Les autorités sénégalaises ont prié Corsair de stopper l’exploitation de sa ligne entre Paris et Dakar à partir du 31 janvier prochain - Photo Corsair
Et pourtant. C’est une vraie réalité, même si l’on ne sait pas trop encore comment Air Sénégal, la nouvelle compagnie (et nième) mise en place par l’état sénégalais va réellement opérer la liaison Dakar Paris… et éventuellement retour !
Lire : Paris - Dakar : Corsair chassée de la destination par Air Sénégal
En tout état de cause, il semble bien que chez Corsair, du moins officiellement et vis-à-vis du public, on semble tomber des nues.
Mais vraisemblablement, la direction de la communication de Corsair était encore en vacances...
Cependant, tout le monde savait depuis longtemps que le Sénégal voulait « récupérer » sa ligne, malgré l’implantation de Corsair, laquelle a vraiment fait du bon boulot sur la liaison.
A tel point aussi, faut-il le souligner, qu’Air France voyait d’un très mauvais œil ce concurrent lui tailler quelques croupières. Sans vouloir être mauvais coucheur, peut-être la décision sénégalaise n’est pas totalement innocente… Sait-on jamais.
Lire : Paris - Dakar : Corsair chassée de la destination par Air Sénégal
En tout état de cause, il semble bien que chez Corsair, du moins officiellement et vis-à-vis du public, on semble tomber des nues.
Mais vraisemblablement, la direction de la communication de Corsair était encore en vacances...
Cependant, tout le monde savait depuis longtemps que le Sénégal voulait « récupérer » sa ligne, malgré l’implantation de Corsair, laquelle a vraiment fait du bon boulot sur la liaison.
A tel point aussi, faut-il le souligner, qu’Air France voyait d’un très mauvais œil ce concurrent lui tailler quelques croupières. Sans vouloir être mauvais coucheur, peut-être la décision sénégalaise n’est pas totalement innocente… Sait-on jamais.
En revanche, chez Corsair, on semble tomber des nuages.
Pourtant, l’annonce avait été faite depuis le début de la semaine par Pascal de Izaguirre aux Comité d’entreprise. Sans compter les publications de la presse sénégalaise, lesquels d’ailleurs annoncent l’arrêt de la ligne par Corsair pour le 27 octobre prochain. Info ? Intox ?
Ce qui, soit dit en passant, parait normal, par rapport aux saisons IATA, mais pour la direction de Corsair, la fin est pour le 31 janvier 2019. Encore que, la valse des communiqués d’hier est pour le moins saugrenue : à 8h34 hier matin, on apprenait que Corsair « suspendait » la ligne Paris-Dakar à compter du 31 janvier prochain, suivi, à 11h38, par un second communiqué « erratum », indiquant que « Corsair maintient ses vols sur la ligne Dakar jusqu’au 31 janvier 2019 » !
Ben, ça veut dire la même chose, non ? Mais chez Corsair et sa communication, la sémantique est d’une grande précision !
C’est pas pour dire, mais faudrait vraiment que chez TUI, proprio de Corsair, on arrête de nous prendre pour des jambons.
Certes, Pascal de Izaguirre, encore président de ce grand truc, avait d’autres soucis cet été, lui qui a quand même participé avec enthousiasme au grand audit de la présidence d’Air France.
Pourtant, l’annonce avait été faite depuis le début de la semaine par Pascal de Izaguirre aux Comité d’entreprise. Sans compter les publications de la presse sénégalaise, lesquels d’ailleurs annoncent l’arrêt de la ligne par Corsair pour le 27 octobre prochain. Info ? Intox ?
Ce qui, soit dit en passant, parait normal, par rapport aux saisons IATA, mais pour la direction de Corsair, la fin est pour le 31 janvier 2019. Encore que, la valse des communiqués d’hier est pour le moins saugrenue : à 8h34 hier matin, on apprenait que Corsair « suspendait » la ligne Paris-Dakar à compter du 31 janvier prochain, suivi, à 11h38, par un second communiqué « erratum », indiquant que « Corsair maintient ses vols sur la ligne Dakar jusqu’au 31 janvier 2019 » !
Ben, ça veut dire la même chose, non ? Mais chez Corsair et sa communication, la sémantique est d’une grande précision !
C’est pas pour dire, mais faudrait vraiment que chez TUI, proprio de Corsair, on arrête de nous prendre pour des jambons.
Certes, Pascal de Izaguirre, encore président de ce grand truc, avait d’autres soucis cet été, lui qui a quand même participé avec enthousiasme au grand audit de la présidence d’Air France.
Il a d’ailleurs été quasi en bout de piste, soutenu par quelques personnalités politiques de haut rang… mais recalé en dernière instance.
Dommage. Sans doute, lui qui a aussi pour mission de « fourguer » la compagnie au plus offrant, quitte à brader, doit-il encore ruminer sur cet échec…
Dommage aussi pour les salariés de la compagnie, de plus en plus inquiets et qui subissent une ambiance délétère, sans savoir vraiment quel sera leur sort.
Et quid, si rien ne va plus, de cette flotte vieillissante qu’il va bien falloir renouveler ?
Et quid aussi de l’avenir de ces salariés, qui en ont un peu marre des vagues promesses et qui redoutent, un plan social d’envergure, plan auquel le basque est assez coutumier. Depuis son arrivée chez TUI et Corsair, il en aura initié quelques-uns, si je ne m’abuse…
Quant à la « vente » de Corsair, je ne suis pas vraiment sûr que les acheteurs potentiels, que ce soit Intro Aviation ou le chinoa Loong Air soient vraiment convaincus par le bien-fondé d’une telle opération.
A moins, bien sûr que l’actionnaire TUI paye pour vendre sa compagnie ?
Ce qui permettrait au basque de rebondir, sans pour autant devenir patron d’Air France. Dommage pour le SNPL, ce dernier n’était pas contre !
Dommage. Sans doute, lui qui a aussi pour mission de « fourguer » la compagnie au plus offrant, quitte à brader, doit-il encore ruminer sur cet échec…
Dommage aussi pour les salariés de la compagnie, de plus en plus inquiets et qui subissent une ambiance délétère, sans savoir vraiment quel sera leur sort.
Et quid, si rien ne va plus, de cette flotte vieillissante qu’il va bien falloir renouveler ?
Et quid aussi de l’avenir de ces salariés, qui en ont un peu marre des vagues promesses et qui redoutent, un plan social d’envergure, plan auquel le basque est assez coutumier. Depuis son arrivée chez TUI et Corsair, il en aura initié quelques-uns, si je ne m’abuse…
Quant à la « vente » de Corsair, je ne suis pas vraiment sûr que les acheteurs potentiels, que ce soit Intro Aviation ou le chinoa Loong Air soient vraiment convaincus par le bien-fondé d’une telle opération.
A moins, bien sûr que l’actionnaire TUI paye pour vendre sa compagnie ?
Ce qui permettrait au basque de rebondir, sans pour autant devenir patron d’Air France. Dommage pour le SNPL, ce dernier n’était pas contre !