Il est vrai, mais je l’ai toujours reconnu, je n’ai jamais été tendre avec Pascal de Izaguirre, Président déchu de TUI France.
Avec le recul, il est certain que l’homme (mais après tout, on vous apprend ça en Enarquie) a dû en avaler de sacrées… couleuvres et que, très certainement, au bout d’un moment, il est normal de claquer la porte vermoulue et de vivre un peu…
Pourtant, la boite était au moins tenue !
Mais au moins, en ces temps pas si lointains, TUI disposait d’une certaine tenue, ce qui est loin, maintenant, d’être le cas et c’est bien dommage. Il est même des moments où l’on se demande comment toute cette machine peut encore fonctionner.
Avec le recul, il est certain que l’homme (mais après tout, on vous apprend ça en Enarquie) a dû en avaler de sacrées… couleuvres et que, très certainement, au bout d’un moment, il est normal de claquer la porte vermoulue et de vivre un peu…
Pourtant, la boite était au moins tenue !
Mais au moins, en ces temps pas si lointains, TUI disposait d’une certaine tenue, ce qui est loin, maintenant, d’être le cas et c’est bien dommage. Il est même des moments où l’on se demande comment toute cette machine peut encore fonctionner.
Encadré merci beaucoup
Bon. Les Teutons, droits dans leurs bottes, ont décidé que, coûte que coûte et vaille que vaille, la grosse stratégie devait être appliquée et tant pis pour les défaillances technologiques, tant pis pour les défaillances sociales, tant pis pour les défaillances financières.
Du coup, le chef Joussen a nommé Elie Bruyninckx, lequel est déjà chef du groupe pour la région Ouest de l’Europe à la tête de la filiale « dissidente » française.
Lequel a d’abord eu une sorte de malaise en apprenant la nouvelle avant (ayant sans doute réfléchi), de déclarer forfait pas plus tard que la semaine dernière.
Damned, cet homme de bien qui avait annoncé, après avoir « fourgué » Corsair, qu’il « allait se consacrer enfin à la filiale tour-operating du groupe » s’est (et c’est une très mauvaise langue venue directement de chez TUI qui me l’a dit), aperçu qu’il fallait « passer un peu de temps au siège français ».
Du coup, le chef Joussen a nommé Elie Bruyninckx, lequel est déjà chef du groupe pour la région Ouest de l’Europe à la tête de la filiale « dissidente » française.
Lequel a d’abord eu une sorte de malaise en apprenant la nouvelle avant (ayant sans doute réfléchi), de déclarer forfait pas plus tard que la semaine dernière.
Damned, cet homme de bien qui avait annoncé, après avoir « fourgué » Corsair, qu’il « allait se consacrer enfin à la filiale tour-operating du groupe » s’est (et c’est une très mauvaise langue venue directement de chez TUI qui me l’a dit), aperçu qu’il fallait « passer un peu de temps au siège français ».
Evidemment. Lorsque l’on est basé au siège, du côté de ces régions nordiques, passer quelques temps à Paris, pour un convalescent, c’est risqué !
Et puis, le poste est dangereux, avec tous ces salariés qui voudraient pouvoir enfin travailler dans la sérénité, ces problèmes informatiques qui n’arrivent pas à trouver de solution, ce PSE qui traîne en longueur et que l’on ne sait pas trop comment mettre en place… Oh là, courage, fuyons !
D’autant que la filiale française serait sujette en ce moment à une perquisition de la part des services judiciaires, parce que, selon mes sources, ce serait TUI Fly en Belgique qui aurait quelques soucis et que l’on cherche des traces du côté de la France.
Mais rien à voir avec TUI France, comme les comptes et les marges qui passent du côté belge, par ce procédé qui fait la joie des comptables, que l’on nomme consolidation. Sauf que la France, elle, accuse une perte de 39 millions d’euros…
Alors, c’est ce bon Van de Velde, (Hans de son prénom) cet homme qui était quasi sur le départ, qui va reprendre la patate chaude.
Ce qui n’est pas pour déplaire aux syndicats de la filiale française qui voient en l’homme un interlocuteur qu’ils connaissent et qui espèrent de sa part un dialogue enfin transparent… et constructif.
Autre bonne nouvelle : nos instances ministérielles suivent le dossier de très près. A tel point que les syndicats ont été reçus pas plus tard qu’hier mardi 16 avril 2019 auprès du ministère qui redouble d’attention sur l'affaire.
Et ne cache pas un soutien amical auprès de ces salariés qui n’en peuvent mais, d’autant que le PSE, toujours pas annoncé, rôde encore dans les couloirs de TUI France.
Et que le CSE qui doit se tenir demain (ce mercredi) va être agité et c’est un euphémisme. Surtout que la saison s’annonce à très grandes enjambées !
Et que l’on ne sait toujours pas si, par le plus grand des hasards, on ne vendrait pas quelques marques, quelques agences…
Et que tout ceci est d’un grand pathétisme… pas encore achevé.
Et pour faire bonne mesure, je livre ici le communiqué issu de la rencontre des syndicats avec le ministère hier !
Et puis, le poste est dangereux, avec tous ces salariés qui voudraient pouvoir enfin travailler dans la sérénité, ces problèmes informatiques qui n’arrivent pas à trouver de solution, ce PSE qui traîne en longueur et que l’on ne sait pas trop comment mettre en place… Oh là, courage, fuyons !
D’autant que la filiale française serait sujette en ce moment à une perquisition de la part des services judiciaires, parce que, selon mes sources, ce serait TUI Fly en Belgique qui aurait quelques soucis et que l’on cherche des traces du côté de la France.
Mais rien à voir avec TUI France, comme les comptes et les marges qui passent du côté belge, par ce procédé qui fait la joie des comptables, que l’on nomme consolidation. Sauf que la France, elle, accuse une perte de 39 millions d’euros…
Alors, c’est ce bon Van de Velde, (Hans de son prénom) cet homme qui était quasi sur le départ, qui va reprendre la patate chaude.
Ce qui n’est pas pour déplaire aux syndicats de la filiale française qui voient en l’homme un interlocuteur qu’ils connaissent et qui espèrent de sa part un dialogue enfin transparent… et constructif.
Autre bonne nouvelle : nos instances ministérielles suivent le dossier de très près. A tel point que les syndicats ont été reçus pas plus tard qu’hier mardi 16 avril 2019 auprès du ministère qui redouble d’attention sur l'affaire.
Et ne cache pas un soutien amical auprès de ces salariés qui n’en peuvent mais, d’autant que le PSE, toujours pas annoncé, rôde encore dans les couloirs de TUI France.
Et que le CSE qui doit se tenir demain (ce mercredi) va être agité et c’est un euphémisme. Surtout que la saison s’annonce à très grandes enjambées !
Et que l’on ne sait toujours pas si, par le plus grand des hasards, on ne vendrait pas quelques marques, quelques agences…
Et que tout ceci est d’un grand pathétisme… pas encore achevé.
Et pour faire bonne mesure, je livre ici le communiqué issu de la rencontre des syndicats avec le ministère hier !
Autres articles
"C’est Monsieur Floris Délégué Interministériel aux restructurations d’entreprises qui nous a reçu, ça tombe bien nous sommes sous la menace d’un 5ième plan social.
TUI France : 39 millions de perte en Septembre 2018, et peut-être 50 millions de perte en Mars 2019 !!!
Durant cet entretien, les échanges ont porté sur la situation financière inquiétante de TUI France.
Nous avons attiré l’attention de Monsieur Floris sur le fait que les résultats économiques de 39 M€ de pertes ne reflètent donc pas la réalité des marges auxquels l’entité française contribue.
Pour voir plus clair, il conviendrait d’avoir la vision consolidée des résultats de la France dans ceux de la Western Région. La direction a toujours refusé d’y répondre malgré nos relances.
Monsieur Floris a compris que TUI France concoure donc à dégager des marges qu’elle ne capte pas directement.
TUI France : c’est 1 Milliard d’Euros de chiffre d’affaire s !!! Où va l’argent ?
Monsieur Floris reconnait que la problématique réside bien dans le fait de connaître la « i[vraie » contribution de la France aux résultats consolidés de la Western Region : si le Groupe ne se sépare pas de la France, c’est qu’il y trouve un véritable intérêt ?
Monsieur Floris nous soutient et invite le CSE à interroger la direction dans le cadre d’un droit d’alerte économique.
Il a rajouté que si dans un délai de 1 à 2 mois, les élus étaient toujours dans l’inquiétude quant à la situation de Tui France, le Ministère de l’Economie convoquerait dans les plus brefs délais M. Van de Velde, le PDG, afin qu’il s’explique sur la situation réelle de TUI France ;
Pour finir, le Ministère de l’Economie et le Ministère du Travail suivent avec toute la gravité qui s’impose, la situation préoccupante des salariés de Tui France
En attendant une réunion du CSE est prévue ce jeudi 18 Avril où M. Van de Velde devra s’expliquer sur ces fameuses pertes de 50 millions d’ euros".]i
signé : Lazare Razkallah, et les membres du CSE
TUI France : 39 millions de perte en Septembre 2018, et peut-être 50 millions de perte en Mars 2019 !!!
Durant cet entretien, les échanges ont porté sur la situation financière inquiétante de TUI France.
Nous avons attiré l’attention de Monsieur Floris sur le fait que les résultats économiques de 39 M€ de pertes ne reflètent donc pas la réalité des marges auxquels l’entité française contribue.
Pour voir plus clair, il conviendrait d’avoir la vision consolidée des résultats de la France dans ceux de la Western Région. La direction a toujours refusé d’y répondre malgré nos relances.
Monsieur Floris a compris que TUI France concoure donc à dégager des marges qu’elle ne capte pas directement.
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Pour finir, le Ministère de l’Economie et le Ministère du Travail suivent avec toute la gravité qui s’impose, la situation préoccupante des salariés de Tui France
En attendant une réunion du CSE est prévue ce jeudi 18 Avril où M. Van de Velde devra s’expliquer sur ces fameuses pertes de 50 millions d’ euros".]i
signé : Lazare Razkallah, et les membres du CSE