Qui va payer, si ce n’est le contribuable français, celui qui bosse bien au-delà de l’âge légal de la retraite, celui qui va raquer pour les contraventions routières et qui, malgré la galère de cette grève SNCF, continue à tenter de rallier son lieu de travail ? - Photo TourMaG.com JDL
Comme le relève très justement l’éditorialiste des Echos, c’est quasi exactement ce que proposait d’investir Jean-Louis Borloo dans son « Plan Banlieue », lequel restera probablement lettre quasi morte.
C’est vrai, la SNCF est largement plombée par ses quelque 47 milliards de dette.
A ce propos, Air France fait figure de petit joueur avec ses 4 ou 5 « petits » milliards de dettes, mais bon, là n’est pas le sujet ce jour d’hui...
Président Macron et son Premier Ministre, qui est aussi le nôtre, a donc joué… mais pas gagné.
Dans un mouvement presque unanime, les syndicats de cheminots, CGT en tête, lui ont fait vite fait (oui, je sais, j’aime bien jouer avec les mots improbables), un superbe bras d’honneur en lui renvoyant ses 35 milliards à la figure en clamant haut et fort que « la mobilisation continue ».
A coup de plusieurs millions d’euros quotidiens, ça fait cher le coup de poker.
C’est vrai, la SNCF est largement plombée par ses quelque 47 milliards de dette.
A ce propos, Air France fait figure de petit joueur avec ses 4 ou 5 « petits » milliards de dettes, mais bon, là n’est pas le sujet ce jour d’hui...
Président Macron et son Premier Ministre, qui est aussi le nôtre, a donc joué… mais pas gagné.
Dans un mouvement presque unanime, les syndicats de cheminots, CGT en tête, lui ont fait vite fait (oui, je sais, j’aime bien jouer avec les mots improbables), un superbe bras d’honneur en lui renvoyant ses 35 milliards à la figure en clamant haut et fort que « la mobilisation continue ».
A coup de plusieurs millions d’euros quotidiens, ça fait cher le coup de poker.
Dominique Gobert - DR
Et donc aujourd’hui, amis lecteurs, c’est reparti pour une nouvelle semaine de grève, la 14ème pour être précis.
Tout ceci serait risible si ce n’était pas si dramatique.
Pendant que ces pauvres retraités sont taxés comme de vulgaires « nantis », eux qui ont bossé durant de longues années pour une retraite de pauvres, que les étudiants et ceux qui n’ont pas de quoi se loger décemment perdent 50 euros sur leurs aides, les SNCF plongent le pays et son économie dans un nouveau marasme.
Franchement, sans vouloir faire du populisme de bas étage, est-ce bien raisonnable ?
Parce que, si l’on y réfléchit bien, cette « réforme » est indispensable et sans réelles conséquences sociales pour les collaborateurs de la société ferroviaire.
Cette dernière ne sera pas privatisée, c’est tant mieux et c’est un engagement pris par le gouvernement. Il n’y a vraiment aucune raison de ne pas le croire…
De plus, même si le statut des cheminots est transformé, il ne met pas non plus en péril la situation de ceux qui y travaillent actuellement.
Tout ceci serait risible si ce n’était pas si dramatique.
Pendant que ces pauvres retraités sont taxés comme de vulgaires « nantis », eux qui ont bossé durant de longues années pour une retraite de pauvres, que les étudiants et ceux qui n’ont pas de quoi se loger décemment perdent 50 euros sur leurs aides, les SNCF plongent le pays et son économie dans un nouveau marasme.
Franchement, sans vouloir faire du populisme de bas étage, est-ce bien raisonnable ?
Parce que, si l’on y réfléchit bien, cette « réforme » est indispensable et sans réelles conséquences sociales pour les collaborateurs de la société ferroviaire.
Cette dernière ne sera pas privatisée, c’est tant mieux et c’est un engagement pris par le gouvernement. Il n’y a vraiment aucune raison de ne pas le croire…
De plus, même si le statut des cheminots est transformé, il ne met pas non plus en péril la situation de ceux qui y travaillent actuellement.
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Et ceux qui viendront plus tard devront, comme la plupart des salariés français, s’adapter. C’est l’évolution économique de notre société.
En revanche, Premier Ministre Philippe nous berlure quand même un peu, lorsqu’il annonce « qu’il n’y aura pas d’impôt nouveau pour financer cette reprise historique ».
Là, faut quand même pas trop prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Bien sûr qu’il va falloir la financer, cette « reprise historique ».
Et qui va payer, si ce n’est le contribuable français, celui qui bosse bien au-delà de l’âge légal de la retraite, celui qui va raquer pour les contraventions routières et qui, malgré la galère de cette grève SNCF, continue à tenter de rallier son lieu de travail ?
Au prix d’heures supplémentaires passées à attendre un train… qui n’arrivera jamais !
Quant à la concurrence, qu’on le veuille ou non, elle est là, bien là et ça aussi, c’est inéluctable. A moins bien sûr, de se refermer sur nous-mêmes et de tenter une autarcie nauséabonde.
En revanche et puisque nous sommes Européens (et fiers de l’être,) que va dire Bruxelles sur cette « reprise historique » ?
Manquerait plus que ces bons fonctionnaires de notre belle Europe décrètent que la reprise historique n’est en fait qu’une aide déguisée !
Peut-être que dans ce cas, on pourrait prononcer la liquidation judiciaire du pays, non ?
En revanche, Premier Ministre Philippe nous berlure quand même un peu, lorsqu’il annonce « qu’il n’y aura pas d’impôt nouveau pour financer cette reprise historique ».
Là, faut quand même pas trop prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Bien sûr qu’il va falloir la financer, cette « reprise historique ».
Et qui va payer, si ce n’est le contribuable français, celui qui bosse bien au-delà de l’âge légal de la retraite, celui qui va raquer pour les contraventions routières et qui, malgré la galère de cette grève SNCF, continue à tenter de rallier son lieu de travail ?
Au prix d’heures supplémentaires passées à attendre un train… qui n’arrivera jamais !
Quant à la concurrence, qu’on le veuille ou non, elle est là, bien là et ça aussi, c’est inéluctable. A moins bien sûr, de se refermer sur nous-mêmes et de tenter une autarcie nauséabonde.
En revanche et puisque nous sommes Européens (et fiers de l’être,) que va dire Bruxelles sur cette « reprise historique » ?
Manquerait plus que ces bons fonctionnaires de notre belle Europe décrètent que la reprise historique n’est en fait qu’une aide déguisée !
Peut-être que dans ce cas, on pourrait prononcer la liquidation judiciaire du pays, non ?