Air Caraïbes est incontestablement dans la bonne voie - Photo DR Air Caraïbes
Et du côté gestion, quoi que l’on pense du charisme de Jean-Paul Dubreuil et de son appréciation des contraintes sociales, force est de reconnaitre que c’est un sacré bonhomme.
Qu’il aura eu également la volonté absolue de confier la direction de ses compagnies aériennes à un grand professionnel de l’aérien, le meilleur à mon avis, Marc Rochet. On comprend aisément que Dubreuil refuse obstinément de le laisser prendre sa retraite.
Tiens j’en profite au passage pour féliciter joyeusement, ces grosses têtes chargées du recrutement du Président d’Air France, lesquels ont écarté sans états d’âme Rochet de la direction du groupe.
Dommage, sans vouloir négliger la compétence d’Uncle Ben, je reste persuadé que Rochet aurait fait du bon boulot !
Sans doute n’est-il pas assez politique…
Qu’il aura eu également la volonté absolue de confier la direction de ses compagnies aériennes à un grand professionnel de l’aérien, le meilleur à mon avis, Marc Rochet. On comprend aisément que Dubreuil refuse obstinément de le laisser prendre sa retraite.
Tiens j’en profite au passage pour féliciter joyeusement, ces grosses têtes chargées du recrutement du Président d’Air France, lesquels ont écarté sans états d’âme Rochet de la direction du groupe.
Dommage, sans vouloir négliger la compétence d’Uncle Ben, je reste persuadé que Rochet aurait fait du bon boulot !
Sans doute n’est-il pas assez politique…
Dominique Gobert - DR
Quoi qu’il en soit, Air Caraïbes est incontestablement dans la bonne voie, ce qui était loin d’être gagné il n’y a que depuis quelques petites années.
Fallait quand même en vouloir, après cette jolie commande d’Airbus A350, les tentatives avortées de mettre la main sur XL Airways et de Corsair et non seulement se maintenir sur un marché hyper-concurrentiel, mais en plus en devenir le leader incontestable !
L’autre point fort, grâce une fois de plus à Rochet, aura été la création de cette « low cost » (ou plutôt low coûts » qu’est devenue French Bee.
A partir, comme se plait à le répéter son patron (même s’il a un peu passé la main), d'une simple feuille blanche, de beaucoup de réflexion et d’un sens aigu du transport aérien.
Là non plus, c’était pas gagné, d’autant que la lutte aura été rude, face à des « gros », tels Level dont le succès reste encore à démontrer ou à une Norwegian qui a cru au Père Noël !
Fallait quand même en vouloir, après cette jolie commande d’Airbus A350, les tentatives avortées de mettre la main sur XL Airways et de Corsair et non seulement se maintenir sur un marché hyper-concurrentiel, mais en plus en devenir le leader incontestable !
L’autre point fort, grâce une fois de plus à Rochet, aura été la création de cette « low cost » (ou plutôt low coûts » qu’est devenue French Bee.
A partir, comme se plait à le répéter son patron (même s’il a un peu passé la main), d'une simple feuille blanche, de beaucoup de réflexion et d’un sens aigu du transport aérien.
Là non plus, c’était pas gagné, d’autant que la lutte aura été rude, face à des « gros », tels Level dont le succès reste encore à démontrer ou à une Norwegian qui a cru au Père Noël !
Attention cependant, car si l’avenir d’Air Caraïbes reste pour le moment « radieux » il est bien évident que la lutte va continuer à s’intensifier.
Air France ne va sûrement pas se laisser grignoter, mais tant qu’elle est encore en pleine restructuration, on a un tout petit peu de temps. Idem pour les British, qui disposent de moyens considérables et qui n’ont pas l’habitude de déclarer forfait devant le premier coup de vent.
Il est certain que la réaction sera brutale, d’autant que, et c’est ce qui m’inquiète, grâce à sa politique agressive, Air Caraïbes/French Bee aura réussi à faire baisser les tarifs.
Certes, pour le passager c’est une excellente nouvelle. En revanche et surtout dans la conjoncture actuelle, est-ce vraiment raisonnable ?
Je n’en suis pas si sûr, à moins, bien sûr, de pouvoir, de façon intensive, continuer à maîtriser les coûts et surtout gagner encore et toujours, en productivité.
Particulièrement sur la ligne France-Polynésie, avec ce « passage » à San Francisco, incontestablement une bonne idée. Là aussi, il va falloir « tenir », d’autant que cette liaison a toujours été à « risque », pour des compagnies indépendantes…
Reste maintenant justement à savoir si la compagnie de Dubreuil (et de Rochet) pourra ou voudra garder cette indépendance, valorisante, certes, mais dangereuse ?
Air France ne va sûrement pas se laisser grignoter, mais tant qu’elle est encore en pleine restructuration, on a un tout petit peu de temps. Idem pour les British, qui disposent de moyens considérables et qui n’ont pas l’habitude de déclarer forfait devant le premier coup de vent.
Il est certain que la réaction sera brutale, d’autant que, et c’est ce qui m’inquiète, grâce à sa politique agressive, Air Caraïbes/French Bee aura réussi à faire baisser les tarifs.
Certes, pour le passager c’est une excellente nouvelle. En revanche et surtout dans la conjoncture actuelle, est-ce vraiment raisonnable ?
Je n’en suis pas si sûr, à moins, bien sûr, de pouvoir, de façon intensive, continuer à maîtriser les coûts et surtout gagner encore et toujours, en productivité.
Particulièrement sur la ligne France-Polynésie, avec ce « passage » à San Francisco, incontestablement une bonne idée. Là aussi, il va falloir « tenir », d’autant que cette liaison a toujours été à « risque », pour des compagnies indépendantes…
Reste maintenant justement à savoir si la compagnie de Dubreuil (et de Rochet) pourra ou voudra garder cette indépendance, valorisante, certes, mais dangereuse ?
Publié par Dominique Gobert
