IATA se fout royalement de agents de voyages distributeurs qui contribuent à environ 70% à remplir ses aéroplanes - Photo-Libre.fr
Et c’est loin d’être une surprise...
Iata avait annoncé la couleur depuis plusieurs mois déjà, inquiète et suspicieuse envers ceux qui font vivre ses compagnies membres, c’est-à-dire les distributeurs, agents de voyages.
Car IATA, dorénavant, est omnipuissante, sûre de son bon droit et de son hégémonie mondiale.
Pourtant, cette association qui n’est que l’émanation des compagnies aériennes, semble leur échapper de plus en plus.
IATA n’a-t-elle pas déjà manifesté son désir de pousser les GDS au rebut ?
C’était d’ailleurs le grand sujet des congrès des professionnels du tourisme qui se succèdent à un rythme effréné durant ces derniers mois de l’année 2017.
Lire : Frais GDS : le ton monte entre Amadeus et Air France... en attendant les négos
Iata avait annoncé la couleur depuis plusieurs mois déjà, inquiète et suspicieuse envers ceux qui font vivre ses compagnies membres, c’est-à-dire les distributeurs, agents de voyages.
Car IATA, dorénavant, est omnipuissante, sûre de son bon droit et de son hégémonie mondiale.
Pourtant, cette association qui n’est que l’émanation des compagnies aériennes, semble leur échapper de plus en plus.
IATA n’a-t-elle pas déjà manifesté son désir de pousser les GDS au rebut ?
C’était d’ailleurs le grand sujet des congrès des professionnels du tourisme qui se succèdent à un rythme effréné durant ces derniers mois de l’année 2017.
Lire : Frais GDS : le ton monte entre Amadeus et Air France... en attendant les négos
Dominique Gobert - DR
Nul doute que lors du prochain congrès de Selectour à Lyon, on remettra la question sur le tapis.
Sans pour autant y apporter de réponses, IATA étant une grande maîtresse de la sourde oreille et d’une inflexible arrogance.
Sans pour autant justifier d’arguments probants.
Tiens, juste pour rire, dans son communiqué publié la semaine dernière, l’Association décrit ce nouveau BSP (NewGen ISS) comme étant "la modernisation la plus vaste et ambitieuse du BSP de IATA depuis sa création en 1971.
Une modernisation pour faciliter la distribution mondiale et le règlement des fonds entre les agents de voyages et les compagnies aériennes, (…) une étape cruciale pour l'industrie mondiale du transport aérien" !
Lire : IATA valide son nouveau BSP
Cause toujours, tu m’intéresse !
IATA se fout royalement de agents de voyages distributeurs qui contribuent à environ 70% à remplir ses aéroplanes.
Sans pour autant y apporter de réponses, IATA étant une grande maîtresse de la sourde oreille et d’une inflexible arrogance.
Sans pour autant justifier d’arguments probants.
Tiens, juste pour rire, dans son communiqué publié la semaine dernière, l’Association décrit ce nouveau BSP (NewGen ISS) comme étant "la modernisation la plus vaste et ambitieuse du BSP de IATA depuis sa création en 1971.
Une modernisation pour faciliter la distribution mondiale et le règlement des fonds entre les agents de voyages et les compagnies aériennes, (…) une étape cruciale pour l'industrie mondiale du transport aérien" !
Lire : IATA valide son nouveau BSP
Cause toujours, tu m’intéresse !
IATA se fout royalement de agents de voyages distributeurs qui contribuent à environ 70% à remplir ses aéroplanes.
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Et c’est pas très beau de mentir, en disant que ce nouveau BSP va « offrir davantage d'options et de flexibilité à nos partenaires agents de voyages, tout en offrant une sécurité financière encore plus grande aux compagnies aériennes".
Non, ce nouveau BSP va rendre encore la vie plus difficile aux distributeurs, c’est tout !
En revanche, ces compagnies aériennes, en situation de survie pour la plupart, craignent simplement une plantade financière de la part des distributeurs.
Alors que, comme le dit finement Jean-Pierre Mas, président de EdV, la défaillance des distributeurs envers les compagnies aériennes ne représente que 0,01% de l’ensemble des émissions.
Du moins en France et je doute que ce chiffre soit très supérieur dans l’ensemble des BSP du monde.
En revanche, j’aimerais bien savoir combien de compagnies aériennes ont déposé le bilan ces dix dernières années, laissant sur le tarmac des milliers (pour ne pas dire plus) de passagers, lesquels n’avaient de choix que pleurer leurs billets perdus et accessoirement, repayer un nouveau ticket ?
Mais IATA n’en a cure ! Et pas question pour cet organisme de mettre en place, comme les distributeurs y sont « obligés », de mettre en place une caisse de garantie.
Pensez-vous, chez IATA, y’a pas de risques !
Et ta sœur ?
Faut quand même pas trop prendre, selon mon camarade Michel Audiard, « les enfants du bon dieu pour des canards sauvages » !
IATA France, dans un grand esprit d’ouverture, s’en prend aux fraudeurs de tous poils qui pourraient la délester de certains revenus. Et, farce suprême, elle indique qu’il « ne s'agit pas d'une décision prise unilatéralement, mais plutôt d'un changement global de notre politique, cherchant à réduire les risques financiers au maximum".
Les risques financiers ? Quand on veux se débarrasser de son chien on dit qu’il a la rage !
Non, ce nouveau BSP va rendre encore la vie plus difficile aux distributeurs, c’est tout !
En revanche, ces compagnies aériennes, en situation de survie pour la plupart, craignent simplement une plantade financière de la part des distributeurs.
Alors que, comme le dit finement Jean-Pierre Mas, président de EdV, la défaillance des distributeurs envers les compagnies aériennes ne représente que 0,01% de l’ensemble des émissions.
Du moins en France et je doute que ce chiffre soit très supérieur dans l’ensemble des BSP du monde.
En revanche, j’aimerais bien savoir combien de compagnies aériennes ont déposé le bilan ces dix dernières années, laissant sur le tarmac des milliers (pour ne pas dire plus) de passagers, lesquels n’avaient de choix que pleurer leurs billets perdus et accessoirement, repayer un nouveau ticket ?
Mais IATA n’en a cure ! Et pas question pour cet organisme de mettre en place, comme les distributeurs y sont « obligés », de mettre en place une caisse de garantie.
Pensez-vous, chez IATA, y’a pas de risques !
Et ta sœur ?
Faut quand même pas trop prendre, selon mon camarade Michel Audiard, « les enfants du bon dieu pour des canards sauvages » !
IATA France, dans un grand esprit d’ouverture, s’en prend aux fraudeurs de tous poils qui pourraient la délester de certains revenus. Et, farce suprême, elle indique qu’il « ne s'agit pas d'une décision prise unilatéralement, mais plutôt d'un changement global de notre politique, cherchant à réduire les risques financiers au maximum".
Les risques financiers ? Quand on veux se débarrasser de son chien on dit qu’il a la rage !