Ainsi, un quart des agences participant à notre sondage répond que les produits des TO sont de moins en moins indispensables… tandis que plus de 15% n'en ont besoin que "dans certains cas" ! © kmit - Fotolia.com
Très étonnant notre sondage, surtout après ce grand patacaisse qui a agité (et qui continue d'ailleurs) le monde de la distribution face aux tour-opérateurs.
Je ne vous rappelle pas, vous avez encore un peu de mémoire, la crise suscitée par le plus grand réseau de France (ouaip !), Selectour Afat qui voulait et veut toujours, référencer ses fournisseurs en les commissionnant sur une base TTC. Je fais court, on en a suffisamment parlé.
Les TO "modestes" (c'est pas péjoratif, c'est juste pour comparer face aux gros industriels), craignant de voir leurs produits rester dans les placards pour cause de non-distribution, ont signé. Pas tous, mais beaucoup…
Mais les gros du bide ne l'ont pas vu ainsi et se sont révoltés, à tel point que le réseau de France premier (ça change, il parait que je répète) a avalé la boulette, s'est sérieusement castagné en interne et finalement reculé sur ses prétentions…
Parce que, semble-t-il, le réseau de distributeurs ne pouvait pas se passer des produits fournis par les tour-opérateurs !
C'est ainsi. Mais ce n'est pas tout à fait ce que reflète notre sondage. Car, si 41% des agences de voyages répondent qu'effectivement, ils ne peuvent pas se passer des produits des TO, la proportion de ceux qui peuvent "faire sans" parait singulièrement étrange…
Ainsi, un quart des agences participant à notre sondage répond que les produits des TO sont de moins en moins indispensables… tandis que plus de 15% n'en ont besoin que "dans certains cas" !
Je ne vous rappelle pas, vous avez encore un peu de mémoire, la crise suscitée par le plus grand réseau de France (ouaip !), Selectour Afat qui voulait et veut toujours, référencer ses fournisseurs en les commissionnant sur une base TTC. Je fais court, on en a suffisamment parlé.
Les TO "modestes" (c'est pas péjoratif, c'est juste pour comparer face aux gros industriels), craignant de voir leurs produits rester dans les placards pour cause de non-distribution, ont signé. Pas tous, mais beaucoup…
Mais les gros du bide ne l'ont pas vu ainsi et se sont révoltés, à tel point que le réseau de France premier (ça change, il parait que je répète) a avalé la boulette, s'est sérieusement castagné en interne et finalement reculé sur ses prétentions…
Parce que, semble-t-il, le réseau de distributeurs ne pouvait pas se passer des produits fournis par les tour-opérateurs !
C'est ainsi. Mais ce n'est pas tout à fait ce que reflète notre sondage. Car, si 41% des agences de voyages répondent qu'effectivement, ils ne peuvent pas se passer des produits des TO, la proportion de ceux qui peuvent "faire sans" parait singulièrement étrange…
Ainsi, un quart des agences participant à notre sondage répond que les produits des TO sont de moins en moins indispensables… tandis que plus de 15% n'en ont besoin que "dans certains cas" !
Et 15% affirment ne plus en avoir besoin du tout, puisqu'ils "produisent eux-mêmes !
Sur presque 700 votants, le résultat n'est pas négligeable.
Serait-ce à dire que, hormis les produits "industriels" fournis par les TUI, Thomas Cook ou Look, point besoin de rémunérer un fournisseur qui ne fera pas "mieux" que les agences de voyages ?
Une agence de voyage, associée à un réceptif un peu débrouillard arrivera-t-elle à séduire son client mieux qu'une institution spécialisée ? Faut croire, dans la mesure où ce sont quand même quasi 40% de nos votants qui paraissent pouvoir se passer, dans une certaine mesure, des produits concoctés par les TO.
Après tout, pourquoi pas. J'avoue être quand même un peu sceptique, sans vouloir aucunement dénigrer le professionnalisme des agences de voyages, bien au contraire… Mais le monde est vaste, les destinations très différentes.
En clair, il me semble que vendre un produit, un rêve comme le disent beaucoup, mérite envers son client de posséder certaines connaissances.
Envoyer d'avides vacanciers vers des contrées telles que la Birmanie, (c'est juste un exemple, vous prenez la destination lointaine que vous voulez) mérite quand même une certaine connaissance. Même si vous disposez d'un réceptif "réputé". Et j'avoue que j'aurais davantage tendance à faire confiance à un "producteur" plutôt qu'à un distributeur.
Sur presque 700 votants, le résultat n'est pas négligeable.
Serait-ce à dire que, hormis les produits "industriels" fournis par les TUI, Thomas Cook ou Look, point besoin de rémunérer un fournisseur qui ne fera pas "mieux" que les agences de voyages ?
Une agence de voyage, associée à un réceptif un peu débrouillard arrivera-t-elle à séduire son client mieux qu'une institution spécialisée ? Faut croire, dans la mesure où ce sont quand même quasi 40% de nos votants qui paraissent pouvoir se passer, dans une certaine mesure, des produits concoctés par les TO.
Après tout, pourquoi pas. J'avoue être quand même un peu sceptique, sans vouloir aucunement dénigrer le professionnalisme des agences de voyages, bien au contraire… Mais le monde est vaste, les destinations très différentes.
En clair, il me semble que vendre un produit, un rêve comme le disent beaucoup, mérite envers son client de posséder certaines connaissances.
Envoyer d'avides vacanciers vers des contrées telles que la Birmanie, (c'est juste un exemple, vous prenez la destination lointaine que vous voulez) mérite quand même une certaine connaissance. Même si vous disposez d'un réceptif "réputé". Et j'avoue que j'aurais davantage tendance à faire confiance à un "producteur" plutôt qu'à un distributeur.
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En même temps, le client qui choisit son périple sur internet ne se pose même pas la question…
Et il semble de plus en plus vrai que l'originalité proposée par les voyagistes sur de grandes destinations n'est plus tellement de mise, si je puis reprendre le titre de l'étude de Cédric Leclercq.
Le client a bien changé. Le TO tente d'évoluer en se consacrant aussi à sa propre distribution. Après tout, le distributeur peut aussi tenter de se prendre pour un producteur…
Viendra forcément le moment de faire les comptes.
Optimiste de nature, je pourrais cependant être inquiet… pour les uns et les autres !
Et il semble de plus en plus vrai que l'originalité proposée par les voyagistes sur de grandes destinations n'est plus tellement de mise, si je puis reprendre le titre de l'étude de Cédric Leclercq.
Le client a bien changé. Le TO tente d'évoluer en se consacrant aussi à sa propre distribution. Après tout, le distributeur peut aussi tenter de se prendre pour un producteur…
Viendra forcément le moment de faire les comptes.
Optimiste de nature, je pourrais cependant être inquiet… pour les uns et les autres !