Pour Boost, si tout va bien et sauf rebuffade de dernière minute de la part du SNPL, la réservation ne sera possible que vers la fin du mois de juillet - Photo DR Air France
82,8% de participation, 78,2% d’approbation au texte ouvert à la signature et concocté par la direction du Groupe.
Un vrai succès pour Jean-Marc Janaillac qui voit, enfin, la possibilité de remettre en ordre la groupe Air France.
Et un vrai désaveu pour le SNPL, lequel n’aura réussi qu’à plomber un peu plus la compagnie depuis des années.
Sans forfanterie, et si j’étais à la place de Philippe Evain, le patron du syndicat, je démissionnerais vite fait, bien fait, en essayant de me faire oublier.
Tout ce qu’aura réussi cet homme, en essayant par tous les moyens de retarder la création indispensable de cette filiale à coûts réduits d’Air France, c’est de laisser la place à nos concurrents « traditionnels », British ou Lufthansa, lesquels commencent déjà à aligner leurs propres filiales low-cost pour la rentrée prochaine.
Pour Boost, si tout va bien et sauf combat d'arrière garde du SNPL, la réservation ne sera possible que vers la fin du mois de juillet. Tard. Beaucoup trop tard !
Et en même temps, tout ça pour ça. N’oublions jamais que le projet, soumis à l’approbation de l’ensemble des pilotes du Groupe, avait déjà recueilli leur approbation avec un score certes plus faible, mais de 58 et quelques pour cent quand même.
Un vrai succès pour Jean-Marc Janaillac qui voit, enfin, la possibilité de remettre en ordre la groupe Air France.
Et un vrai désaveu pour le SNPL, lequel n’aura réussi qu’à plomber un peu plus la compagnie depuis des années.
Sans forfanterie, et si j’étais à la place de Philippe Evain, le patron du syndicat, je démissionnerais vite fait, bien fait, en essayant de me faire oublier.
Tout ce qu’aura réussi cet homme, en essayant par tous les moyens de retarder la création indispensable de cette filiale à coûts réduits d’Air France, c’est de laisser la place à nos concurrents « traditionnels », British ou Lufthansa, lesquels commencent déjà à aligner leurs propres filiales low-cost pour la rentrée prochaine.
Pour Boost, si tout va bien et sauf combat d'arrière garde du SNPL, la réservation ne sera possible que vers la fin du mois de juillet. Tard. Beaucoup trop tard !
Et en même temps, tout ça pour ça. N’oublions jamais que le projet, soumis à l’approbation de l’ensemble des pilotes du Groupe, avait déjà recueilli leur approbation avec un score certes plus faible, mais de 58 et quelques pour cent quand même.
Dominique Gobert et chien Charly - DR
Seulement, le SNPL n’a pas encore compris qu’un pilote c’est fait pour piloter et un patron pour diriger l’entreprise.
Foulant aux pieds toute forme de démocratie, il avait quand même réussi à ne pas signer le texte d’accord, au prétexte que les équipages ne (et c’est totalement authentique) disposeraient pas de toilettes privatives dans les nouveaux aéronefs Airbus A350, prévus à la livraison en 2019.
Et non, on ne rêve pas, c’est bien la triste réalité...
A tel point que les pilotes du SNPL, seuls admis à participer à ce récent scrutin, avaient trois possibilités : l’approbation pure et simple du projet Boost, l’approbation sous « conditions de meilleures garanties concernant la relocalisation de l’activité vers la France » (et les toilettes privatives) ou le rejet pur et simple de tout accord.
Pour les chiottes, c’est râpé, faudra faire comme tous les passagers. Au passage, il faut quand même savoir que l’installation de ces toilettes prenaient la place de deux sièges passagers qui rapportent plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année.
Ça fait cher le pipi privatif, si je puis me permettre… même si c’est un pipi de pilote !
Foulant aux pieds toute forme de démocratie, il avait quand même réussi à ne pas signer le texte d’accord, au prétexte que les équipages ne (et c’est totalement authentique) disposeraient pas de toilettes privatives dans les nouveaux aéronefs Airbus A350, prévus à la livraison en 2019.
Et non, on ne rêve pas, c’est bien la triste réalité...
A tel point que les pilotes du SNPL, seuls admis à participer à ce récent scrutin, avaient trois possibilités : l’approbation pure et simple du projet Boost, l’approbation sous « conditions de meilleures garanties concernant la relocalisation de l’activité vers la France » (et les toilettes privatives) ou le rejet pur et simple de tout accord.
Pour les chiottes, c’est râpé, faudra faire comme tous les passagers. Au passage, il faut quand même savoir que l’installation de ces toilettes prenaient la place de deux sièges passagers qui rapportent plusieurs centaines de milliers d’euros chaque année.
Ça fait cher le pipi privatif, si je puis me permettre… même si c’est un pipi de pilote !
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En même temps, si le SNPL Air France montrait la moindre empathie pour la réussite économique de l’entreprise, ça se saurait depuis longtemps...
Et, faut-il le répéter, il serait temps que les pilotes d’Air France, dont la majorité est consciente des réalités économiques de l’entreprise, qui aiment leur boulot et sont fiers de travailler pour l’une des plus belles compagnies mondiales, donnent un grand coup de manche à balai dans ce syndicat irresponsable et prennent enfin les commandes de leur destinée.
Leurs collègues, personnels navigants commerciaux, souvent regardés avec commisérations par ces seigneurs des airs ont finalement signé le nouvel accord collectif. Certes, pas parfait, mais qui a au moins le mérite de laisser entrevoir une sacrée embellie économique de la compagnie.
A l’heure où, dans notre monde, tout évolue à grande vitesse, il serait temps que les choses évoluent aussi chez Air France.
Parce qu’il n’y aura personne pour la racheter, si ce n’est pour l’euro symbolique !
Et, faut-il le répéter, il serait temps que les pilotes d’Air France, dont la majorité est consciente des réalités économiques de l’entreprise, qui aiment leur boulot et sont fiers de travailler pour l’une des plus belles compagnies mondiales, donnent un grand coup de manche à balai dans ce syndicat irresponsable et prennent enfin les commandes de leur destinée.
Leurs collègues, personnels navigants commerciaux, souvent regardés avec commisérations par ces seigneurs des airs ont finalement signé le nouvel accord collectif. Certes, pas parfait, mais qui a au moins le mérite de laisser entrevoir une sacrée embellie économique de la compagnie.
A l’heure où, dans notre monde, tout évolue à grande vitesse, il serait temps que les choses évoluent aussi chez Air France.
Parce qu’il n’y aura personne pour la racheter, si ce n’est pour l’euro symbolique !