60 millions de consommateurs souligne une certaine opacité dans l’affichage des prix, particulièrement certains frais liés au paiement par carte de crédit et autres frais de dossiers - DR : Fotolia, Weerapat1003
Et c’est Misterfly qui a attiré mon attention vigilante (eh oui) sur ce sujet. Il s’agit de pratiques dont se servent allègrement certaines agences en lignes ou autres comparateurs.
Une pratique qui, selon beaucoup de compagnies aériennes, est simplement… surprenante.
En juillet dernier, Fabrice Dariot, patron de Bourse des Vols, était déjà confronté au problème.
Il avait en effet reçu de la part de Delta Airlines une missive fort sympathique, lui enjoignant de supprimer purement et simplement ses tarifs de son comparateur.
Apparemment, avec Delta, l’affaire avait été « négociée »…
Une pratique qui, selon beaucoup de compagnies aériennes, est simplement… surprenante.
En juillet dernier, Fabrice Dariot, patron de Bourse des Vols, était déjà confronté au problème.
Il avait en effet reçu de la part de Delta Airlines une missive fort sympathique, lui enjoignant de supprimer purement et simplement ses tarifs de son comparateur.
Apparemment, avec Delta, l’affaire avait été « négociée »…
En revanche, American Airlines avait également supprimé à Bourse des Vols la possibilité de distribuer ses tarifs via son comparateur.
Et la justice, selon le QdT, a tranché en faveur de BdV, ordonnant à la compagnie américaine de « rétablir des relations commerciales », en attendant que le juge du fond statue sur les causes…
Il est vrai que bon nombre de compagnies, tant américaines qu’européennes, s’inquiètent de ce qu’elles considèrent aussi comme une véritable distorsion de la concurrence.
Misterfly vient, lui aussi de tirer la sonnette d’alarme, à l’instar du rapport Obama, qui entend stopper les pratiques de certains comparateurs.
Car, il est hélas fréquent que les tarifs indiqués par ces comparateurs soient souvent très largement inférieurs aux tarifs officiels indiqués par les compagnies.
Ou, plus exactement que les règlements théoriquement effectués par cartes de crédit traditionnelles, ne soient acceptés que grâce à des cartes de crédit britanniques par exemple.
Et selon Misterfly, (et je le cite), « aujourd’hui, la majorité des agences de voyages en ligne et autres comparateurs ne sont pas aussi loyaux envers leurs clients.
Là où MisterFly indique des prix éligibles avec une carte de crédit VISA, MASTERCARD ou AMEX, eux, annoncent un prix qui ne sera payable qu’avec une carte de débit britannique !
Un surcoût de 30€ à 40€ sera alors imputé aux internautes français qui ont les moyens de paiement traditionnels.
Et certains y ajoutent même des frais d’émission, de dossier… Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas faire payer aux clients la note de pressing du pilote ! ».
Et la justice, selon le QdT, a tranché en faveur de BdV, ordonnant à la compagnie américaine de « rétablir des relations commerciales », en attendant que le juge du fond statue sur les causes…
Il est vrai que bon nombre de compagnies, tant américaines qu’européennes, s’inquiètent de ce qu’elles considèrent aussi comme une véritable distorsion de la concurrence.
Misterfly vient, lui aussi de tirer la sonnette d’alarme, à l’instar du rapport Obama, qui entend stopper les pratiques de certains comparateurs.
Car, il est hélas fréquent que les tarifs indiqués par ces comparateurs soient souvent très largement inférieurs aux tarifs officiels indiqués par les compagnies.
Ou, plus exactement que les règlements théoriquement effectués par cartes de crédit traditionnelles, ne soient acceptés que grâce à des cartes de crédit britanniques par exemple.
Et selon Misterfly, (et je le cite), « aujourd’hui, la majorité des agences de voyages en ligne et autres comparateurs ne sont pas aussi loyaux envers leurs clients.
Là où MisterFly indique des prix éligibles avec une carte de crédit VISA, MASTERCARD ou AMEX, eux, annoncent un prix qui ne sera payable qu’avec une carte de débit britannique !
Un surcoût de 30€ à 40€ sera alors imputé aux internautes français qui ont les moyens de paiement traditionnels.
Et certains y ajoutent même des frais d’émission, de dossier… Pendant qu’on y est, pourquoi ne pas faire payer aux clients la note de pressing du pilote ! ».
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Et de citer également le rapport Obama, lequel indique « dans le pire des cas, ces frais cachés peuvent être frauduleux ou trompeurs ; au mieux, ils rendent les prix opaques, trompent le public dans ses décisions et pervertissent la libre concurrence ».
Une pratique qui a soulevé aussi quelques inquiétudes de la part de « 60 millions de consommateurs », lequel a conduit une enquête assez pointue.
Et qui souligne une certaine opacité dans l’affichage des prix, particulièrement certains frais liés au paiement par carte de crédit et autres frais de dossiers.
D’ailleurs, seul Easy Voyage (Misterfly n’était pas concerné par l’enquête) s’en tire honorablement, puisque lui renvoie à la rubrique « voir les frais ».
J’ai d’ailleurs moi-même failli me faire avoir récemment, auprès d’un comparateur dont je tairai le nom…
Un billet, pour mon ado de jeune fille, trouvé à un tarif défiant toute concurrence, sur Air France, me coûtait la bagatelle de 60€ supplémentaires à l’arrivée.
J’ai interrompu la transaction d’extrême justesse et trouvé le tarif identique sur le site de la compagnie… sans frais supplémentaires.
Bon, me direz-vous, faut bien que tout le monde vive. Certes, mais dans ce cas, j’aimerais bien que l’on m’explique pourquoi sur certains comparateurs, tels Misterfly (auquel, je rassure, je ne suis pas affilié) annoncent un prix. Sans majoration à l’arrivée !
De quoi donner un peu de boulot au législateur…
Une pratique qui a soulevé aussi quelques inquiétudes de la part de « 60 millions de consommateurs », lequel a conduit une enquête assez pointue.
Et qui souligne une certaine opacité dans l’affichage des prix, particulièrement certains frais liés au paiement par carte de crédit et autres frais de dossiers.
D’ailleurs, seul Easy Voyage (Misterfly n’était pas concerné par l’enquête) s’en tire honorablement, puisque lui renvoie à la rubrique « voir les frais ».
J’ai d’ailleurs moi-même failli me faire avoir récemment, auprès d’un comparateur dont je tairai le nom…
Un billet, pour mon ado de jeune fille, trouvé à un tarif défiant toute concurrence, sur Air France, me coûtait la bagatelle de 60€ supplémentaires à l’arrivée.
J’ai interrompu la transaction d’extrême justesse et trouvé le tarif identique sur le site de la compagnie… sans frais supplémentaires.
Bon, me direz-vous, faut bien que tout le monde vive. Certes, mais dans ce cas, j’aimerais bien que l’on m’explique pourquoi sur certains comparateurs, tels Misterfly (auquel, je rassure, je ne suis pas affilié) annoncent un prix. Sans majoration à l’arrivée !
De quoi donner un peu de boulot au législateur…