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La case de l’Oncle Dom : Tourisme durable… à responsabilité limitée !

L'édito de Dominique Gobert


Nous sommes dans l’année, baptisée ainsi par l’Organisation Mondiale du Tourisme, du "Tourisme Durable". Et il est clair que, face au chaos climatique, notre planète souffre. Et risque de souffrir encore, jusqu’à… la fin ?


le Lundi 11 Décembre 2017

Crédit photo : Pixabay, photo libre pour usage commercial
Crédit photo : Pixabay, photo libre pour usage commercial
Contrairement à ce « sympathique président Américain », (c’est Sarko qui l’a nommé ainsi durant son passage au Congrès Selectour), notre planète est en train de subir de plein fouet un véritable réchauffement climatique. Un chaos même…

Marrant, d’ailleurs, parce que Sarko (ben je n’y peux rien, il était la vedette du congrès Selectour et il a causé), tout en reconnaissant le problème, induit quand même que « c’est assez tendance » et qu’il ne faut pas forcément se soumettre à une certaine « police de la pensée ».

Avec cet argument qui est loin d’être faux : la démographie de la planète augmente de façon spectaculaireNous sommes actuellement environ 7 milliards d’habitants, nous seront plus du double dans les dix prochaines années », du Sarko dans le texte !

Là aussi, il y a un vrai problème…

Bien sûr et comme d’habitude, le tourisme est un vecteur de cette... (, allez on ne va pas se voiler la face), pollution environnementale. Mais le touriste n’est ni plus ni moins qu’un habitant de cette planète qui se déplace (le touriste) un peu plus que les autres. Et encore…

Il est très vrai que le transport, aérien, ferré, maritime contribue à dérégler nos conditions climatiques et que les Etats, malgré de belles paroles, des engagements « promis, juré » s’agitent beaucoup, mais concrètement, ne font pas grand-chose !.

Dominique Gobert - DR
Dominique Gobert - DR
D’autant que certains grands pollueurs de la planète s’en foutent comme de leur première émission de carbone.

Tiens, d’ailleurs, à propos de carbone, quelqu’un pourrait-il m’expliquer pourquoi « on » (je ne sais pas qui est ce « On » mais il existe) a décrété un beau jour que tous les transporteurs aériens avaient droit à un certain « quota » d’émissions de carbone.

Une fois ce quota passé, il fallait acquitter une taxe pour pouvoir continuer à émettre. Donc, en payant, on peut continuer tranquille ?

Sans oublier que les affairistes, toujours malins, ont concoctés des sociétés, une sorte de « bourse » permettant de racheter des droits à l’émission de carbone à ceux qui n’en consommaient pas suffisamment et les revendre à ceux qui consommaient plus !

Authentique…

Dame Hidalgo, qui prône à coups de grandes décisions stupides la disparition de l’automobile dans la capitale se garde bien d’emprunter les transports en commun de cette belle ville !

En revanche et pour en revenir au tourisme, souvent bien mal accusé, il reste clair que nombreux sont les voyagistes qui ont à cœur de proposer des voyages « dans un esprit durable ».

Double Sens, le dernier lauréat du prix Toromanoff, décerné par les papys et mamies du tourisme (avec toute mon affection) en est un exemple flagrant, lui qui vise à faire du tourisme dans certains pays défavorisés un véritable échange culturel et humain.

Cependant, il faut quand même emmener ces touristes vers (verts ?) des destinations lointaines… et à moins de les emmener à cheval (encore que le cheval, comme les vaches, ça pète aussi et ça aggrave l’effet de serre), ne reste que l’aéroplane.

Je reste persuadé que la prise de conscience est réelle de la part de nombreux habitants de cette planète et que nous pouvons tous agir responsablement. Mais sans pour autant arrêter de voler ou de voiturer. C’est stupide et irréaliste.

N’oublions pas non plus que les constructeurs d’aéroplanes ou d’automobiles poursuivent leurs recherches afin de fournir des produits « durables ».
Et ce, sans grandes aides financières, tandis que certaines associations, à but purement lucratif, délivrent à grands renforts de monnaie des « certificats » à des voyagistes naïfs mais qui font d’énormes efforts pour proposer des produits « responsables ».

Finalement, sans surtout vouloir donner raison à Sarko, j’ai bien peur que nous ne soyons trop nombreux sur cette planète. Et là, sorti du planning familial ou d’une guerre, je vois pas trop…

En attendant, ce soir, nous qui y croyons encore un tout petit peu, on va remettre des Palmes à des acteurs qui veulent faire du tourisme une vraie durabilité

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Commentaires

1.Posté par PAT44 le 12/12/2017 09:18 | Alerter
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Bonjour,

Avant de s'attaquer à la pollution des aéroplanes ou des voitures il faudrait peut être s'attaquer aux utilisateurs de Glyphozate et autres produits toxiques qui polluent toutes les rivières du monde.

2.Posté par Dominique Gobert le 12/12/2017 10:31 | Alerter
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Entièrement d’accord!

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