La Médiation Tourisme et Voyage compte désormais trois nouveaux membres : le SCARA, easyJet et Aéroports de Paris. DR
Lorsque le SNAV, le SETO et la FNAM décidèrent de créer un organisme de médiation pour résoudre les litiges après l'éruption du volcan islandais, les professionnels du tourisme étaient plutôt méfiants.
Certains redoutaient une explosion des recours et des contestations de leurs clients.
Mais force est de constater qu'après 18 mois de travail, le bilan est très positif.
Si bien que trois nouveaux opérateurs rejoignent aujourd'hui la médiation : le syndicat des compagnies aériennes autonomes françaises (SCARA), EasyJet et Aéroports de Paris (ADP).
Grâce à l'arrivée de ces nouveaux partenaires, la Médiation Tourisme et Voyage (MTV) couvre désormais 85% du trafic aérien en France.
Une bonne chose, lorsqu'on sait que la majorité des dossiers portent justement sur les compagnies aériennes.
Reste à convaincre le BAR de s'associer à la démarche pour que la médiation soit exhaustive, du moins sur le marché français.
Certains redoutaient une explosion des recours et des contestations de leurs clients.
Mais force est de constater qu'après 18 mois de travail, le bilan est très positif.
Si bien que trois nouveaux opérateurs rejoignent aujourd'hui la médiation : le syndicat des compagnies aériennes autonomes françaises (SCARA), EasyJet et Aéroports de Paris (ADP).
Grâce à l'arrivée de ces nouveaux partenaires, la Médiation Tourisme et Voyage (MTV) couvre désormais 85% du trafic aérien en France.
Une bonne chose, lorsqu'on sait que la majorité des dossiers portent justement sur les compagnies aériennes.
Reste à convaincre le BAR de s'associer à la démarche pour que la médiation soit exhaustive, du moins sur le marché français.
Un bilan positif pour le premier semestre 2013
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Dès sa première année d'activité, l'équipe de Jean-Pierre Teyssier, le médiateur, a traité tous les litiges soumis à son jugement et proposé un avis accepté par près de 84% des professionnels et clients.
Sur le premier semestre 2013, le nombre de saisines a augmenté de 86%, avec une forte baisse de dossiers irrecevables. "Nous nous efforçons de leur répondre dans les 60 jours, alors que la directive européenne en impose 90" précise Jean-Pierre Teyssier.
Les avis rendus sont acceptés à 80%, preuve que l'autorité du médiateur est reconnue et acceptée par les consommateurs comme par les agences de voyages.
Les sommes reçues par les clients restent assez modestes, de l'ordre d'une centaine d'euros.
Si le service est gratuit pour les clients, les agences doivent en revanche débourser 60 euros de frais de dossier, qu'elles peuvent partager avec les différents prestataires de service impliqués dans le conflit.
Au total, le budget de fonctionnement de la médiation s'élève à 150 000 euros, partagés entre les trois membres fondateurs : SNAV, SETO et FNAM.
"Ce système répond à la fois aux exigences de Bruxelles, aux besoins des consommateurs, et aux intérêts des professionnels" confirme Georges Colson, le président du MTV.
Cette médiation pourrait notamment jouer un rôle dans le projet de loi relatif à la consommation, qui instaurerait des "class actions" à la française.
Il permettrait notamment d'alléger les tribunaux en incitant les consommateurs à passer devant un médiateur avant de se tourner vers la justice.
Sur le premier semestre 2013, le nombre de saisines a augmenté de 86%, avec une forte baisse de dossiers irrecevables. "Nous nous efforçons de leur répondre dans les 60 jours, alors que la directive européenne en impose 90" précise Jean-Pierre Teyssier.
Les avis rendus sont acceptés à 80%, preuve que l'autorité du médiateur est reconnue et acceptée par les consommateurs comme par les agences de voyages.
Les sommes reçues par les clients restent assez modestes, de l'ordre d'une centaine d'euros.
Si le service est gratuit pour les clients, les agences doivent en revanche débourser 60 euros de frais de dossier, qu'elles peuvent partager avec les différents prestataires de service impliqués dans le conflit.
Au total, le budget de fonctionnement de la médiation s'élève à 150 000 euros, partagés entre les trois membres fondateurs : SNAV, SETO et FNAM.
"Ce système répond à la fois aux exigences de Bruxelles, aux besoins des consommateurs, et aux intérêts des professionnels" confirme Georges Colson, le président du MTV.
Cette médiation pourrait notamment jouer un rôle dans le projet de loi relatif à la consommation, qui instaurerait des "class actions" à la française.
Il permettrait notamment d'alléger les tribunaux en incitant les consommateurs à passer devant un médiateur avant de se tourner vers la justice.