La case de l'Oncle Dom : Congrès Manor, the last but not least ?

Ouf, cette année, j'ai failli ne pas assister à un seul congrès de la profession, enfin du moins, des réseaux.

Remarquez, il parait que celui de Tourcomie, c'était toujours la grand-messe à la gloire du Président à vie et, comme d'habitude, les serviettes ont virevoltées dans un tourbillon digne des derviches tourneurs.

Bon, faut aimer !

Quant au flop en Selectourie, on n'y reviendra pas. Encore que, curieux comme je peux l'être, je suis allé voir sur le forum de ce beau réseau les commentaires de quelques revenants.

C'est affligeant. Vous en doutez ?

Morceaux choisis qui en disent long :

"C'est le moment de parler de sujets qui fâchent sur lesquels beaucoup d'entre nous se retrouvent. Et comme d'habitude c'est la politique de l'autruche"
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"De plus le congrès était sous le signe "CONNECTE" et on ne peut pas dire que notre nouvelle présidente et son équipe l'ait été avec les adhérents... Manque de communication, de chaleur et d'attention vis à vis des adhérents, minibus personnel plutôt que les grands bus dans lesquels nous étions... une proximité avec les adhérents peut faire la différence surtout quand on a rien à annoncer !"

Eh bien, en toute objectivité (oui, pour une fois), pas de ça chez Manor.

Je sais, les plus mauvaises langues diront que ce sont des "vieux" qui, pour certains, paraissent "has been".

N'empêche que ce sont les seuls qui m'aient ouverts leurs livres de comptes, qui ne vivent pas sur un grand pied et qui distribuent à leurs adhérents la quasi-totalité des commissions, super-coms et tout le reste.

Et qui, en plus, semblent vivre plutôt pas mal, malgré la morosité ambiante…

D'ailleurs, vous remarquerez aussi que, chez Manor, comme au Cediv d'ailleurs, un réseau plus joyeux, on ne fait pas de déclarations fracassantes, pas de mouvements révolutionnaires qui ne servent qu'à se faire mousser et tenter de prouver que l'on existe…

Non, juste la sagesse, la prudence indispensable, tant que l'on n'a pas en main toutes les données du problème.

Je remarque en même temps, qu'à l'occasion de ces Journées des Dirigeants Manor, le Président Nabet viendra à la rencontre de ces dirigeants, pour tenter de leur expliquer la nouvelle donne en termes de garanties financières.

Après, chacun jugera, en toute bonne foi, et prendra (ou pas) les décisions qui s'imposent. Sans nécessairement hurler avec les loups.

Et tandis que les débats s'ouvriront à Maurice, un grand débat se tiendra également du côté de Bercy.

Le Seto notamment, soutenu par le Znav qui semble enfin en position de combat, revient avec des propositions concrètes.

On pourrait s'acheminer ainsi vers une modulation des taux de 13% pour les moins dangereux à 15 ou 18% pour les plus risqués.

Un compromis qui éviterait un diktat de la part de Bercy, qui conforterait la position de l'APST et qui soutiendrait aussi l'ensemble des "petits".

Ces petits, qui, du fait de leur taille, semblent toujours subir sans jamais pouvoir trop se défendre…

Mais nous sommes quelques-uns à veiller au grain, malgré le peu de poids dont nous disposons.