Barack Obama est le premier Président américain à venir à Cuba depuis la Révolution de 1959 - DR : Wikipedia
Historique ? Certes.
Il aura fallu attendre quelque 88 ans avant qu’un Président américain ne vienne rendre visite à sa voisine cubaine.
Bon, c’est pas Monsieur Hulot, Barack, mais quand même : il vient avec toute sa petite famille, histoire de prendre quelques jours et surtout d’effacer enfin les remugles de cette sombre période de la Guerre Froide, où le monde a failli s’embraser une nouvelle fois.
Et c’est une bonne nouvelle pour le tourisme, secteur d’activité qui, avec la canne à sucre et le tabac, est la principale ressource économique de ce pays.
A condition toutefois que tout ceci ne soit pas un effet d’annonce, mais une véritable volonté d’ouverture… de part et d’autre !
Nous, en Europe, surement parce que nous ne sommes pas particulièrement farouches, ça fait quand même bien longtemps qu’on a oublié toutes ces vieilles histoires que même au collège, on a tendance à passer vite fait.
Et que depuis quelques temps déjà, les voyagistes européens ont repris des relations serrées avec la destination.
A tel point d’ailleurs que la demande croit d’année en année, et que les infrastructures hôtelières, faute d’investisseurs, demeurent encore très insuffisantes.
Il aura fallu attendre quelque 88 ans avant qu’un Président américain ne vienne rendre visite à sa voisine cubaine.
Bon, c’est pas Monsieur Hulot, Barack, mais quand même : il vient avec toute sa petite famille, histoire de prendre quelques jours et surtout d’effacer enfin les remugles de cette sombre période de la Guerre Froide, où le monde a failli s’embraser une nouvelle fois.
Et c’est une bonne nouvelle pour le tourisme, secteur d’activité qui, avec la canne à sucre et le tabac, est la principale ressource économique de ce pays.
A condition toutefois que tout ceci ne soit pas un effet d’annonce, mais une véritable volonté d’ouverture… de part et d’autre !
Nous, en Europe, surement parce que nous ne sommes pas particulièrement farouches, ça fait quand même bien longtemps qu’on a oublié toutes ces vieilles histoires que même au collège, on a tendance à passer vite fait.
Et que depuis quelques temps déjà, les voyagistes européens ont repris des relations serrées avec la destination.
A tel point d’ailleurs que la demande croit d’année en année, et que les infrastructures hôtelières, faute d’investisseurs, demeurent encore très insuffisantes.
Malheureusement, dans ce cas, ce sont souvent les Américains qui arrivent avec leurs gros dollars et leurs casinos.
Le problème à Cuba demeure cependant entier, alors que les libertés et les droits des citoyens en sont toujours réduits à leur plus extrême simple expression.
Si j’en crois les différentes dépêches de l'AFP, plusieurs dizaines de dissidents auraient été arrêtés juste avant l’arrivée d’Obama et de sa petite famille.
Dommage et inquiétant.
Pour ma part, je me suis rendu plusieurs fois à Cuba, du temps où Fidel tenait son île comme on serre la langouste (celle proposée par les habitants aux touristes) juste avant de la dépecer.
C’est une destination formidable, peuplée par des gens qui se foutent éperdument du capitalisme ou du communisme et qui n’aspirent qu’à vivre en harmonie dans un pays béni… par qui vous voulez !
Il est temps maintenant que les relations se civilisent. Et faut arrêter aussi cette hypocrisie qui consiste à dire "ok, on reprend des relations, mais doucement".
Parce que, du côté américain, c’est toujours l’embargo et la fréquentation touristique de l’île est toujours restreinte.
Le problème à Cuba demeure cependant entier, alors que les libertés et les droits des citoyens en sont toujours réduits à leur plus extrême simple expression.
Si j’en crois les différentes dépêches de l'AFP, plusieurs dizaines de dissidents auraient été arrêtés juste avant l’arrivée d’Obama et de sa petite famille.
Dommage et inquiétant.
Pour ma part, je me suis rendu plusieurs fois à Cuba, du temps où Fidel tenait son île comme on serre la langouste (celle proposée par les habitants aux touristes) juste avant de la dépecer.
C’est une destination formidable, peuplée par des gens qui se foutent éperdument du capitalisme ou du communisme et qui n’aspirent qu’à vivre en harmonie dans un pays béni… par qui vous voulez !
Il est temps maintenant que les relations se civilisent. Et faut arrêter aussi cette hypocrisie qui consiste à dire "ok, on reprend des relations, mais doucement".
Parce que, du côté américain, c’est toujours l’embargo et la fréquentation touristique de l’île est toujours restreinte.
Ça devrait changer, grâce à l’accord de libéralisation du ciel, signé récemment entre les deux pays.
Les compagnies américaines espèrent fortement se positionner sur ces liaisons et déjà, huit d’entre elles ont demandé des droits de trafic conséquents !
Ce qui à terme, devrait avoir une influence assez conséquente sur les tarifs en général, d’autant que si les projets hôteliers restent nombreux, il faudra encore attendre…
Et que, si la clientèle américaine est enfin autorisée à vacancer à Cuba, le dollar va vite remporter la faveur populaire.
Déjà d’ailleurs, les vacances d’Obama et de sa famille risquent de perturber fortement les vacances de nos paisibles touristes à nous qu’on a.
En même temps, si tout ceci permet à un peuple de recouvrer liberté, prospérité et joie de vivre, ça vaut quand même le coup !
Non ?
Les compagnies américaines espèrent fortement se positionner sur ces liaisons et déjà, huit d’entre elles ont demandé des droits de trafic conséquents !
Ce qui à terme, devrait avoir une influence assez conséquente sur les tarifs en général, d’autant que si les projets hôteliers restent nombreux, il faudra encore attendre…
Et que, si la clientèle américaine est enfin autorisée à vacancer à Cuba, le dollar va vite remporter la faveur populaire.
Déjà d’ailleurs, les vacances d’Obama et de sa famille risquent de perturber fortement les vacances de nos paisibles touristes à nous qu’on a.
En même temps, si tout ceci permet à un peuple de recouvrer liberté, prospérité et joie de vivre, ça vaut quand même le coup !
Non ?