Malgré les faillites à répétitions des compagnies aériennes, rien n’y fait : pas question d’assurer (rassurer) les passagers… - DR : DepositPhotos, SimpleFoto
Lassant et navrant.
La veille au soir, lors de la présentation des vœux à la presse et aux partenaires fournisseurs, le Cediv, ces petits distributeurs indépendants qui font leur chemin, par la voix de sa présidente, Adriana Minchella, reconnaissait la bonne tenue entre fournisseurs et distributeurs, lançant comme à son habitude, un léger clin d’œil vers les compagnies aériennes…
Une mise en bouche sûrement avant l’AG du Bar, au cours de laquelle, j’ai eu le privilège d’assister à une belle démonstration de déni total.
Et j’en profite pour saluer Jean-Pierre Mas, Président du Syndicat patronal des agents de voyages, lequel a bien mis les pieds dans le plat, éclaboussant au passage tout ce qui se trouvait à proximité.
Y compris Patrick Gandil, patron de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) et bras armé de l’Etat.
Ce dernier, déclare avec son accent du sud-ouest Jean-Pierre Mas, n’a pas fait son boulot, pas plus que IATA.
La veille au soir, lors de la présentation des vœux à la presse et aux partenaires fournisseurs, le Cediv, ces petits distributeurs indépendants qui font leur chemin, par la voix de sa présidente, Adriana Minchella, reconnaissait la bonne tenue entre fournisseurs et distributeurs, lançant comme à son habitude, un léger clin d’œil vers les compagnies aériennes…
Une mise en bouche sûrement avant l’AG du Bar, au cours de laquelle, j’ai eu le privilège d’assister à une belle démonstration de déni total.
Et j’en profite pour saluer Jean-Pierre Mas, Président du Syndicat patronal des agents de voyages, lequel a bien mis les pieds dans le plat, éclaboussant au passage tout ce qui se trouvait à proximité.
Y compris Patrick Gandil, patron de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile) et bras armé de l’Etat.
Ce dernier, déclare avec son accent du sud-ouest Jean-Pierre Mas, n’a pas fait son boulot, pas plus que IATA.
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Il évoque bien évidemment les dernières faillites, pour le moins retentissantes d’Aigle Azur, suivie de très peu par XL Airways.
Des milliers de passagers sont restés coincés, pour ceux qui étaient partis, sans possibilité de retour.
Quant à ceux qui avaient déjà payé leurs tickets, qui rêvaient qui de vacances au soleil, qui de réunions familiales, qui avaient parfois économisés durant plusieurs mois… Eh bien, pour les plus émotifs ils n’ont eu qu’à pleurer amèrement, pour les autres à vomir de dégoût.
Parce que, n’oublions pas quand même que ces passagers avaient payé et que les billets « émis mais non (encore) utilisés » (les BENUS en langage IATA), ont servi à combler le vide ahurissant de ces compagnies exsangues.
Clairement, la DGAC n’a pas fait son boulot, d’autant que cet organisme est censé veiller à la (bonne ?) santé financière des transporteurs à qui il autorise ou pas la possibilité d’opérer en France.
Ben rien ! D’ailleurs, dans son discours de clôture, Patrick Gandil, pas du tout ému, aura balayé tout ceci d’un revers sans pitié (lire ci-dessus ou dessous). : « On n’a pas les outils, ça coûte trop cher, il faut être prudent, les compagnies aériennes ne sont pas toutes mortelles ».
Ah bon ?
Des milliers de passagers sont restés coincés, pour ceux qui étaient partis, sans possibilité de retour.
Quant à ceux qui avaient déjà payé leurs tickets, qui rêvaient qui de vacances au soleil, qui de réunions familiales, qui avaient parfois économisés durant plusieurs mois… Eh bien, pour les plus émotifs ils n’ont eu qu’à pleurer amèrement, pour les autres à vomir de dégoût.
Parce que, n’oublions pas quand même que ces passagers avaient payé et que les billets « émis mais non (encore) utilisés » (les BENUS en langage IATA), ont servi à combler le vide ahurissant de ces compagnies exsangues.
Clairement, la DGAC n’a pas fait son boulot, d’autant que cet organisme est censé veiller à la (bonne ?) santé financière des transporteurs à qui il autorise ou pas la possibilité d’opérer en France.
Ben rien ! D’ailleurs, dans son discours de clôture, Patrick Gandil, pas du tout ému, aura balayé tout ceci d’un revers sans pitié (lire ci-dessus ou dessous). : « On n’a pas les outils, ça coûte trop cher, il faut être prudent, les compagnies aériennes ne sont pas toutes mortelles ».
Ah bon ?
Dominique Gobert - DR
En revanche, Patrick Gandil évoquera de quelques mots discrets ces taxes qui s’abattent à tire-larigot sur les compagnies mais qui, c’est normal, « servent à aider d’autres secteurs » ! Pas grave.
Au bal des faux derches, j’avoue que je ne connaissais pas encore tout le répertoire…
Quant à IATA, c’est tellement pitoyable que je n’aurai qu’un vague regard de lassitude vis-à-vis de cet organisme qui se moque des passagers…
Car, bien entendu, pas question de mettre en place une Caisse de garantie, une sorte d’assurance, obligatoire pour les distributeurs par exemple ou pour bien des secteurs d’activité.
Au prétexte, fallacieux, que « ceux qui sont en bonne santé financière devraient payer pour les mauvais » !
Ben, c’est le principe même de l’Assurance, si je ne m’abuse ? Tiens, sans vouloir être mesquin, l’APST, accablée par la faillite de Thomas Cook, va bien augmenter les cotisations de ses adhérents, qui n’avaient rien demandé à personne… Et les bons vont payer pour les mauvais !
Comment, aurais-je dis une bêtise ?
Au bal des faux derches, j’avoue que je ne connaissais pas encore tout le répertoire…
Quant à IATA, c’est tellement pitoyable que je n’aurai qu’un vague regard de lassitude vis-à-vis de cet organisme qui se moque des passagers…
Car, bien entendu, pas question de mettre en place une Caisse de garantie, une sorte d’assurance, obligatoire pour les distributeurs par exemple ou pour bien des secteurs d’activité.
Au prétexte, fallacieux, que « ceux qui sont en bonne santé financière devraient payer pour les mauvais » !
Ben, c’est le principe même de l’Assurance, si je ne m’abuse ? Tiens, sans vouloir être mesquin, l’APST, accablée par la faillite de Thomas Cook, va bien augmenter les cotisations de ses adhérents, qui n’avaient rien demandé à personne… Et les bons vont payer pour les mauvais !
Comment, aurais-je dis une bêtise ?
Pétition Caisse de garantie : déjà plus de 16 000 signataires... et vous ?
Pour signer la pétition "Faillites Compagnies aériennes : pour la création d'une assurance qui garantit les passagers !", cliquez sur ce lien.