Le monde bouge, la France devrait aussi bouger, malgré les paroles rassurantes de nos gouvernants - Copie écran Nuit Debout
Et les premiers à se plaindre sont les hôteliers, qui voient leur chiffre d'affaire s'effondrer.
Déjà, c'était pas brillant, les touristes renâclant de plus en plus à fréquenter des destinations prises entre attentas, crise économique ou mouvements sociaux.
Et pourtant, le monde bouge, la France devrait aussi bouger, malgré les paroles rassurantes de nos gouvernants qui clament à cors (de pied) et à cris que "tout va mieux" (sic).
Dans son dernier commentaire, mon bon Rick à moi que j'ai écrit : "… nous ne sommes pas loin de vivre, en plus moderne, la révolution industrielle du début de siècle". Je le crois bien volontiers et j'aurais aussi tendance à rajouter une "révolution culturelle indispensable à la bonne santé du monde".
Je ne me suis pas rendu Place de la République la nuit. Je n'aime pas la foule et je n'aime pas Finkielkraut.
Déjà, c'était pas brillant, les touristes renâclant de plus en plus à fréquenter des destinations prises entre attentas, crise économique ou mouvements sociaux.
Et pourtant, le monde bouge, la France devrait aussi bouger, malgré les paroles rassurantes de nos gouvernants qui clament à cors (de pied) et à cris que "tout va mieux" (sic).
Dans son dernier commentaire, mon bon Rick à moi que j'ai écrit : "… nous ne sommes pas loin de vivre, en plus moderne, la révolution industrielle du début de siècle". Je le crois bien volontiers et j'aurais aussi tendance à rajouter une "révolution culturelle indispensable à la bonne santé du monde".
Je ne me suis pas rendu Place de la République la nuit. Je n'aime pas la foule et je n'aime pas Finkielkraut.
En revanche, et même si l'arrivée des vacances d'été se profilant à l'horizon, ce qui devrait rassurer les craintus de tous poils, j'éprouve une réelle amitié pour ce mouvement.
Je ne résiste pas à citer quasi in extenso, un texte relevé dans l'un des médias de ce mouvement, La Gazette Debout.
Je le trouve brillant. Il reflète l'état d'esprit de tout un peuple, pas nécessairement jeune, pas nécessairement révolutionnaire. Juste la réalité. La jeune auteure (ben oui, faut un "e" au féminin) n'est pas si jeune. Mais tellement vraie.
Et je lui laisse avec un plaisir évident la parole, elle qui écrit à ses parents qui ont contribué à créer cette société qui devient obsolète !
"Ils ont les yeux rivés sur BFM, iTELE ou TF1. Ils n’ont jamais mis les pieds place de la République depuis le 31mars, date de naissance de la Nuit Debout. Ils vivent en province mais aussi à Paris et s’inquiètent pour moi.
« Fais bien attention à toi. La Nuit Debout c’est dangereux ».
Ma mère fait des cauchemars, m’imagine étouffée par un nuage de bombes lacrymogènes, molestée par des casseurs et emmenée au poste par les CRS.
Je ne résiste pas à citer quasi in extenso, un texte relevé dans l'un des médias de ce mouvement, La Gazette Debout.
Je le trouve brillant. Il reflète l'état d'esprit de tout un peuple, pas nécessairement jeune, pas nécessairement révolutionnaire. Juste la réalité. La jeune auteure (ben oui, faut un "e" au féminin) n'est pas si jeune. Mais tellement vraie.
Et je lui laisse avec un plaisir évident la parole, elle qui écrit à ses parents qui ont contribué à créer cette société qui devient obsolète !
"Ils ont les yeux rivés sur BFM, iTELE ou TF1. Ils n’ont jamais mis les pieds place de la République depuis le 31mars, date de naissance de la Nuit Debout. Ils vivent en province mais aussi à Paris et s’inquiètent pour moi.
« Fais bien attention à toi. La Nuit Debout c’est dangereux ».
Ma mère fait des cauchemars, m’imagine étouffée par un nuage de bombes lacrymogènes, molestée par des casseurs et emmenée au poste par les CRS.
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Je tente de la rassurer. « Promis Maman, je pars avant minuit ». Telle Cendrillon dans son carrosse, j’attrape le dernier métro pour rentrer bien au chaud. Grappiller quelques heures de sommeil histoire d’être en forme pour travailler le lendemain.
Car oui, je travaille, comme bon nombre de Nuitards qui viennent ici tous les soirs. Nous ne sommes pas que des hippies, des chômeurs ou des étudiants. Certains d’entre nous ont un job et même parfois excellent.
La plupart sont parfaitement intégrés à la société et bon nombre n’ont jamais milité. Tout juste se tiennent-ils informés de l’actualité, histoire d’éblouir leur auditoire pendant les dîners. Vous pourrez les retrouver au théâtre le lendemain soir, à la table d’un bistrot ce week-end, à la caisse du Monoprix le samedi, devant la machine à café lundi matin.
Mais aujourd’hui, ils sont fatigués, lassés de cette société qui nous intime l’ordre de consommer pour exister. Épuisés par un gouvernement qui ne protège plus que les puissants. Inquiets pour la planète et l’avenir de leurs enfants.
Alors comme moi, ils viennent ici, place de la République, se nourrir d’utopies. Faire le plein d’enthousiasme, de solidarité. Échanger avec des personnes que jamais nous n’aurions pu rencontrer.
Réfléchir. Et rêver le temps d’une soirée.
Tout comme moi, ces nuitards partent avant minuit ; la fin officielle de l’autorisation préfectorale. L’heure à laquelle des ombres maléfiques s’allongent sur la place. L’heure à laquelle le carrosse se transforme en citrouille.
Alors mes chers parents, je voulais vous rassurer. Il n’y a pas lieu de vous inquiéter car je vous le promets, je rentre avant minuit".
Tout est dit ! CGT, Medef et politiques peuvent aller se faire voir !
Et moi, je vais rêver...
Car oui, je travaille, comme bon nombre de Nuitards qui viennent ici tous les soirs. Nous ne sommes pas que des hippies, des chômeurs ou des étudiants. Certains d’entre nous ont un job et même parfois excellent.
La plupart sont parfaitement intégrés à la société et bon nombre n’ont jamais milité. Tout juste se tiennent-ils informés de l’actualité, histoire d’éblouir leur auditoire pendant les dîners. Vous pourrez les retrouver au théâtre le lendemain soir, à la table d’un bistrot ce week-end, à la caisse du Monoprix le samedi, devant la machine à café lundi matin.
Mais aujourd’hui, ils sont fatigués, lassés de cette société qui nous intime l’ordre de consommer pour exister. Épuisés par un gouvernement qui ne protège plus que les puissants. Inquiets pour la planète et l’avenir de leurs enfants.
Alors comme moi, ils viennent ici, place de la République, se nourrir d’utopies. Faire le plein d’enthousiasme, de solidarité. Échanger avec des personnes que jamais nous n’aurions pu rencontrer.
Réfléchir. Et rêver le temps d’une soirée.
Tout comme moi, ces nuitards partent avant minuit ; la fin officielle de l’autorisation préfectorale. L’heure à laquelle des ombres maléfiques s’allongent sur la place. L’heure à laquelle le carrosse se transforme en citrouille.
Alors mes chers parents, je voulais vous rassurer. Il n’y a pas lieu de vous inquiéter car je vous le promets, je rentre avant minuit".
Tout est dit ! CGT, Medef et politiques peuvent aller se faire voir !
Et moi, je vais rêver...