Dans une lettre à Donald Trump, Marc Rochet demande à ses services de "reconsidérer la décision de faire atterrir Air Force One à Orly" - DR : U.S. Air Force File Photo, Wikimedia Commons
Mais oui, quand c’est trop, c’est trop !
Ras le bol de ces attentes insupportables à Orly (et Roissy c’est pas mieux) à l’arrivée ou au départ des aéroplanes.
Particulièrement en ces jours de grands départs, ces jours aussi de grève de la part de nos camarades de Hop!, filiale d’Air France.
Pas plus tard qu’il y a quelques jours, un de mes camarades et néanmoins confrère, revenant d’un voyage professionnel particulièrement éprouvant, a passé plus de deux heures à l’arrivée de son vol à attendre son tour de passer devant un malheureux fonctionnaire de la Paf.
Faut dire qu’il était tout seul pour accueillir deux vols long-courriers, gros porteurs et bourrés de passagers.
Sans un seul sas Parafe en état de fonctionnement !
Pas plus tard que la semaine dernière, je vous avais narré le gros coup de colère émis par Marc Rochet, patron de French Blue et Air Caraïbes, lequel en a plus que ras la casquette de Magnin d’assister, impuissant, au retard de ses avions, causé par le manque de personnel pafeux à Orly sud !
Ras le bol de ces attentes insupportables à Orly (et Roissy c’est pas mieux) à l’arrivée ou au départ des aéroplanes.
Particulièrement en ces jours de grands départs, ces jours aussi de grève de la part de nos camarades de Hop!, filiale d’Air France.
Pas plus tard qu’il y a quelques jours, un de mes camarades et néanmoins confrère, revenant d’un voyage professionnel particulièrement éprouvant, a passé plus de deux heures à l’arrivée de son vol à attendre son tour de passer devant un malheureux fonctionnaire de la Paf.
Faut dire qu’il était tout seul pour accueillir deux vols long-courriers, gros porteurs et bourrés de passagers.
Sans un seul sas Parafe en état de fonctionnement !
Pas plus tard que la semaine dernière, je vous avais narré le gros coup de colère émis par Marc Rochet, patron de French Blue et Air Caraïbes, lequel en a plus que ras la casquette de Magnin d’assister, impuissant, au retard de ses avions, causé par le manque de personnel pafeux à Orly sud !
Il a d’ailleurs suscité des vocations de la part de ses confrères, lesquels, rapporte l’AFP, ont alerté les services du Premier Ministre sur "la situation chaotique en matière de contrôle aux frontières aériennes et qui concerne l'ensemble des aéroports".
Et pour une fois, la Fnam a enfin montré le bout de ses ailes…
Et, pour une fois aussi, les aéroports n’y sont strictement pour rien, les mesures de contrôle et de sécurité étant dévolus exclusivement aux pouvoirs publics.
Cependant, malgré les coûts importants, les aéroports, particulièrement ADP, sont prêts à financer l’installation de ces Sas Parafe, dont environ 80 devraient être installés sur les aéroports parisiens dès 2018 !
Au passage, voici aussi un problème sur lequel pourrait se pencher (sans tomber) notre ministre-adjoint au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. Si l’on veut accueillir cette centaine de millions de touristes, faudrait peut-être songer à leur permettre d’accéder à notre territoire sans y passer des heures…
Quant à Marc Rochet, la colère (ou la moutarde) lui monte aussi sacrément au pif contre la paf.
Lui, il veut que ses avions partent et arrivent à l’heure. Il ne veut pas être pris en otage par ces stupidités. Mais là, il vient de faire très fort, comme nous le narrent nos confrères des Echos.
Et pour une fois, la Fnam a enfin montré le bout de ses ailes…
Et, pour une fois aussi, les aéroports n’y sont strictement pour rien, les mesures de contrôle et de sécurité étant dévolus exclusivement aux pouvoirs publics.
Cependant, malgré les coûts importants, les aéroports, particulièrement ADP, sont prêts à financer l’installation de ces Sas Parafe, dont environ 80 devraient être installés sur les aéroports parisiens dès 2018 !
Au passage, voici aussi un problème sur lequel pourrait se pencher (sans tomber) notre ministre-adjoint au Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne. Si l’on veut accueillir cette centaine de millions de touristes, faudrait peut-être songer à leur permettre d’accéder à notre territoire sans y passer des heures…
Quant à Marc Rochet, la colère (ou la moutarde) lui monte aussi sacrément au pif contre la paf.
Lui, il veut que ses avions partent et arrivent à l’heure. Il ne veut pas être pris en otage par ces stupidités. Mais là, il vient de faire très fort, comme nous le narrent nos confrères des Echos.
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Le patron d’Air Caraïbes vient en effet de prendre sa plus belle plume et s’est fendu d’une belle missive à notre invité du jour, ce bon vieux trompette, patron des Etats de moins en moins unis, qui vient assister au défilé du 14 juillet et se faire une petite bouffe au Jules Vernes, le restaurant que l’un des plus grands cuisiniers français tient au premier étage de la Tour Eiffel !
Vous me direz que, servir du homard ou du foie gras à un type qui ne mâche que du burger, c’est quasi une insulte… Mais bon.
Or donc, Rochet, dans sa belle lettre, demande à Trump de « s’il vous plait, allez atterrir au Bourget », histoire en ce jour de départ particulièrement chargé, de ne pas trop saturer Orly.
« Au nom de dizaines de milliers de voyageurs et travailleurs qui iront à Orly dans les prochains jours, je demande respectueusement à vos services de reconsidérer la décision de faire atterrir Air Force One à Orly. (…) En allant au Bourget, vous marcherez sur les traces de Lindbergh [pionnier de l'aviation américaine, NDLR] et ce faisant vous enverrez un message symbolique fort qui accroîtra le grand respect que les Français ont envers le Président d'un si grand pays ».
Certes, l’initiative est audacieuse. Faudrait peut-être pas trop exagérer dans la flagornerie. Je ne sais pas trop si Trump (rigolo, n’est-il pas ?) sait qui était Lindbergh.
Quant au « respect que les Français ont envers lui », je ne suis pas sûr que la formule soit une réalité…
Mais au moins, il aura osé !
Vous me direz que, servir du homard ou du foie gras à un type qui ne mâche que du burger, c’est quasi une insulte… Mais bon.
Or donc, Rochet, dans sa belle lettre, demande à Trump de « s’il vous plait, allez atterrir au Bourget », histoire en ce jour de départ particulièrement chargé, de ne pas trop saturer Orly.
« Au nom de dizaines de milliers de voyageurs et travailleurs qui iront à Orly dans les prochains jours, je demande respectueusement à vos services de reconsidérer la décision de faire atterrir Air Force One à Orly. (…) En allant au Bourget, vous marcherez sur les traces de Lindbergh [pionnier de l'aviation américaine, NDLR] et ce faisant vous enverrez un message symbolique fort qui accroîtra le grand respect que les Français ont envers le Président d'un si grand pays ».
Certes, l’initiative est audacieuse. Faudrait peut-être pas trop exagérer dans la flagornerie. Je ne sais pas trop si Trump (rigolo, n’est-il pas ?) sait qui était Lindbergh.
Quant au « respect que les Français ont envers lui », je ne suis pas sûr que la formule soit une réalité…
Mais au moins, il aura osé !