J’ose croire que mon Basque bondissant en aura peut-être eu marre d’avaler les couleuvres - Photo CE
Qu’on le veuille ou non, même en Enarquie, Pascal de Izaguirre aura fait le job, imposé par les Teutons du groupe TUI.
Faut dire aussi que le changement de « majorité » entre les Anglais de TUI et les Germains n’aura certes pas facilité les choses.
Qu’on le croie ou non, les Anglais avaient une autre vision du voyage et surtout connaissaient les spécificités des différents marchés européens.
Dommage. Peut-être qu’avec les Grands-Bretons, la filiale française, regroupant quand même Nouvelles Frontières, Marmara et les autres avait peut-être une chance de s’en sortir.
Mais vraiment, les Teutons n’ont strictement rien compris. Pour eux, ce qui marche en Belgique, en Néerlandie ou en Germanie, ça doit forcément fonctionner aussi en Gaulie.
Ça fait plus de dix ans que ça dure et c’est toujours un échec complet !
Ce qui, entre parenthèses, aura coûté quelques centaines de millions, pour ne pas dire encore plus, aux actionnaires, des pertes d’emplois en veux-tu en voilà… et tout ça pour ça !
Faut dire aussi que le changement de « majorité » entre les Anglais de TUI et les Germains n’aura certes pas facilité les choses.
Qu’on le croie ou non, les Anglais avaient une autre vision du voyage et surtout connaissaient les spécificités des différents marchés européens.
Dommage. Peut-être qu’avec les Grands-Bretons, la filiale française, regroupant quand même Nouvelles Frontières, Marmara et les autres avait peut-être une chance de s’en sortir.
Mais vraiment, les Teutons n’ont strictement rien compris. Pour eux, ce qui marche en Belgique, en Néerlandie ou en Germanie, ça doit forcément fonctionner aussi en Gaulie.
Ça fait plus de dix ans que ça dure et c’est toujours un échec complet !
Ce qui, entre parenthèses, aura coûté quelques centaines de millions, pour ne pas dire encore plus, aux actionnaires, des pertes d’emplois en veux-tu en voilà… et tout ça pour ça !
Sans vouloir en rajouter, je me marre en lisant le communiqué publié par TUI annonçant la démission de Pascal de Izaguirre : « Afin de consolider sa position sur le marché, le moment est venu de passer à une nouvelle étape.
TUI France doit maintenant capitaliser sur son appartenance à TUI Western Region (région qui regroupe la Belgique, les Pays-Bas et la France). Il faut repenser le modèle économique et l’organisation de TUI France, notamment en accélérant l’intégration à Western Region pour plus d’efficacité et de synergies ».
Ben voyons. Ils n’ont vraiment rien compris, ces Teutons qui n’auront même pas été capables d’harmoniser les systèmes technologiques, particulièrement sur les résas entre Transat (Look) et leurs homologues de Marmara ou NF.
Ce seront aussi ces mêmes Bruyninckx (qui devrait trouver vite fait une place dans un placard) qui auront eu ce trait de génie cet été, consistant à mettre sur le marché plus de 800 000 sièges d’avions, causant un grave préjudice à leurs concurrents mais aussi creusant la perte financière de leur filiale française : damned, les sièges invendus, fallait quand même les facturer.
J’ose croire que mon Basque Bondissant en aura peut-être eu marre d’avaler les couleuvres, même si la paye était bonne.
Et la probable possibilité, afin, comme le présente le communiqué, « d’assurer une meilleure intégration des équipes France au sein de la région », de procéder à un nouveau plan social aura rebuté l’homme.
Parfois, l’énarque a aussi des sentiments moraux.
Lire : TUI France : les salariés redoutent une nouvelle coupe dans les effectifs
TUI France doit maintenant capitaliser sur son appartenance à TUI Western Region (région qui regroupe la Belgique, les Pays-Bas et la France). Il faut repenser le modèle économique et l’organisation de TUI France, notamment en accélérant l’intégration à Western Region pour plus d’efficacité et de synergies ».
Ben voyons. Ils n’ont vraiment rien compris, ces Teutons qui n’auront même pas été capables d’harmoniser les systèmes technologiques, particulièrement sur les résas entre Transat (Look) et leurs homologues de Marmara ou NF.
Ce seront aussi ces mêmes Bruyninckx (qui devrait trouver vite fait une place dans un placard) qui auront eu ce trait de génie cet été, consistant à mettre sur le marché plus de 800 000 sièges d’avions, causant un grave préjudice à leurs concurrents mais aussi creusant la perte financière de leur filiale française : damned, les sièges invendus, fallait quand même les facturer.
J’ose croire que mon Basque Bondissant en aura peut-être eu marre d’avaler les couleuvres, même si la paye était bonne.
Et la probable possibilité, afin, comme le présente le communiqué, « d’assurer une meilleure intégration des équipes France au sein de la région », de procéder à un nouveau plan social aura rebuté l’homme.
Parfois, l’énarque a aussi des sentiments moraux.
Lire : TUI France : les salariés redoutent une nouvelle coupe dans les effectifs
Mais faut pas se leurrer : l’avenir de TUI en France est loin d’être rose, ce que reconnait le communiqué ahurissant publié mercredi : « le nombre de tour-opérateurs demeure très élevé alors que la concentration de la distribution s’accélère ».
Ben oui, mais les voyageurs français ne veulent plus du « Club » à la Germanie !
Allez, pour finir, le Basque Bondissant garde quand même la direction de Corsair, pour laquelle, rien n’est encore réglé.
Le dernier CE Extraordinaire, tenu jeudi 24 janvier 2019, était d’une grande atonie : certes, Intro Aviation devrait entrer au capital à hauteur de 53%, TUI restant à 27% et le reste réparti entre les salariés.
Certes, la flotte, à l’horizon 2023, devrait être composée de 13 aéroplanes, principalement des A330-néo (comme XL Airways, coïncidence ?), mais c’est tout.
Quid de la stratégie, quid des routes, quid d’une éventuelle consolidation…
Et puis, faut pas trop se leurrer, Corsair dispose de créneaux à Orly qui intéressent beaucoup de monde.
LIRE : Vers où vole Corsair ?
Sans vouloir péjorativer (oui, on ne touche pas à ce mot), c’est là une grosse valeur.
Reste aussi à savoir si les salariés de la compagnie vont bien vouloir encore suivre Pascal de Izaguirre, dont la mission, je cite « inclut une dimension stratégique mais également très opérationnelle » ?
Ben oui, mais les voyageurs français ne veulent plus du « Club » à la Germanie !
Allez, pour finir, le Basque Bondissant garde quand même la direction de Corsair, pour laquelle, rien n’est encore réglé.
Le dernier CE Extraordinaire, tenu jeudi 24 janvier 2019, était d’une grande atonie : certes, Intro Aviation devrait entrer au capital à hauteur de 53%, TUI restant à 27% et le reste réparti entre les salariés.
Certes, la flotte, à l’horizon 2023, devrait être composée de 13 aéroplanes, principalement des A330-néo (comme XL Airways, coïncidence ?), mais c’est tout.
Quid de la stratégie, quid des routes, quid d’une éventuelle consolidation…
Et puis, faut pas trop se leurrer, Corsair dispose de créneaux à Orly qui intéressent beaucoup de monde.
LIRE : Vers où vole Corsair ?
Sans vouloir péjorativer (oui, on ne touche pas à ce mot), c’est là une grosse valeur.
Reste aussi à savoir si les salariés de la compagnie vont bien vouloir encore suivre Pascal de Izaguirre, dont la mission, je cite « inclut une dimension stratégique mais également très opérationnelle » ?