On a déjà la droite la plus bête du monde, la gauche la plus stupide, (toujours du monde), ben on a aussi des syndicats totalement incohérents. Faut dire que chez Air France, c’est un challenge quasi quotidien.
Toujours à la poursuite de sa survie, Air France n’arrive décidément pas à se dépêtrer de son incohérence sociale.
Avec, faut-il le souligner, l’aide totalement « désintéressée » de ses syndicats de pilotes, lesquels finalement et qu’on le veuille ou non, sont les véritables dirigeants de fait de notre compagnie.
Ils ont eu ce qu’ils voulaient, même si pour le moment, le projet Boost est encore loin d’être concrétisé.
Et je pense qu’il ne le sera jamais, du moins tant que la compagnie poursuivra son titubement incohérent.
On le sait, les accords sociaux avec les personnels navigants commerciaux du groupe arrivaient à échéance et devaient être "renégociés dans le cadre d’un projet d’accord collectif pour la période 2017/2021".
Fin février 2017, à part l’UNSA qui avait accepté un accord « bâtard » et pas franchement avantageux (par rapport à ce qu’ont obtenu les pilotes) les deux syndicats restant des PNC - SNPNC et Unsa-PNC - avaient claqué la porte des discussions.
Toujours à la poursuite de sa survie, Air France n’arrive décidément pas à se dépêtrer de son incohérence sociale.
Avec, faut-il le souligner, l’aide totalement « désintéressée » de ses syndicats de pilotes, lesquels finalement et qu’on le veuille ou non, sont les véritables dirigeants de fait de notre compagnie.
Ils ont eu ce qu’ils voulaient, même si pour le moment, le projet Boost est encore loin d’être concrétisé.
Et je pense qu’il ne le sera jamais, du moins tant que la compagnie poursuivra son titubement incohérent.
On le sait, les accords sociaux avec les personnels navigants commerciaux du groupe arrivaient à échéance et devaient être "renégociés dans le cadre d’un projet d’accord collectif pour la période 2017/2021".
Fin février 2017, à part l’UNSA qui avait accepté un accord « bâtard » et pas franchement avantageux (par rapport à ce qu’ont obtenu les pilotes) les deux syndicats restant des PNC - SNPNC et Unsa-PNC - avaient claqué la porte des discussions.
Du coup, et ça c’est une grande première, la direction a indiqué qu’elle allait toute seule, comme une grande, fixer les conditions d’exercice, de carrière et de rémunération de ses quelque 13 000 PNC.
Caramba et damned pour les deux syndicats rebelles, qui alertent immédiatement la justice et portent l’affaire au Tribunal de Bobigny (lequel devrait d’ailleurs désigner une Cour permanente pour Air France) au motif de "déloyauté dans la négociation" !
Et pan dans le bec. Du coup, ce sont les syndicats qui se tirent dessus, sans doute sous l’œil malin de la direction du groupe, laquelle, pour une fois, n’a plus qu’à compter les points.
Parce que pour l’Unac, (syndicat signataire de l’accord), trop, c’est trop et je cite : "Soit l’UNSA et le SNPNC deviennent enfin pragmatiques et adhèrent au projet d’accord périmétrique proposé, tant mieux pour nous PNC Air France.
Soit ils restent dans leur blocage dogmatique et les PNC perdront les protections obtenues !".
Les deux autres rigolent et réclament aux juges d’imposer à Air France la reprise des négociations, tant sur l’accord collectif que le projet Boost.
Caramba et damned pour les deux syndicats rebelles, qui alertent immédiatement la justice et portent l’affaire au Tribunal de Bobigny (lequel devrait d’ailleurs désigner une Cour permanente pour Air France) au motif de "déloyauté dans la négociation" !
Et pan dans le bec. Du coup, ce sont les syndicats qui se tirent dessus, sans doute sous l’œil malin de la direction du groupe, laquelle, pour une fois, n’a plus qu’à compter les points.
Parce que pour l’Unac, (syndicat signataire de l’accord), trop, c’est trop et je cite : "Soit l’UNSA et le SNPNC deviennent enfin pragmatiques et adhèrent au projet d’accord périmétrique proposé, tant mieux pour nous PNC Air France.
Soit ils restent dans leur blocage dogmatique et les PNC perdront les protections obtenues !".
Les deux autres rigolent et réclament aux juges d’imposer à Air France la reprise des négociations, tant sur l’accord collectif que le projet Boost.
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Je n’aimerais pas être magistrat…
En même temps, on peut se poser la question, bien que, encore une fois, il est clair que les PNC sont les grands « sacrifiés » de cette crise permanente chez Air France, de savoir si les syndicats ne jouent pas la montre dans cette période électorale.
Déjà, dimanche soir, on saura qui va jouer la finale présidentielle. N’oublions pas que l’actuel président du Groupe, aura été nommé avec l’aval amical de François Hollande.
Et qu’il est loin d’être sûr que son contrat soit renouvelé avec l’arrivée du successeur.
Et d’ici à ce que, avec l’arrivée d’un nouveau Président, on efface tout et on recommence chez Air France, il n’y a qu’un tout petit pas… que je n’ose pas envisager !
Quoique…
En même temps, on peut se poser la question, bien que, encore une fois, il est clair que les PNC sont les grands « sacrifiés » de cette crise permanente chez Air France, de savoir si les syndicats ne jouent pas la montre dans cette période électorale.
Déjà, dimanche soir, on saura qui va jouer la finale présidentielle. N’oublions pas que l’actuel président du Groupe, aura été nommé avec l’aval amical de François Hollande.
Et qu’il est loin d’être sûr que son contrat soit renouvelé avec l’arrivée du successeur.
Et d’ici à ce que, avec l’arrivée d’un nouveau Président, on efface tout et on recommence chez Air France, il n’y a qu’un tout petit pas… que je n’ose pas envisager !
Quoique…