Pour Thomas Cook/Jet tours, il était temps qu’un (et j’ose le dire) Nicolas Delord intervienne. Parce que c’est son rôle de chef d’entreprise, c’est son rôle de dirigeant social et c’est aussi son rôle auprès de ses actionnaires - DR
S’il est des histoires à rebondissements, errements divers, difficultés graves, celle de Thomas Cook/Jet tours en France en est un exemple flagrant.
L’entreprise en aura connu des conflits, des stupidités de management, de pas en avant suivis de reculades déplorables.
Des dirigeants improbables, dont le plus célèbre restera dans toutes les mémoires, tant pour son insupportable arrogance que pour sa piètre gestion de l’entreprise.
Il se fera d’ailleurs virer après avoir largement contribué à la déliquescence de Thomas Cook/Jet tours, dont la direction générale du groupe finira par porter l’affaire en justice…
Échaudés, faut-il le supposer, les actionnaires de Thomas Cook/Jet tours auront cependant compris que, pour perdurer, leur filiale française devait être « conduite » par un professionnel compétent, humain et parfaitement au courant du marché sur lequel il officiait.
L’entreprise en aura connu des conflits, des stupidités de management, de pas en avant suivis de reculades déplorables.
Des dirigeants improbables, dont le plus célèbre restera dans toutes les mémoires, tant pour son insupportable arrogance que pour sa piètre gestion de l’entreprise.
Il se fera d’ailleurs virer après avoir largement contribué à la déliquescence de Thomas Cook/Jet tours, dont la direction générale du groupe finira par porter l’affaire en justice…
Échaudés, faut-il le supposer, les actionnaires de Thomas Cook/Jet tours auront cependant compris que, pour perdurer, leur filiale française devait être « conduite » par un professionnel compétent, humain et parfaitement au courant du marché sur lequel il officiait.
Parce que le marché français du tourisme, c’est un cas particulier, contrairement à ce que tentent de nier certains autres industriels. Et que j’ai été très fortement surpris, séduit même, par les récentes déclarations que le dernier patron (il est là depuis deux ou trois ans déjà) de Thomas Cook/Jet tours en France confiait à mes camarades du QdT très récemment.
Il aura au moins l’honnêteté de reconnaître que la stratégie tentée avec une stupidité rare (mais ça, c’est moi qui le dit) par Thomas Cook et la reprise de Jet tours en 2008 « pour noyer la marque dans le groupe, a été une très mauvaise chose (…) et quand on achète une entreprise dont la valeur est sa marque et ses employés, ce n’est pas pour l’intégrer » !
Certes. Une chose que Wathier n’aura jamais comprise, mais qui aura en même temps coûté à bon nombre de salariés des rendez-vous chez Pôle Emploi et à l’entreprise un passage très délicat vis-à-vis du public qui n’aura rien compris.
Il était temps qu’un (et j’ose le dire) Nicolas Delord intervienne. Parce que c’est son rôle de chef d’entreprise, c’est son rôle de dirigeant social et c’est aussi son rôle auprès de ses actionnaires.
Il le dit d’ailleurs très bien, faisant référence au passé de Thomas Cook (mais j’y vois aussi une référence à certains industriels concurrents qui n’ont pas compris grand chose à l’évolution du marché français) : « On a l’impression que l’on n’apprend jamais rien de l’histoire » !
Il aura au moins l’honnêteté de reconnaître que la stratégie tentée avec une stupidité rare (mais ça, c’est moi qui le dit) par Thomas Cook et la reprise de Jet tours en 2008 « pour noyer la marque dans le groupe, a été une très mauvaise chose (…) et quand on achète une entreprise dont la valeur est sa marque et ses employés, ce n’est pas pour l’intégrer » !
Certes. Une chose que Wathier n’aura jamais comprise, mais qui aura en même temps coûté à bon nombre de salariés des rendez-vous chez Pôle Emploi et à l’entreprise un passage très délicat vis-à-vis du public qui n’aura rien compris.
Il était temps qu’un (et j’ose le dire) Nicolas Delord intervienne. Parce que c’est son rôle de chef d’entreprise, c’est son rôle de dirigeant social et c’est aussi son rôle auprès de ses actionnaires.
Il le dit d’ailleurs très bien, faisant référence au passé de Thomas Cook (mais j’y vois aussi une référence à certains industriels concurrents qui n’ont pas compris grand chose à l’évolution du marché français) : « On a l’impression que l’on n’apprend jamais rien de l’histoire » !
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Pourtant, malgré des difficultés qui vont, semble-t-il, en s’estompant, Thomas Cook Group a les moyens. Il aurait certainement pu jouer aussi la croissance « externe », à grands renforts de dollars, de plans sociaux et finalement sans résultat marquant.
« Nous ne sommes pas dans une logique hégémonique », confie cet homme qui aime les chiens (particulièrement Chien Charly, mais c’est pas une raison) mais qui a quand même tout compris et je le cite avec plaisir (et mes remerciements au QdT) : « En France, de toute façon c’est la distribution qui tient le système.
Le marché est extrêmement fragmenté et y tenir une position dominante coûte très cher. (…) C’est l’histoire du tourisme en France et ça ne va pas s’arrêter demain. (…)
Dans notre pays, il y a 127 TO, dont 10 réalisent plus de 150 millions d’euros, font 60% du chiffre d’affaires de l’industrie et dont la somme des pertes n’est pas loin de 100 millions d’euros.
Il y a ensuite les TO de taille intermédiaire qui font entre 50 et 150 millions et enregistrent un bénéfice annuel de 1 million d’euros.
Enfin, il y a tous les petits TO soit régionaux, soit spécialisés, qui sortent en moyenne 2 millions d’euros de résultat et font toute la rentabilité du secteur.
Quand on comprend ça, on se demande où est l’avantage à la domination ? Donc nous ne sommes clairement pas dans cette course au gigantisme. ».
Ben, tout est dit…
Seulement, pour ça, entre actionnaires et « délégué régional », faut être en confiance !
« Nous ne sommes pas dans une logique hégémonique », confie cet homme qui aime les chiens (particulièrement Chien Charly, mais c’est pas une raison) mais qui a quand même tout compris et je le cite avec plaisir (et mes remerciements au QdT) : « En France, de toute façon c’est la distribution qui tient le système.
Le marché est extrêmement fragmenté et y tenir une position dominante coûte très cher. (…) C’est l’histoire du tourisme en France et ça ne va pas s’arrêter demain. (…)
Dans notre pays, il y a 127 TO, dont 10 réalisent plus de 150 millions d’euros, font 60% du chiffre d’affaires de l’industrie et dont la somme des pertes n’est pas loin de 100 millions d’euros.
Il y a ensuite les TO de taille intermédiaire qui font entre 50 et 150 millions et enregistrent un bénéfice annuel de 1 million d’euros.
Enfin, il y a tous les petits TO soit régionaux, soit spécialisés, qui sortent en moyenne 2 millions d’euros de résultat et font toute la rentabilité du secteur.
Quand on comprend ça, on se demande où est l’avantage à la domination ? Donc nous ne sommes clairement pas dans cette course au gigantisme. ».
Ben, tout est dit…
Seulement, pour ça, entre actionnaires et « délégué régional », faut être en confiance !