C'était ce jeudi, finalement, une excellente journée, parce que j'ai pu découvrir, à travers deux personnages que je qualifierais d'atypiques, que le monde du tourisme, tous métiers confondus, est loin d'être fini en France.
Bien au contraire.
C'est d'ailleurs extrêmement plaisant, même si tout n'est pas, loin de là, gagné.
Premier personnage (par ordre d'arrivée en scène), Gilles Delaruelle. Toujours belle gueule, le look moins bling-bling que du temps de NF, puis d'Havas, plus calme mais au sourire toujours taquin, il a réussi à trouver une nouvelle idée qui ne parait pas, loin de là même, incongrue.
Entouré d'une mini-équipe (quasi tous issus de NF ou Havas), il vient de sortir le premier GDS low cost(Doyourtravel.com) permettant aux agences de voyages de proposer à moindre frais du "package dynamique" et de trouver un substitut aux baisses inéluctables de commissions (de la part des TO).
L'outil semble fiable, reste, (du moins pour l'instant) essentiellement réservé aux pros et présente, je crois pour la première fois, une réponse aux mutations du monde du voyage en France… et très certainement dans le monde. (Voir l'article en UNE).
Je reste encore sceptique quant à la rentabilité de la chose, mais, connaissant un peu Delaruelle, j'aurais tendance à avoir confiance…
Faudra sûrement aussi avoir une confiance absolue dans les réceptifs "sélectionnés" car, au moindre faux pas, le marché sera impitoyable et forcément, y' aura de la concurrence !
Et les commissions mirobolantes avec...
Bien au contraire.
C'est d'ailleurs extrêmement plaisant, même si tout n'est pas, loin de là, gagné.
Premier personnage (par ordre d'arrivée en scène), Gilles Delaruelle. Toujours belle gueule, le look moins bling-bling que du temps de NF, puis d'Havas, plus calme mais au sourire toujours taquin, il a réussi à trouver une nouvelle idée qui ne parait pas, loin de là même, incongrue.
Entouré d'une mini-équipe (quasi tous issus de NF ou Havas), il vient de sortir le premier GDS low cost(Doyourtravel.com) permettant aux agences de voyages de proposer à moindre frais du "package dynamique" et de trouver un substitut aux baisses inéluctables de commissions (de la part des TO).
L'outil semble fiable, reste, (du moins pour l'instant) essentiellement réservé aux pros et présente, je crois pour la première fois, une réponse aux mutations du monde du voyage en France… et très certainement dans le monde. (Voir l'article en UNE).
Je reste encore sceptique quant à la rentabilité de la chose, mais, connaissant un peu Delaruelle, j'aurais tendance à avoir confiance…
Faudra sûrement aussi avoir une confiance absolue dans les réceptifs "sélectionnés" car, au moindre faux pas, le marché sera impitoyable et forcément, y' aura de la concurrence !
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XL Airways est en vente … aux enchères !
Second personnage, rencontré toujours hier, Laurent Magnin, confirmé dans son poste et titre de Président de XL Airways France.
Personnage pour lequel j'ai beaucoup d'affection (je l'ai dit, je ne suis pas objectif !).
Magnin aura, depuis que je le connais, toujours eu le cerveau bouillonnant (école Maillot, peut-être) et une certaine avance par rapport à ses compétiteurs.
D'abord, Lolo avec son culot et son obstination, aura réussi le tour de force de séduire ses nouveaux actionnaires, des gens qui, de leur propre aveu, n'ont aucun état d'âme et pour qui, un Euro, c'est un Euro. Ou ça passe, ou on change de tête, pas d'alternative.
Son modèle long courrier low cost a séduit et c'est une bonne chose, parce que c'est la réalité.
XL a, en même temps, les moyens et surtout la structure pour cette stratégie, ce que n'ont pas forcément de "plus grosses compagnies".
De plus, et c'est là que ce PDG atypique marque un sérieux point, il veut aussi offrir aux TO une alternative "sans risques" en mettant à dispo une compagnie qui ne cherche pas à tout prix les affrètements "à risque" … mais en offrant des tarifs compétitifs.
D'ailleurs, il souligne avec lucidité que les TO qui se portent plutôt bien, style Asia ou Voyageurs du Monde (non, j'ai pas écrit VdM et je ne suis pas payé à la ligne), n'ont jamais pris le moindre risque aérien et ne se sont jamais retrouvés avec sur les bras des places vides dans les avions !
Bon, d'accord, il lui faudra plus d'avions, mais l'actionnaire qui n'a pas d'états d'âme semble disposé à les lui accorder.
Reste à savoir comment réagira le marché, tant pour Delaruelle que pour Magnin. Si le premier arrive à conclure avec les Réseaux (excepté TourCom qui n'en veut pas) et avec pas mal de TO, c'est intéressant.
Quant à Magnin, il est condamné à poursuivre sa saine gestion. Sinon, les têtes (normal) voleront !
Personnage pour lequel j'ai beaucoup d'affection (je l'ai dit, je ne suis pas objectif !).
Magnin aura, depuis que je le connais, toujours eu le cerveau bouillonnant (école Maillot, peut-être) et une certaine avance par rapport à ses compétiteurs.
D'abord, Lolo avec son culot et son obstination, aura réussi le tour de force de séduire ses nouveaux actionnaires, des gens qui, de leur propre aveu, n'ont aucun état d'âme et pour qui, un Euro, c'est un Euro. Ou ça passe, ou on change de tête, pas d'alternative.
Son modèle long courrier low cost a séduit et c'est une bonne chose, parce que c'est la réalité.
XL a, en même temps, les moyens et surtout la structure pour cette stratégie, ce que n'ont pas forcément de "plus grosses compagnies".
De plus, et c'est là que ce PDG atypique marque un sérieux point, il veut aussi offrir aux TO une alternative "sans risques" en mettant à dispo une compagnie qui ne cherche pas à tout prix les affrètements "à risque" … mais en offrant des tarifs compétitifs.
D'ailleurs, il souligne avec lucidité que les TO qui se portent plutôt bien, style Asia ou Voyageurs du Monde (non, j'ai pas écrit VdM et je ne suis pas payé à la ligne), n'ont jamais pris le moindre risque aérien et ne se sont jamais retrouvés avec sur les bras des places vides dans les avions !
Bon, d'accord, il lui faudra plus d'avions, mais l'actionnaire qui n'a pas d'états d'âme semble disposé à les lui accorder.
Reste à savoir comment réagira le marché, tant pour Delaruelle que pour Magnin. Si le premier arrive à conclure avec les Réseaux (excepté TourCom qui n'en veut pas) et avec pas mal de TO, c'est intéressant.
Quant à Magnin, il est condamné à poursuivre sa saine gestion. Sinon, les têtes (normal) voleront !