Pour le moment, il n’y a eu aucune rencontre entre Laurent Magnin et la direction d’Air France - Photo CE
Le farceur a certainement voulu faire faire quelques bonds de colère à Jean-Paul Dubreuil, président d’Air Caraïbes/French Blue, avec cette saillie transmise à l’AFP (et reprise par bon nombre de confrères).
Laurent Magnin, patron de XL Airways, a lancé à la cantonade : « Jean-Marc Janaillac, si tu veux discuter, je t’attends autour d’une table », cite notre confrère Libération.
Phrase qu’il m’a confirmé lors de notre entretien lundi 17 octobre 2016 en fin de journée…
Bien évidemment, Frédéric Gagey, rencontré la semaine dernière, ne moufte surtout pas.
Mais, selon une source très proche du dossier, au cours d’une discussion interne, a bien confirmé que le lancement (par Air France, ndDG), d’une filiale long-courrier low-cost, « c’est maintenant ou jamais » !
Pour le moment, il n’y a eu aucune rencontre entre Laurent Magnin et la direction d’Air France.
D’ailleurs, le patron de XL confirme être quasiment en phase terminale, après avoir rencontré bon nombre de gens sérieux mais sans argent ou de margoulins friqués mais peu fiables... (Sic)
Nous en saurons davantage dans très peu de temps. Car, pour Magnin, le temps lui est aussi compté, malgré les résultats positifs que le diable de bonhomme a réussi à dégager dans un environnement aérien, économique et politique extrêmement tendu.
Laurent Magnin, patron de XL Airways, a lancé à la cantonade : « Jean-Marc Janaillac, si tu veux discuter, je t’attends autour d’une table », cite notre confrère Libération.
Phrase qu’il m’a confirmé lors de notre entretien lundi 17 octobre 2016 en fin de journée…
Bien évidemment, Frédéric Gagey, rencontré la semaine dernière, ne moufte surtout pas.
Mais, selon une source très proche du dossier, au cours d’une discussion interne, a bien confirmé que le lancement (par Air France, ndDG), d’une filiale long-courrier low-cost, « c’est maintenant ou jamais » !
Pour le moment, il n’y a eu aucune rencontre entre Laurent Magnin et la direction d’Air France.
D’ailleurs, le patron de XL confirme être quasiment en phase terminale, après avoir rencontré bon nombre de gens sérieux mais sans argent ou de margoulins friqués mais peu fiables... (Sic)
Nous en saurons davantage dans très peu de temps. Car, pour Magnin, le temps lui est aussi compté, malgré les résultats positifs que le diable de bonhomme a réussi à dégager dans un environnement aérien, économique et politique extrêmement tendu.
Dominique Gobert et chien Charly
En même temps, il y aurait une totale cohérence dans un tel rapprochement.
Encore qu’une alliance entre Corsair et XL Airways aurait eu sûrement plus de panache, tout en gardant la même logique. Mais, apparemment, il semble que cela ne se fera pas…
A moins que le Basque Bondissant et le Rockeur Planant n’aient décidé de jouer un bon tour à la communauté aérienne française ?
Après tout, Dubreuil avait eu la même idée, tentant désespérément de mettre la main sur toutes les compagnies françaises qui se présentaient.
Corsair comme XL avaient été approchées de très près. Le seul problème étant que Dubreuil voulait le beurre, l’argent du beurre… et la culotte de la crémière !
Dommage, il y avait une véritable stratégie, tant économique que politique pour le pavillon français.
Est-il vraiment trop tard ? Je ne le pense pas. Connaissant un tout petit peu la prudence de Janaillac mais aussi son désir de réussir là où beaucoup ont échoué, il ne parait pas impossible que lors de sa présentation du plan d’Air France pour la reconquête, le 2 novembre prochain, il nous sorte quelques lapins du chapeau ?
Encore qu’une alliance entre Corsair et XL Airways aurait eu sûrement plus de panache, tout en gardant la même logique. Mais, apparemment, il semble que cela ne se fera pas…
A moins que le Basque Bondissant et le Rockeur Planant n’aient décidé de jouer un bon tour à la communauté aérienne française ?
Après tout, Dubreuil avait eu la même idée, tentant désespérément de mettre la main sur toutes les compagnies françaises qui se présentaient.
Corsair comme XL avaient été approchées de très près. Le seul problème étant que Dubreuil voulait le beurre, l’argent du beurre… et la culotte de la crémière !
Dommage, il y avait une véritable stratégie, tant économique que politique pour le pavillon français.
Est-il vraiment trop tard ? Je ne le pense pas. Connaissant un tout petit peu la prudence de Janaillac mais aussi son désir de réussir là où beaucoup ont échoué, il ne parait pas impossible que lors de sa présentation du plan d’Air France pour la reconquête, le 2 novembre prochain, il nous sorte quelques lapins du chapeau ?
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Et que l’arrivée d’Air France au sein de XL Airways ne serait pas si incongrue que ça. Loin de là, même.
Pour tout dire, ce serait même d’une logique et d’une cohérence totale.
Du coup, Air France réglerait, du moins en grande partie, son problème de court-courrier, grâce à transavia en partie et pourrait enfin jouer dans la cour du low-cost long-courrier grâce à XL. Et comme le disait Gagey, « c’est maintenant ou jamais ». Les Norwegian et autre Eurowings n’ont pas attendu pour porter le fer là où ça fait mal.
Air France, toujours sure d’elle, empêtrée aussi dans ses problèmes de coûts, dans ses problèmes sociaux, a attendu. L’heure est maintenant à l’action et quand passent les cigognes, il faut prendre le vol…
A condition, bien sûr, que ce soient les dirigeants qui décident et pas les syndicats… ce qui est loin d’être gagné !
Pour tout dire, ce serait même d’une logique et d’une cohérence totale.
Du coup, Air France réglerait, du moins en grande partie, son problème de court-courrier, grâce à transavia en partie et pourrait enfin jouer dans la cour du low-cost long-courrier grâce à XL. Et comme le disait Gagey, « c’est maintenant ou jamais ». Les Norwegian et autre Eurowings n’ont pas attendu pour porter le fer là où ça fait mal.
Air France, toujours sure d’elle, empêtrée aussi dans ses problèmes de coûts, dans ses problèmes sociaux, a attendu. L’heure est maintenant à l’action et quand passent les cigognes, il faut prendre le vol…
A condition, bien sûr, que ce soient les dirigeants qui décident et pas les syndicats… ce qui est loin d’être gagné !