Compagnies aériennes en profond désaccord avec les aéroports, agences de voyages manipulées par leurs réseaux en antagonie profonde avec leurs fournisseurs, mais où va-t-on ? - DR : Fraport AG ; Stefan Rebscher
Comme chaque année, c'était la traditionnelle assemblée générale du BAR (Board Airlines Representatives), qui n'a rien à voir avec les bistrots qui ont tendance à se diluer, telles les peaux de chagrin du vieux Balzac.
Non, pour ceux qui ne savent pas encore (et j'en connais), ce sont les représentants de toutes ces compagnies aériennes qui opèrent en France.
Et qui, accessoirement, font partie intégrante de la chaîne industrielle du tourisme.
Pour tout vous dire, j'aime bien cette manifestation parce que, systématiquement, ce sont toujours les mêmes problèmes qui réapparaissent d'une année sur l'autre… sans jamais trouver de réponse concrète.
Compagnies aériennes confrontées à la pénurie de passagers et surtout aux relations extrêmement délicates avec les aéroports, voyagistes qui ne savent pas trop comment amadouer les compagnies, distribution du tourisme qui ne sait plus trop comment gérer tout ça.
Un mélange particulièrement intéressant, d'autant que les intervenants sont tous de grande qualité.
Non, pour ceux qui ne savent pas encore (et j'en connais), ce sont les représentants de toutes ces compagnies aériennes qui opèrent en France.
Et qui, accessoirement, font partie intégrante de la chaîne industrielle du tourisme.
Pour tout vous dire, j'aime bien cette manifestation parce que, systématiquement, ce sont toujours les mêmes problèmes qui réapparaissent d'une année sur l'autre… sans jamais trouver de réponse concrète.
Compagnies aériennes confrontées à la pénurie de passagers et surtout aux relations extrêmement délicates avec les aéroports, voyagistes qui ne savent pas trop comment amadouer les compagnies, distribution du tourisme qui ne sait plus trop comment gérer tout ça.
Un mélange particulièrement intéressant, d'autant que les intervenants sont tous de grande qualité.
Ainsi, durant cette dernière séance, Jean-François Rial, provocateur et néanmoins lucide, s'est fendu d'une analyse assez pertinente sur le métier en général, la montée "fictive" de la distribution web et surtout la valeur ajoutée que recherchait le client.
Un grand moment, d'autant que pour remettre les choses à leur place, il martèle ce en quoi il croit profondément : le client fera son choix en fonction du service que lui apportera le prestataire.
Il va plus loin, le bougre, dans cette analyse, en prédisant que "l'heure de vérité" a quasi sonné, non seulement pour les voyagistes qui ne veulent pas apporter une véritable valeur ajoutée dans leur production, mais également pour les agences de voyages, qui, inlassablement, diminuent de jour en jour, ajoutant pour faire bon poids que même les réceptifs tentaient de jouer les voyagistes.
Du côté des compagnies aériennes, au langage moins provocateur mais tout aussi vindicatif, c'est du quasi semblable. "Nous sommes assaillies de taxes, diverses et variées, et les aéroports nous ponctionnent le peu que nous arrivons à dégager".
Un grand moment, d'autant que pour remettre les choses à leur place, il martèle ce en quoi il croit profondément : le client fera son choix en fonction du service que lui apportera le prestataire.
Il va plus loin, le bougre, dans cette analyse, en prédisant que "l'heure de vérité" a quasi sonné, non seulement pour les voyagistes qui ne veulent pas apporter une véritable valeur ajoutée dans leur production, mais également pour les agences de voyages, qui, inlassablement, diminuent de jour en jour, ajoutant pour faire bon poids que même les réceptifs tentaient de jouer les voyagistes.
Du côté des compagnies aériennes, au langage moins provocateur mais tout aussi vindicatif, c'est du quasi semblable. "Nous sommes assaillies de taxes, diverses et variées, et les aéroports nous ponctionnent le peu que nous arrivons à dégager".
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Ce à quoi les aéroports répondent que, eux aussi ont des charges, des taxes et que la vie est loin d'être parfaite.
Ce qui est totalement vrai, sinon ça se saurait depuis longtemps…
Certes, le monde des Bisounours est périmé depuis longtemps, hélas.
Mais, au-delà du monde des affaires, qui ne valent d'ailleurs que ce que l'on veut bien leur accorder de valeur, ne pourrait-on pas faire jouer ce qui nous différencie, nous humains, de cette intelligence "artificielle" et robotique, laquelle, selon Rial, n'a de consistance que la cervelle d'un moineau.
Parce que, finalement, si l'on y réfléchit une toute petite seconde, les aéroports, sans aéroplanes, ne valent pas tripette.
Et pour ce qui est de récupérer taxes et autres caisses doubles, macache Bonnot. Quant aux aéroplanes, s'ils veulent atterrir, faut bien au moins une petite piste de rien du tout, assortie d'une station-service et d'une échelle pour faire descendre les passagers.
Des passagers qui seraient fournis par des agences de voyages qui les auraient achetés auprès des voyagistes producteurs.
La chaîne infernale en quelque sorte, mais dont le moindre maillon brisé peut conduire à un bouleversement profond…
Ce qui nous pend au nez comme un sifflet de deux ronds…
Ce qui est totalement vrai, sinon ça se saurait depuis longtemps…
Certes, le monde des Bisounours est périmé depuis longtemps, hélas.
Mais, au-delà du monde des affaires, qui ne valent d'ailleurs que ce que l'on veut bien leur accorder de valeur, ne pourrait-on pas faire jouer ce qui nous différencie, nous humains, de cette intelligence "artificielle" et robotique, laquelle, selon Rial, n'a de consistance que la cervelle d'un moineau.
Parce que, finalement, si l'on y réfléchit une toute petite seconde, les aéroports, sans aéroplanes, ne valent pas tripette.
Et pour ce qui est de récupérer taxes et autres caisses doubles, macache Bonnot. Quant aux aéroplanes, s'ils veulent atterrir, faut bien au moins une petite piste de rien du tout, assortie d'une station-service et d'une échelle pour faire descendre les passagers.
Des passagers qui seraient fournis par des agences de voyages qui les auraient achetés auprès des voyagistes producteurs.
La chaîne infernale en quelque sorte, mais dont le moindre maillon brisé peut conduire à un bouleversement profond…
Ce qui nous pend au nez comme un sifflet de deux ronds…