Finalement, nous allons une nouvelle fois, retrouver une situation insupportable, face aux mouvements sociaux qui s’annoncent - Photo : Air France Corporate
Il y a déjà plus de 20 ans, c’était en 1994, ce qui ne nous rajeunit pas, Air France était quasi au bord de la faillite.
A l’époque, les pouvoirs publics, encore actionnaires de la compagnie nationale, avaient nommé un type costaud, Christian Blanc (et ses cigares) à la présidence d’Air France.
Déjà, à l’époque, les syndicats de pilotes pensaient encore diriger la compagnie exsangue.
Blanc, moyennant un « apport » de l’Etat de quelques 20 milliards de francs, soit environ et sans compter la revalorisation de la monnaie, 3 milliards et des poussières de nos euros actuels, avait entrepris les grands travaux de reconstruction !
Il avait fallu pratiquement tordre le cou de Bruxelles pour en arriver là, mais Blanc avait réussi, en rentrant dans le lard des syndicalistes, adaptant la compagnie aux nouvelles donnes du transport aérien, à lui redonner une légitimité et une aura incontestable.
Mais on ne refait pas l’Histoire. A peine redressée, Air France a immédiatement replongé dans ses erreurs, ses certitudes, et surtout le manque de vision à long terme manifesté par les différents patrons qui ont succédé à Christian Blanc.
Bon d'accord, Pierre-Henri Gourgeon est toujours resté dans l'équipe dirigeante... Et bien entendu, la grande terreur qu’ont immédiatement établie les syndicats de la compagnie, particulièrement ce SNPL AF.
A l’époque, les pouvoirs publics, encore actionnaires de la compagnie nationale, avaient nommé un type costaud, Christian Blanc (et ses cigares) à la présidence d’Air France.
Déjà, à l’époque, les syndicats de pilotes pensaient encore diriger la compagnie exsangue.
Blanc, moyennant un « apport » de l’Etat de quelques 20 milliards de francs, soit environ et sans compter la revalorisation de la monnaie, 3 milliards et des poussières de nos euros actuels, avait entrepris les grands travaux de reconstruction !
Il avait fallu pratiquement tordre le cou de Bruxelles pour en arriver là, mais Blanc avait réussi, en rentrant dans le lard des syndicalistes, adaptant la compagnie aux nouvelles donnes du transport aérien, à lui redonner une légitimité et une aura incontestable.
Mais on ne refait pas l’Histoire. A peine redressée, Air France a immédiatement replongé dans ses erreurs, ses certitudes, et surtout le manque de vision à long terme manifesté par les différents patrons qui ont succédé à Christian Blanc.
Bon d'accord, Pierre-Henri Gourgeon est toujours resté dans l'équipe dirigeante... Et bien entendu, la grande terreur qu’ont immédiatement établie les syndicats de la compagnie, particulièrement ce SNPL AF.
Juste au début de l’été, à l’annonce des nouvelles orientations d’Air France qui va enfin trouver des liens avec la Chine, tenter de lancer une nouvelle filiale à moindres coûts, on pouvait raisonnablement penser que cette fois, existait un espoir sérieux.
Même si, comme le souligne très justement notre ami Jean-Louis Baroux, tenter d’harmoniser toutes des nouvelles alliances, ça va pas être de la tarte (ça, c’est moi qui emploie ces termes, Baroux l’écrit beaucoup mieux), la stratégie paraissait innovante et enfin orientée vers une position ambitieuse.
C’était, encore une fois, compter sans l’irresponsabilité d’une minorité…
Parce que, finalement, nous allons une nouvelle fois, retrouver une situation insupportable, face aux mouvements sociaux qui s’annoncent.
Et surtout, n’oublions jamais que PNC et PNT ne sont absolument pas d’accord entre eux. Tandis que le reste des salariés d’Air France, tous les besogneux qui essaient simplement de collaborer à cette entreprise que nous aimons tous, subissent !
Or donc, dès le 1er septembre prochain, surement parce que les PNT ont (enfin !) accepté la création du Joon Koun Koun, les PNC qui ne sont pas d’accord, appellent à la grève.
Principe de précaution sans doute, au cas où « le périmètre d’activité de Joon pourrait être dénoncé par la direction dans un avenir très proche et ne serait donc ensuite appliqué que pendant une période de 15 mois ».
Même si, comme le souligne très justement notre ami Jean-Louis Baroux, tenter d’harmoniser toutes des nouvelles alliances, ça va pas être de la tarte (ça, c’est moi qui emploie ces termes, Baroux l’écrit beaucoup mieux), la stratégie paraissait innovante et enfin orientée vers une position ambitieuse.
C’était, encore une fois, compter sans l’irresponsabilité d’une minorité…
Parce que, finalement, nous allons une nouvelle fois, retrouver une situation insupportable, face aux mouvements sociaux qui s’annoncent.
Et surtout, n’oublions jamais que PNC et PNT ne sont absolument pas d’accord entre eux. Tandis que le reste des salariés d’Air France, tous les besogneux qui essaient simplement de collaborer à cette entreprise que nous aimons tous, subissent !
Or donc, dès le 1er septembre prochain, surement parce que les PNT ont (enfin !) accepté la création du Joon Koun Koun, les PNC qui ne sont pas d’accord, appellent à la grève.
Principe de précaution sans doute, au cas où « le périmètre d’activité de Joon pourrait être dénoncé par la direction dans un avenir très proche et ne serait donc ensuite appliqué que pendant une période de 15 mois ».
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Et puis, pendant qu’on y est, on voit un syndicat que, perso je ne connaissais pas, le SNGAF, qui lui, histoire de se donner un peu d’importance, appelle à une grève illimitée, afin d’améliorer les conditions de vie et de travail des PNC.
Attendez, on ne sait pas trop encore ce que va donner la transformation du Code du travail… On n’a surement pas fini de rigoler… Enfin, c’est une façon de parler.
Et du coup, pour faire bonne mesure et ne surtout pas rester à la traine, c’est aussi un syndicat de pilotes, le SPAF qui demande une « revalorisation de la grille des salaires » parce que « les pilotes sont laissés pour compte depuis des années » ! Avec une grève le 9 septembre prochain…
Mais si, mais si ! J’allais publier Hop Hop Hourra, laquelle avait déjà débuté la saison avec une jolie grève et qui entend bien réitérer dans les tous prochains jours.
Quand je vous dis que c’est miracle qu’Air France vole encore…
Attendez, on ne sait pas trop encore ce que va donner la transformation du Code du travail… On n’a surement pas fini de rigoler… Enfin, c’est une façon de parler.
Et du coup, pour faire bonne mesure et ne surtout pas rester à la traine, c’est aussi un syndicat de pilotes, le SPAF qui demande une « revalorisation de la grille des salaires » parce que « les pilotes sont laissés pour compte depuis des années » ! Avec une grève le 9 septembre prochain…
Mais si, mais si ! J’allais publier Hop Hop Hourra, laquelle avait déjà débuté la saison avec une jolie grève et qui entend bien réitérer dans les tous prochains jours.
Quand je vous dis que c’est miracle qu’Air France vole encore…