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La case de l’Oncle Dom : TUI France... le Basque bondissant rebondira !

L’édito de Dominique Gobert


Il a rempli ses cartons, vidé ses placards et quitté le siège de TUI France. Le Basque Bondissant, qui aura durant presque huit ans, entériné les directives grandes-bretonnes, puis teutonnes, aura fini par plier, parce que, décidément, TUI AG n’aura rien compris…


le Jeudi 24 Janvier 2019

J’ose croire que mon Basque bondissant en aura peut-être eu marre d’avaler les couleuvres - Photo CE
J’ose croire que mon Basque bondissant en aura peut-être eu marre d’avaler les couleuvres - Photo CE
Qu’on le veuille ou non, même en Enarquie, Pascal de Izaguirre aura fait le job, imposé par les Teutons du groupe TUI.

Faut dire aussi que le changement de « majorité » entre les Anglais de TUI et les Germains n’aura certes pas facilité les choses.

Qu’on le croie ou non, les Anglais avaient une autre vision du voyage et surtout connaissaient les spécificités des différents marchés européens.

Dommage. Peut-être qu’avec les Grands-Bretons, la filiale française, regroupant quand même Nouvelles Frontières, Marmara et les autres avait peut-être une chance de s’en sortir.

Mais vraiment, les Teutons n’ont strictement rien compris. Pour eux, ce qui marche en Belgique, en Néerlandie ou en Germanie, ça doit forcément fonctionner aussi en Gaulie.

Ça fait plus de dix ans que ça dure et c’est toujours un échec complet !

Ce qui, entre parenthèses, aura coûté quelques centaines de millions, pour ne pas dire encore plus, aux actionnaires, des pertes d’emplois en veux-tu en voilà… et tout ça pour ça !

Dominique Gobert - DR
Dominique Gobert - DR
Sans vouloir en rajouter, je me marre en lisant le communiqué publié par TUI annonçant la démission de Pascal de Izaguirre : « Afin de consolider sa position sur le marché, le moment est venu de passer à une nouvelle étape.

TUI France doit maintenant capitaliser sur son appartenance à TUI Western Region (région qui regroupe la Belgique, les Pays-Bas et la France). Il faut repenser le modèle économique et l’organisation de TUI France, notamment en accélérant l’intégration à Western Region pour plus d’efficacité et de synergies
».

Ben voyons. Ils n’ont vraiment rien compris, ces Teutons qui n’auront même pas été capables d’harmoniser les systèmes technologiques, particulièrement sur les résas entre Transat (Look) et leurs homologues de Marmara ou NF.

Ce seront aussi ces mêmes Bruyninckx (qui devrait trouver vite fait une place dans un placard) qui auront eu ce trait de génie cet été, consistant à mettre sur le marché plus de 800 000 sièges d’avions, causant un grave préjudice à leurs concurrents mais aussi creusant la perte financière de leur filiale française : damned, les sièges invendus, fallait quand même les facturer.

J’ose croire que mon Basque Bondissant en aura peut-être eu marre d’avaler les couleuvres, même si la paye était bonne.

Et la probable possibilité, afin, comme le présente le communiqué, « d’assurer une meilleure intégration des équipes France au sein de la région », de procéder à un nouveau plan social aura rebuté l’homme.

Parfois, l’énarque a aussi des sentiments moraux.

Lire : TUI France : les salariés redoutent une nouvelle coupe dans les effectifs

Mais faut pas se leurrer : l’avenir de TUI en France est loin d’être rose, ce que reconnait le communiqué ahurissant publié mercredi : « le nombre de tour-opérateurs demeure très élevé alors que la concentration de la distribution s’accélère ».

Ben oui, mais les voyageurs français ne veulent plus du « Club » à la Germanie !

Allez, pour finir, le Basque Bondissant garde quand même la direction de Corsair, pour laquelle, rien n’est encore réglé.

Le dernier CE Extraordinaire, tenu jeudi 24 janvier 2019, était d’une grande atonie : certes, Intro Aviation devrait entrer au capital à hauteur de 53%, TUI restant à 27% et le reste réparti entre les salariés.

Certes, la flotte, à l’horizon 2023, devrait être composée de 13 aéroplanes, principalement des A330-néo (comme XL Airways, coïncidence ?), mais c’est tout.

Quid de la stratégie, quid des routes, quid d’une éventuelle consolidation…

Et puis, faut pas trop se leurrer, Corsair dispose de créneaux à Orly qui intéressent beaucoup de monde.

LIRE : Vers où vole Corsair ?

Sans vouloir péjorativer (oui, on ne touche pas à ce mot), c’est là une grosse valeur.

Reste aussi à savoir si les salariés de la compagnie vont bien vouloir encore suivre Pascal de Izaguirre, dont la mission, je cite « inclut une dimension stratégique mais également très opérationnelle » ?

Dominique Gobert Publié par Dominique Gobert Editorialiste - TourMaG.com
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Commentaires

1.Posté par DANIEL le 25/01/2019 09:04 | Alerter
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bonjour à toutes et tous….

ehhh ouiii, ça arrive à tout le monde….le vent a toujours tourné, il tourne, et...il tournera encore….
Cette fois, c'est ...la Direction…..mais combien sont restés sur le bord du chemin et dont personne ne parle….!!
Quant au soucis de TUI , qui règne en ..seigneur et maitre...dans des pays, où pour les vacances, il n'y a rien...ils n'ont jamais rien compris au marché français….et ce n'est pas en rachetant qu'on élimine….

bonne journée

2.Posté par PNCE le 25/01/2019 11:56 | Alerter
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Cet article est bien complaisant à l'endroit d'un Monsieur qui n'a jamais défini de stratégie, a poussé au rachat de VT sans en anticiper les conséquences, poussé l'extension d'un système SI français inefficace vers la région et dont la survie n'a tenue, année après année, qu'à l'organisation de plans de départ successifs. L'emploi comme variable d'ajustement pendant 8 ans, c'est faire preuve de peu de hauteur de vue pour un prétendu stratège.
La région n'a rien compris, peut-être... certainement que le manque de confiance y est pour beaucoup

3.Posté par badot le 28/01/2019 19:45 | Alerter
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Oui très complaisant mais dès que ça parle de Izaguirre, Mr Gobert en perd son devoir journalistique...ou editorialistique....à lire les articles successifs sur la personne, c'est à se demander.

Donc un commentaire tout de même : "Pascal de Izaguirre aura fait le job". Pouvez-vous définir le "Job" ? car si on parle de mettre la filiale TUI Française dans le vert, ou, ne serait-ce que Corsair, le "Job" n'a pas du tout été fait, ni plus ni moins que ces prédécesseurs. Ce qui a bien été fait par contre ? de la bonne politique pour tenir 8 ans, style enarque, rien de plus mon cher Monsieur.

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