Les salariés sont inquiets, très inquiets, d’autant que les chiffres en France, une fois de plus, ne sont pas bons (© TUI Group - Friedrich Joussen, CIO de TUI Group)
Mais était-ce vraiment le bon moment pour appeler à un mouvement, peu important et sans grande portée ?
D’autant que l’autre syndicat de la « maison », la CFDT (pour ne pas la nommer) n’a pas participé.
A juste titre sans doute, dans la mesure où généralement, lorsque l’on déclenche un mouvement social, il faut quand même présenter des revendications étayées…
Il faut une raison, en quelque sorte !
Bien sûr, chez TUI France, la situation devient de plus en plus délétère et la présence, la semaine dernière de Friedrich Joussen, patron du Groupe, assisté d’Elie Bruyninckx n’a pas eu l’effet escompté pour la direction du voyagiste.
Et c’est clair, les salariés sont inquiets, très inquiets, d’autant que les chiffres en France, une fois de plus, ne seraient pas bons.
D’autant que l’autre syndicat de la « maison », la CFDT (pour ne pas la nommer) n’a pas participé.
A juste titre sans doute, dans la mesure où généralement, lorsque l’on déclenche un mouvement social, il faut quand même présenter des revendications étayées…
Il faut une raison, en quelque sorte !
Bien sûr, chez TUI France, la situation devient de plus en plus délétère et la présence, la semaine dernière de Friedrich Joussen, patron du Groupe, assisté d’Elie Bruyninckx n’a pas eu l’effet escompté pour la direction du voyagiste.
Et c’est clair, les salariés sont inquiets, très inquiets, d’autant que les chiffres en France, une fois de plus, ne seraient pas bons.
Dominique Gobert - DR
La publication des résultats dans quelques semaines, tranchera la question.
Et les chiffres parleront.
Quant au fonctionnement même de la filiale du Groupe en France, cela fait maintenant plusieurs mois, pour ne pas parler d’années, que les systèmes informatiques, particulièrement ceux qui touchent les systèmes de réservations (les circuits particulièrement), sont, pour parler pudiquement, défaillants !
C’est pas tout. La « fusion » entre TUI France et Transat ne s’est pas franchement déroulée comme prévue et le plan de départs volontaire, ne serait pas encore bouclé à l’heure où j’écris ces lignes.
Si j’en crois mes bonnes informations, une centaine de salariés sont encore en attente… Comme me le confiait une source interne « la souffrance est à son maximum pour eux » ! Car certains ne savent toujours pas s’ils vont (enfin) pouvoir profiter ou pas de ce plan de départ. **
Et les chiffres parleront.
Quant au fonctionnement même de la filiale du Groupe en France, cela fait maintenant plusieurs mois, pour ne pas parler d’années, que les systèmes informatiques, particulièrement ceux qui touchent les systèmes de réservations (les circuits particulièrement), sont, pour parler pudiquement, défaillants !
C’est pas tout. La « fusion » entre TUI France et Transat ne s’est pas franchement déroulée comme prévue et le plan de départs volontaire, ne serait pas encore bouclé à l’heure où j’écris ces lignes.
Si j’en crois mes bonnes informations, une centaine de salariés sont encore en attente… Comme me le confiait une source interne « la souffrance est à son maximum pour eux » ! Car certains ne savent toujours pas s’ils vont (enfin) pouvoir profiter ou pas de ce plan de départ. **
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A signaler d’ailleurs que la CFDT avait refusé de signer le calendrier du PDV. Et que, personne dans la maison, ne semble capable d’expliquer aux salariés pourquoi certains sont acceptés (au départ, ndDG) et d’autres pas !
Enfin, certains, mais ce sont très certainement de très mauvaises langues, estiment que TUI France n’aurait pas suffisamment de liquide pour assumer son PdV. Ben, en même temps, on peut le comprendre : ce n’est jamais que le 8ème en quelques années. **
Faut dire aussi que la « surcapacité » mise en place depuis l’été n’a pas arrangé les choses, provoquant d’ailleurs au passage un vaste chambardement sur le marché et la mise en difficulté de bon nombre de voyagistes…
Sans parler du coût surdimensionné que va devoir acquitter TUI France. Faudra bien que quelqu'un assume les invendus.
Mais bon, chacun ses problèmes, n’est-il pas ?
Enfin, et peut-être ceci explique-t-il cela, n’oublions pas non plus que nous allons entrer en période électorale… syndicale. La CGT aimerait repousser ces élections en début d’année prochaine, histoire de se refaire une santé, pour le moment défaillante. Est-ce bien raisonnable ?
Surtout que, d’ici janvier, les choses seront sûrement plus claires. Et là, il sera temps de manifester un ras le bol puissant.
A moins que l’actionnaire, lassé et le portefeuille bien vide, n’adopte aussi une solution drastique...
Enfin, certains, mais ce sont très certainement de très mauvaises langues, estiment que TUI France n’aurait pas suffisamment de liquide pour assumer son PdV. Ben, en même temps, on peut le comprendre : ce n’est jamais que le 8ème en quelques années. **
Faut dire aussi que la « surcapacité » mise en place depuis l’été n’a pas arrangé les choses, provoquant d’ailleurs au passage un vaste chambardement sur le marché et la mise en difficulté de bon nombre de voyagistes…
Sans parler du coût surdimensionné que va devoir acquitter TUI France. Faudra bien que quelqu'un assume les invendus.
Mais bon, chacun ses problèmes, n’est-il pas ?
Enfin, et peut-être ceci explique-t-il cela, n’oublions pas non plus que nous allons entrer en période électorale… syndicale. La CGT aimerait repousser ces élections en début d’année prochaine, histoire de se refaire une santé, pour le moment défaillante. Est-ce bien raisonnable ?
Surtout que, d’ici janvier, les choses seront sûrement plus claires. Et là, il sera temps de manifester un ras le bol puissant.
A moins que l’actionnaire, lassé et le portefeuille bien vide, n’adopte aussi une solution drastique...
TUI France réagit :
Suite à la parution de l'édito, TUI France a souhaité apporter ses rectificatifs :
** Le plan de départ volontaire a été définitivement fermé en janvier 2018.
Les derniers volontaires sont entrés le 30 septembre 2018 dans le congé de reclassement. Il n’y a plus de salariés en attente
** Depuis 2009 il y a eu 4 projets de plan de départs volontaires
** Le plan de départ volontaire a été définitivement fermé en janvier 2018.
Les derniers volontaires sont entrés le 30 septembre 2018 dans le congé de reclassement. Il n’y a plus de salariés en attente
** Depuis 2009 il y a eu 4 projets de plan de départs volontaires