Alors que la recherche du futur président prend un temps fou, le conseil d'administration de la compagnie sera prêt à mettre quelques zéros sur le chèque pour faire venir un cador - Crédit photo : Pixabay, libre pour usage commercial
Visiblement, ce ne sont pas les vacances au Conseil d’Administration d’Air France, lequel n’arrête pas de siéger et s’agiter sans vraiment arriver à sortir du chapeau un Président (ou plusieurs dirigeants, qui sait ?) pour Air France et KLM.
Pendant ce temps, des gens enfin sensés, pour beaucoup anciens syndicalistes, se sont fendus d’une superbe missive adressée à Président Macron, relayée par nos confrères de La Tribune.
En clair écrivent ces gens de bien à Président Macron qui, visiblement se préoccupe davantage de foot.
« Y’en a marre, Président, écrivent-ils en substance. Soit l’état continue, malgré ses minables 14% à faire la pluie et le beau temps chez Air France, soit vous laissez faire des professionnels. »
Et de conclure : « Nous pensons que l'État n'a plus vocation à gérer une entreprise privée soumise à une concurrence féroce mais c'est à vous et vous seul qu'il appartient aujourd'hui d'en décider. Rapidement, publiquement. La survie d'un des fleurons de l'industrie française en dépend ».
Toujours ce grand silence tellement assourdissant que les clameurs de la foule accueillant nos champions de foot ne ressemblent qu’à un vague murmure !
Pendant ce temps, des gens enfin sensés, pour beaucoup anciens syndicalistes, se sont fendus d’une superbe missive adressée à Président Macron, relayée par nos confrères de La Tribune.
En clair écrivent ces gens de bien à Président Macron qui, visiblement se préoccupe davantage de foot.
« Y’en a marre, Président, écrivent-ils en substance. Soit l’état continue, malgré ses minables 14% à faire la pluie et le beau temps chez Air France, soit vous laissez faire des professionnels. »
Et de conclure : « Nous pensons que l'État n'a plus vocation à gérer une entreprise privée soumise à une concurrence féroce mais c'est à vous et vous seul qu'il appartient aujourd'hui d'en décider. Rapidement, publiquement. La survie d'un des fleurons de l'industrie française en dépend ».
Toujours ce grand silence tellement assourdissant que les clameurs de la foule accueillant nos champions de foot ne ressemblent qu’à un vague murmure !
Dominique Gobert - DR
Mais ce n’est pas tout....
Après moult débats et tergiversations, voilà t’y pas que les sages du Conseil d'Air France viennent de découvrir que, « si l’on veut une pointure internationale à la tête de la compagnie aérienne, va falloir aussi le payer… » !
Roooh. Belle découverte. Seulement, et selon les « prix du marché », un patron de compagnie aérienne doit disposer d’une rémunération pour le moins conséquente.
Certes. A condition que l’entreprise soit performante et obtienne des résultats, n’est-il pas ? N’étant moi-même pas un grand homme d’affaires, ceci me parait d’un bon sens impitoyable, mais sait-on jamais ?
Or, il semblerait que la rémunération du Président, comme l’était celle de Janaillac, n’est pas suffisante. 600.000€ annuels, bruts, c’est quasi le SMIC pour un président d’Air France !
Sans oublier les primes (mais ça, c’est quand on a des résultats), les bagnoles de fonction, les frais… Certes, il manque les tickets restau et les chèques-vacances… Sans oublier les RTT !
Mais c’est un vrai sujet. Selon La Tribune, le Conseil d’Administration est même prêt à « craquer sa tirelire » afin de se payer un président « international » !
Après moult débats et tergiversations, voilà t’y pas que les sages du Conseil d'Air France viennent de découvrir que, « si l’on veut une pointure internationale à la tête de la compagnie aérienne, va falloir aussi le payer… » !
Roooh. Belle découverte. Seulement, et selon les « prix du marché », un patron de compagnie aérienne doit disposer d’une rémunération pour le moins conséquente.
Certes. A condition que l’entreprise soit performante et obtienne des résultats, n’est-il pas ? N’étant moi-même pas un grand homme d’affaires, ceci me parait d’un bon sens impitoyable, mais sait-on jamais ?
Or, il semblerait que la rémunération du Président, comme l’était celle de Janaillac, n’est pas suffisante. 600.000€ annuels, bruts, c’est quasi le SMIC pour un président d’Air France !
Sans oublier les primes (mais ça, c’est quand on a des résultats), les bagnoles de fonction, les frais… Certes, il manque les tickets restau et les chèques-vacances… Sans oublier les RTT !
Mais c’est un vrai sujet. Selon La Tribune, le Conseil d’Administration est même prêt à « craquer sa tirelire » afin de se payer un président « international » !
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Bon, c’est vrai, les patrons de British Airways ou de Lufthansa gagnent beaucoup plus, plusieurs millions par an. Mais faut voir les résultats de leurs entreprises respectives…
D’autant que dans le contexte social particulièrement tendu de la compagnie, je vois mal mes bons amis du SNPL applaudir des deux mains (et des pieds aussi) une « revalorisation du salaire du président !
Il est vrai qu’eux ne réclament que 7% d’augmentation ! Et que, durant la vacance du gouvernement de la compagnie, cette pauvre Anne-Marie Couderc n’est là que pour « gérer » les affaires courantes.
Tiens, c’est à Lionel Guérin, lequel aimerait bien se positionner à la tête de la compagnie mais n’est vraiment pas « apprécié » par certains détracteurs, que je laisserai la conclusion sur ce nouveau problème.
Il vient en effet de déclarer à propos d’une éventuelle revalorisation du salaire de PDG sur Europe1 que : « cela semble complètement disproportionné !Il s’agit d’être exemplaire et de s’investir totalement.
Sincèrement, à partir d’un certain niveau de rémunération, cela est suffisant pour vivre correctement. Le surplus tient davantage de l’ego et envoie un mauvais signal » !
Bon, moi, je vais faire un loto…
D’autant que dans le contexte social particulièrement tendu de la compagnie, je vois mal mes bons amis du SNPL applaudir des deux mains (et des pieds aussi) une « revalorisation du salaire du président !
Il est vrai qu’eux ne réclament que 7% d’augmentation ! Et que, durant la vacance du gouvernement de la compagnie, cette pauvre Anne-Marie Couderc n’est là que pour « gérer » les affaires courantes.
Tiens, c’est à Lionel Guérin, lequel aimerait bien se positionner à la tête de la compagnie mais n’est vraiment pas « apprécié » par certains détracteurs, que je laisserai la conclusion sur ce nouveau problème.
Il vient en effet de déclarer à propos d’une éventuelle revalorisation du salaire de PDG sur Europe1 que : « cela semble complètement disproportionné !Il s’agit d’être exemplaire et de s’investir totalement.
Sincèrement, à partir d’un certain niveau de rémunération, cela est suffisant pour vivre correctement. Le surplus tient davantage de l’ego et envoie un mauvais signal » !
Bon, moi, je vais faire un loto…