Pour TUI, c’est la grosse incertitude, alors que pour Thomas Cook France, de nombreuses interrogations se posent - Crédit photo : Depositphotos lightsource
Pour le moment, tout ceci se passe encore en Grande-Bretonie, après l’annonce par le Groupe Thomas Cook (TC) d’une perte financière quasi-record pour le 1er semestre : 1,7 milliard d’euros et un cours qui s’effondre en bourse.
De quoi faire pâlir un de mes camarades, champion du monde de descente… de boissons amusantes !
A tel point que, selon les gazettes bien informées, relayées par quelques dépêches AFP, les clients britanniques de Thomas Cook commencent sérieusement à s’inquiéter pour leurs prochaines réservations.
Et que l’APST locale, qui se nomme chez les Grands-Bretons Atol, une caisse de garantie gérée par l’aviation civile britannique et qui « assure » le Groupe TC, tout en assurant la clientèle de « soutenir » le Groupe, doit commencer sérieusement à s’inquiéter.
Mais, pour le moment, tout va bien, si je puis me permettre cet euphémisme.
Thomas Cook « réorganise » sa compagnie aérienne en tentant de la fourguer à Lufthansa, vend à tire-larigot ses agences en Grande-Bretagne et cherche par tous les moyens à passer ce moment difficile.
Le Groupe justifie comme d’habitude la crainte des clients face au possible Brexit, la hausse du carburant, du coût des hôtels, la météo particulièrement chaude en 2017 et que sais-je encore….
De quoi faire pâlir un de mes camarades, champion du monde de descente… de boissons amusantes !
A tel point que, selon les gazettes bien informées, relayées par quelques dépêches AFP, les clients britanniques de Thomas Cook commencent sérieusement à s’inquiéter pour leurs prochaines réservations.
Et que l’APST locale, qui se nomme chez les Grands-Bretons Atol, une caisse de garantie gérée par l’aviation civile britannique et qui « assure » le Groupe TC, tout en assurant la clientèle de « soutenir » le Groupe, doit commencer sérieusement à s’inquiéter.
Mais, pour le moment, tout va bien, si je puis me permettre cet euphémisme.
Thomas Cook « réorganise » sa compagnie aérienne en tentant de la fourguer à Lufthansa, vend à tire-larigot ses agences en Grande-Bretagne et cherche par tous les moyens à passer ce moment difficile.
Le Groupe justifie comme d’habitude la crainte des clients face au possible Brexit, la hausse du carburant, du coût des hôtels, la météo particulièrement chaude en 2017 et que sais-je encore….
Dominique Gobert - DR
Bref, il faut sauver les meubles, si je puis me permettre cette comparaison pas si osée que ça, la situation n’étant pas vraiment nouvelle depuis quelques années déjà.
Et la France alors, me direz-vous ?
Déjà, c’est pas franchement la grosse embellie pour ces voyagistes industriels qui, décidément, ont quelques réticences à s’adapter à notre marché… particulier !
Pour TUI, c’est la grosse incertitude de la part des dirigeants teutons-belges-hollandais, visiblement dépassés par leurs certitudes d’un autre temps.
A lire : TUI France : le CSE déclenche une procédure d’alerte économique
A priori, un report du PSE pourtant tout prêt à être dégainé, une possible vente de certaines marques, telles Nouvelles Frontières ou Passion des Iles, une réduction des agences de distribution…
Du coup, chez Thomas Cook France, de nombreuses interrogations se posent.
Et la France alors, me direz-vous ?
Déjà, c’est pas franchement la grosse embellie pour ces voyagistes industriels qui, décidément, ont quelques réticences à s’adapter à notre marché… particulier !
Pour TUI, c’est la grosse incertitude de la part des dirigeants teutons-belges-hollandais, visiblement dépassés par leurs certitudes d’un autre temps.
A lire : TUI France : le CSE déclenche une procédure d’alerte économique
A priori, un report du PSE pourtant tout prêt à être dégainé, une possible vente de certaines marques, telles Nouvelles Frontières ou Passion des Iles, une réduction des agences de distribution…
Du coup, chez Thomas Cook France, de nombreuses interrogations se posent.
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Parce que, ne nous leurrons pas : malgré un regain d’activité depuis quelques mois, la filiale française n’est pas au mieux de sa forme et il se murmure à oreilles déployées que le fleuron de Thomas Cook en France, Jet tours, serait « ouvert » à toutes propositions de rachat.
Ce qui, pour la vieille maison, ne sera qu’une énième fois depuis sa création ; à l’époque où Air France tenait le haut du pavé.
Bien évidemment et c’est tout à fait normal, du côté de la présidence française, on se refuse à tout commentaire.
Il n’empêche que, comme pour TUI et ses marques françaises, le dossier est « accessible ».
D’ailleurs, certains « investisseurs » que nous connaissons tous, d’habitude plutôt prolixes et peu avares de déclarations, observent, eux aussi, un mutisme que je ne pourrais pas qualifier de bon aloi !
Serait-ce à dire que, décidément, le tourisme industriel en France n’a vraiment plus sa place ?
On va finir par le croire…
Ce qui, pour la vieille maison, ne sera qu’une énième fois depuis sa création ; à l’époque où Air France tenait le haut du pavé.
Bien évidemment et c’est tout à fait normal, du côté de la présidence française, on se refuse à tout commentaire.
Il n’empêche que, comme pour TUI et ses marques françaises, le dossier est « accessible ».
D’ailleurs, certains « investisseurs » que nous connaissons tous, d’habitude plutôt prolixes et peu avares de déclarations, observent, eux aussi, un mutisme que je ne pourrais pas qualifier de bon aloi !
Serait-ce à dire que, décidément, le tourisme industriel en France n’a vraiment plus sa place ?
On va finir par le croire…