IATA bafoue purement et simplement les règles de la concurrence en Europe - Depositphotos.com AndreyPopov
Michel de Blust, secrétaire général de l’ECTAA (le ZNAV Européen des professionnels du Tourisme) est non seulement un Européen convaincu, un de mes amis belges favoris mais surtout un professionnel du tourisme qui en a plus que marre de se laisser dictaturer (oui, je sais, le mot est improbable mais il me plaît et j’écris ce que je veux) par IATA, cette hydre gigantesque et qui se croit tout permis.
A tel point que l’ECTAA vient de porter plainte contre cette Association auprès de la Direction Générale de la Concurrence de la Commission Européenne, pour « abus de position dominante ».
En clair, IATA bafoue purement et simplement les règles de la concurrence en Europe.
Lire : (Abus de position dominante : l'ECTAA dépose plainte contre IATA]urlblank:https://www.tourmag.com/Abus-de-position-dominante-l-ECTAA-depose-plainte-contre-IATA_a98884.html
A tel point que l’ECTAA vient de porter plainte contre cette Association auprès de la Direction Générale de la Concurrence de la Commission Européenne, pour « abus de position dominante ».
En clair, IATA bafoue purement et simplement les règles de la concurrence en Europe.
Lire : (Abus de position dominante : l'ECTAA dépose plainte contre IATA]urlblank:https://www.tourmag.com/Abus-de-position-dominante-l-ECTAA-depose-plainte-contre-IATA_a98884.html
Autres articles
-
Limitation des acomptes : vers une augmentation des risques financiers ? 🔑
-
Allianz Direct lance son assurance voyage en France
-
Directive voyages à forfait : "Un déséquilibre évident" entre voyagistes et compagnies aériennes
-
Limitation des acomptes : le SETO appelle le gouvernement français à se mobiliser
-
Le Norwegian Escape fait son grand retour en Europe
Voilà une nouvelle qui ne va certainement pas faire plaisir à mon camarade Jean-Pierre Sauvage, patron du BAR (cette association des compagnies aériennes en France) !
Et pourtant, plus ça va, plus les compagnies aériennes, sous l’égide de IATA, cet Etat dans l’Etat, se démènent pour éviter de rémunérer leurs distributeurs, principalement des agences de voyages, en leur imposant non seulement des règles drastiques de solvabilité mais aussi des garanties financières de plus en plus coûteuses…
Ceci alors même que ces compagnies sont de plus en plus fragiles et tombent (pardon de cette comparaison) comme des vieilles mouches fatiguées.
Combien de défaillances de compagnies aériennes cette année ? Et combien à venir ?
Pour quel préjudice financier envers les distributeurs ? Tandis que, si l’on fait le compte des distributeurs qui auront « planté » IATA cette année et son BSP, ça doit tourner autour de 0,04% !
Et pourtant, plus ça va, plus les compagnies aériennes, sous l’égide de IATA, cet Etat dans l’Etat, se démènent pour éviter de rémunérer leurs distributeurs, principalement des agences de voyages, en leur imposant non seulement des règles drastiques de solvabilité mais aussi des garanties financières de plus en plus coûteuses…
Ceci alors même que ces compagnies sont de plus en plus fragiles et tombent (pardon de cette comparaison) comme des vieilles mouches fatiguées.
Combien de défaillances de compagnies aériennes cette année ? Et combien à venir ?
Pour quel préjudice financier envers les distributeurs ? Tandis que, si l’on fait le compte des distributeurs qui auront « planté » IATA cette année et son BSP, ça doit tourner autour de 0,04% !
Pour IATA, tout ceci ne représente que balivernes et billevesées, selon une formule chère à Achille Talon.
N’empêche que IATA est bel et bien, de fait, en concurrence directe et totalement inégale avec les agences voyages, dans la mesure où c’est elle qui édicte et impose des règles drastiques, sans aucune concertation avec ses prestataires.
A tel point d’ailleurs que bon nombre de distributeurs, lassés et surtout exsangues financièrement, renoncent (ou vont renoncer) à vendre des tickets d’aéroplanes.
Ce qui devrait conforter IATA, laquelle, sans véritable cohérence, cherche par tous les moyens à se débarrasser de ces « intermédiaires » qui, soi-disant, lui coûtent de l’argent (sic).
Sans songer, mais ça c’est l’arrogance de IATA, que ces distributeurs remplissent les avions pour, finalement une somme très modique !
J’aime beaucoup les termes employés par Michel de Blust, lorsqu’il parle du Passenger Agency Conference et je le cite : « Le programme agence est toujours géré par la Passenger Agency Conference, qui est composée uniquement de compagnies aériennes.
Elles décident de tout derrière des portes closes. Les décisions sont prises collectivement puisque les votes sont pris à l'unanimité. On ne pourrait pas mieux définir un cartel ! »
Je ne sais pas quelle décision vont prendre les grosses têtes de l’Europe.
En revanche, je suis sûr d’une chose, hélas : IATA s’en cogne !
N’empêche que IATA est bel et bien, de fait, en concurrence directe et totalement inégale avec les agences voyages, dans la mesure où c’est elle qui édicte et impose des règles drastiques, sans aucune concertation avec ses prestataires.
A tel point d’ailleurs que bon nombre de distributeurs, lassés et surtout exsangues financièrement, renoncent (ou vont renoncer) à vendre des tickets d’aéroplanes.
Ce qui devrait conforter IATA, laquelle, sans véritable cohérence, cherche par tous les moyens à se débarrasser de ces « intermédiaires » qui, soi-disant, lui coûtent de l’argent (sic).
Sans songer, mais ça c’est l’arrogance de IATA, que ces distributeurs remplissent les avions pour, finalement une somme très modique !
J’aime beaucoup les termes employés par Michel de Blust, lorsqu’il parle du Passenger Agency Conference et je le cite : « Le programme agence est toujours géré par la Passenger Agency Conference, qui est composée uniquement de compagnies aériennes.
Elles décident de tout derrière des portes closes. Les décisions sont prises collectivement puisque les votes sont pris à l'unanimité. On ne pourrait pas mieux définir un cartel ! »
Je ne sais pas quelle décision vont prendre les grosses têtes de l’Europe.
En revanche, je suis sûr d’une chose, hélas : IATA s’en cogne !