Uncle Ben aura eu le courage de mener, à l’intérieur de la vieille maison, un audit auprès de ces dinosaures de la grande direction, dont beaucoup d’entre eux n’auront jamais eu la velléité de se remettre en question - Photo Corporate Air France
Un Canadien qui a atterri chez Air France !
Un peu comme si, bien qu’étant un mécréant obtus, le Messie était enfin venu chez Air France, laquelle n’en revient toujours pas.
Uncle Ben, (qu’il me pardonne cette appellation extrêmement bienveillante), Ben Smith, paraît être de plus en plus le personnage, que dis-je, le patron de notre compagnie que l’on attendait depuis des siècles !
Et pourtant, on en a connu des présidents d’Air France, des énarques, des matheux, des moly techniciens, des mauvais, des très mauvais et surtout des copains politiques qui, d’ailleurs, arrivaient eux-mêmes à caser leurs enfants et, éventuellement, la famille entière.
De mémoire, je n’ai jamais connu un professionnel de l’aérien, si ce n’est Jean-Marc Janaillac. Peut-être né un peu trop tard et sûrement trop confiant dans sa capacité à fédérer une entreprise qui vivait encore sur ses acquis. Le mal social français en quelque sorte…
Un peu comme si, bien qu’étant un mécréant obtus, le Messie était enfin venu chez Air France, laquelle n’en revient toujours pas.
Uncle Ben, (qu’il me pardonne cette appellation extrêmement bienveillante), Ben Smith, paraît être de plus en plus le personnage, que dis-je, le patron de notre compagnie que l’on attendait depuis des siècles !
Et pourtant, on en a connu des présidents d’Air France, des énarques, des matheux, des moly techniciens, des mauvais, des très mauvais et surtout des copains politiques qui, d’ailleurs, arrivaient eux-mêmes à caser leurs enfants et, éventuellement, la famille entière.
De mémoire, je n’ai jamais connu un professionnel de l’aérien, si ce n’est Jean-Marc Janaillac. Peut-être né un peu trop tard et sûrement trop confiant dans sa capacité à fédérer une entreprise qui vivait encore sur ses acquis. Le mal social français en quelque sorte…
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Uncle Ben semble en passe de réussir, ou du moins de faire grandement évoluer cette compagnie, parce que, quoi que l’on en dise, c’est un vrai professionnel de cette industrie et qu’il a un énorme avantage : il est jeune, connait non seulement tous les rouages du transport aérien, mais aussi toute la problématique du tourisme.
Il aura pourtant, en arrivant à la tête de l’entreprise, été le sujet de toutes les méfiances, lui, un étranger à l’accent bizarre…
Bon, d’accord, rien n’est encore gagné et il y a encore du progrès à faire. Mais au moins, les pilotes du SNPL, surtout depuis que leur chef syndicaliste a pris un certain « recul », ont compris qu’ils pouvaient discuter avec un vrai professionnel du transport aérien.
Ça fait du bien. Et, en plus, par le grand Tabernacle, Uncle Ben aura eu le courage de mener, à l’intérieur de la vieille maison, un audit auprès de ces dinosaures de la grande direction, dont beaucoup d’entre eux n’auront jamais eu la velléité de se remettre en question.
Pour l’instant d’ailleurs, les résultats sont aussi secrets que les dossiers de la DGSI !
Il n’empêche.
Il aura pourtant, en arrivant à la tête de l’entreprise, été le sujet de toutes les méfiances, lui, un étranger à l’accent bizarre…
Bon, d’accord, rien n’est encore gagné et il y a encore du progrès à faire. Mais au moins, les pilotes du SNPL, surtout depuis que leur chef syndicaliste a pris un certain « recul », ont compris qu’ils pouvaient discuter avec un vrai professionnel du transport aérien.
Ça fait du bien. Et, en plus, par le grand Tabernacle, Uncle Ben aura eu le courage de mener, à l’intérieur de la vieille maison, un audit auprès de ces dinosaures de la grande direction, dont beaucoup d’entre eux n’auront jamais eu la velléité de se remettre en question.
Pour l’instant d’ailleurs, les résultats sont aussi secrets que les dossiers de la DGSI !
Il n’empêche.
Tiens, prenons Transavia et toujours ce SNPL, lequel à l’époque, avait provoqué de nombreuses perturbations (le terme est politiquement correct) afin de cantonner la compagnie low cost d’Air France dans un périmètre bien déterminé, limitant le nombre de la flotte à 40 aéroplanes et un rayon d’action moyen, pour ne pas dire court-courrier.
Ce qui aura permis aux low cost traditionnelles, si je puis m’exprimer ainsi, de profiter d’une large ouverture, au détriment des SNPL lourdingues qui, comme d’habitude, n’auront pas eu la vue perçante que doit posséder normalement tout pilote d’aéroplane.
Si ce n’est pas encore gagné, il semble bien que Ben Smith soit en passe de réussir, après avoir sabré définitivement sur le Hop (hop, hourra) à mettre en place, au sein d’Air France, une filiale low cost, disposant de moyens adéquats.
Le pari va-t-il être gagné ? Apparemment, les syndicats sont d’accords pour « en parler ».
C’est un premier pas, en lequel il faut croire. On ne peut pas vivre éternellement idiot, nom d’un caribou !
Ce qui aura permis aux low cost traditionnelles, si je puis m’exprimer ainsi, de profiter d’une large ouverture, au détriment des SNPL lourdingues qui, comme d’habitude, n’auront pas eu la vue perçante que doit posséder normalement tout pilote d’aéroplane.
Si ce n’est pas encore gagné, il semble bien que Ben Smith soit en passe de réussir, après avoir sabré définitivement sur le Hop (hop, hourra) à mettre en place, au sein d’Air France, une filiale low cost, disposant de moyens adéquats.
Le pari va-t-il être gagné ? Apparemment, les syndicats sont d’accords pour « en parler ».
C’est un premier pas, en lequel il faut croire. On ne peut pas vivre éternellement idiot, nom d’un caribou !