quelques personnalités françaises, dont trois députés, membres de l'Association de l'Amitié franco-égyptienne... et quelques intellos égyptologues, passionnés, passionnants, des représentants de nos instances professionnelles, dont Gilbert Baladi qui semble connu dans la région tel le loup blanc (ou le scarabée d'or, au choix).
Sans oublier nous autres, journaleux de la presse pro.
Accessoirement et pour l'anecdote, ce bon Jack, patron de l'Institut du Monde Arabe à Paris, avait mandaté sa conseillère, accompagnée de quelques journalistes de la « grande presse », pour accompagner cette escapade... Toujours dans les bons coup, le fin matois !
Je l'écris tel que je le pense : ce pays est magique, en pleine évolution et représente encore une valeur indispensable à la compréhension de l'origine de la civilisation moderne.
Une gentillesse étonnante, de la part d'un peuple qui se fout comme de l'an quarante des poilus de toutes barbes et qui ne demande qu'à vivre tranquille, le long des berges du Nil, fleuve nourricier.
Et nos touristes ne viennent pas, me demandait benoîtement le directeur de l'un des nouveaux musées du Caire ? Pourquoi ont-ils peur, alors que nous mettons tout en oeuvre pour leur faire connaître tous les trésors du pays ?
Sans oublier nous autres, journaleux de la presse pro.
Accessoirement et pour l'anecdote, ce bon Jack, patron de l'Institut du Monde Arabe à Paris, avait mandaté sa conseillère, accompagnée de quelques journalistes de la « grande presse », pour accompagner cette escapade... Toujours dans les bons coup, le fin matois !
Je l'écris tel que je le pense : ce pays est magique, en pleine évolution et représente encore une valeur indispensable à la compréhension de l'origine de la civilisation moderne.
Une gentillesse étonnante, de la part d'un peuple qui se fout comme de l'an quarante des poilus de toutes barbes et qui ne demande qu'à vivre tranquille, le long des berges du Nil, fleuve nourricier.
Et nos touristes ne viennent pas, me demandait benoîtement le directeur de l'un des nouveaux musées du Caire ? Pourquoi ont-ils peur, alors que nous mettons tout en oeuvre pour leur faire connaître tous les trésors du pays ?
Et c'est vrai que côté musées, en Egypte on fait pas dans le détail. Outre le « vieux » musée du Caire, deux nouveaux (et gigantesques) musées ouvriront leurs portes dans les deux prochaines années, afin de présenter au monde des centaines de milliers de vestiges de l'ancienne civilisation...
La sécurité, me demanderez-vous ? Il semble que l'arrivée de Sissi (pas l'impératrice, le Maréchal) ait mis fin au chaos, selon l'expression des croyances de l'ancienne Egypte.
Il est vrai que je n'ai jamais vu autant de militaires habillés en soldats, armés et cagoulés, tant au Caire qu'à Louxor où nous terminons ce périple.
Et que, pour avoir interrogé des habitants, le Sissi et son armée, aidés depuis quelques temps par les « civils », remportent de vrais suffrages.
Pour nos députés, venus porter la bonne parole, il paraît indispensable que notre Quai d'Orsay à nous lève son « veto » dans les Conseils aux Voyageurs vers l'Egypte.
C'est vrai que je n'ai ressenti aucune crainte et qu'un dingue terroriste peut aussi bien se faire péter à Paris que dans la Vallée des Rois.
En assistant ce matin, à Abou Simbel, à l'illumination de Ramses, j'ai aussi pensé à ces vieilles croyances de l'ancien temps...
Après tout, les voies du Seigneur sont impénétrables, qu'on le nomme Râ, Dieu ou Allah...
L'Egypte attend !
La sécurité, me demanderez-vous ? Il semble que l'arrivée de Sissi (pas l'impératrice, le Maréchal) ait mis fin au chaos, selon l'expression des croyances de l'ancienne Egypte.
Il est vrai que je n'ai jamais vu autant de militaires habillés en soldats, armés et cagoulés, tant au Caire qu'à Louxor où nous terminons ce périple.
Et que, pour avoir interrogé des habitants, le Sissi et son armée, aidés depuis quelques temps par les « civils », remportent de vrais suffrages.
Pour nos députés, venus porter la bonne parole, il paraît indispensable que notre Quai d'Orsay à nous lève son « veto » dans les Conseils aux Voyageurs vers l'Egypte.
C'est vrai que je n'ai ressenti aucune crainte et qu'un dingue terroriste peut aussi bien se faire péter à Paris que dans la Vallée des Rois.
En assistant ce matin, à Abou Simbel, à l'illumination de Ramses, j'ai aussi pensé à ces vieilles croyances de l'ancien temps...
Après tout, les voies du Seigneur sont impénétrables, qu'on le nomme Râ, Dieu ou Allah...
L'Egypte attend !