La Tunisie cherche à relancer son tourisme - DR : jjmillan - Fotolia.com
"Mon dieu, gardez moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge". C'est de Voltaire et je suis sûr de ma citation ! Bien.
"Il n'y a que des amis" (de la Tunisie, ndDG, faut préciser parce que y'avaient pas que des amis dans cette assemblée), lançait souriant René-Marc Chickli en début de séance avec Selma Elloumi Rekik. Propos appuyés d'ailleurs par son homologue Jean-Pierre Mas, lequel, plus pragmatique, renforçait cette déclaration par un sympathique : "nous avons des intérêts communs".
La Ministre n'a pas vu le revers arriver comme un boulet (j'aime ce mot), lancé par un Rial en pleine forme : "Je suis sidéré par la saleté de votre pays". Ben, avec des amis comme ça, plus besoin d'ennemis…
C'est vrai que pour le tourisme, le peu que j'ai pu en voir me parait pas terrible. Vous me direz, à Paris, y'a des endroits qui sont encore assez crades, mais Madame Hidalgo préfère taxer les automobiles, c'est plus sûr.
Or donc, c'est vrai, faut pas se le cacher, cette Tunisie que nous aimons tous beaucoup, elle se cherche encore. Et il va falloir encore du temps avant que la vie normale reprenne son cours.
Et que les poubelles soient vidées régulièrement dans des endroits idoines et non pas le long des plages…
"Il n'y a que des amis" (de la Tunisie, ndDG, faut préciser parce que y'avaient pas que des amis dans cette assemblée), lançait souriant René-Marc Chickli en début de séance avec Selma Elloumi Rekik. Propos appuyés d'ailleurs par son homologue Jean-Pierre Mas, lequel, plus pragmatique, renforçait cette déclaration par un sympathique : "nous avons des intérêts communs".
La Ministre n'a pas vu le revers arriver comme un boulet (j'aime ce mot), lancé par un Rial en pleine forme : "Je suis sidéré par la saleté de votre pays". Ben, avec des amis comme ça, plus besoin d'ennemis…
C'est vrai que pour le tourisme, le peu que j'ai pu en voir me parait pas terrible. Vous me direz, à Paris, y'a des endroits qui sont encore assez crades, mais Madame Hidalgo préfère taxer les automobiles, c'est plus sûr.
Or donc, c'est vrai, faut pas se le cacher, cette Tunisie que nous aimons tous beaucoup, elle se cherche encore. Et il va falloir encore du temps avant que la vie normale reprenne son cours.
Et que les poubelles soient vidées régulièrement dans des endroits idoines et non pas le long des plages…
Ce pays a réussi à se doter, sans quasi violence, d'une nouvelle démocratie. Ce pays a encore besoin d'apprendre et de trouver une paix sociale. Ce qui est le plus difficile de la part d'un peuple qui, jusqu'à peu de temps, ne connaissait que la dictature et un ordre unique, décidé par un personnage peu enclin à négocier.
Pas facile, d'autant que chacun, maintenant, entend (et c'est normal) donner son avis sur tout. Faudrait pas tomber dans l'autogestion…
Parce que, et Rial a raison, la Tunisie est un modèle pour le monde de l'Islam. Et c'est cette image qu'il faut en donner vis-à-vis du monde.
Certes, il ne faut pas non plus tomber dans le panneau "d'expliquer l'Islam" à des occidentaux déjà perdus par la cacophonie ambiante. En revanche, expliquer l'Islam, son intelligence et sa tolérance, particulièrement en Tunisie où Chrétiens, Juifs, Musulmans ont vécu des siècles en bonne harmonie, ça oui !
Faut aussi dire que c'est quand même un des rares pays musulmans où la femme est respectée, où la femme est un être humain à part entière. Un pays où la femme peut conduire une voiture sans problème.
Un pays où la femme a des droits… Normal, en quelque sorte !
Depuis cette révolution, j'ai dû me rendre une bonne dizaine de fois dans ce pays. J'y ai toujours trouvé paix et sérénité, ainsi que cette envie profonde de vivre libre.
La religion, c'est un truc perso et je crois que les Tunisiens tiennent profondément à cette notion. Tout en respectant profondément les croyances ou les non-croyances des autres.
J'ai d'ailleurs toujours pensé qu'il était totalement stupide de se taper dessus au nom d'un dieu que personne n'a jamais vu. Mais on peut discuter…
Voilà, mais moi on me demande pas mon avis, quel type de communication il faudrait pour redonner courage à ce pays. Foin des campagnes de com aux grandes affiches, jolies certes, artistiques dirais-je et qui finissent par engloutir des millions qui seraient mieux employés à nettoyer les plages de Djerba ou la Médina de Tunis.
Mais il est vrai que l'on a que les amis qu'on peut…
Pas facile, d'autant que chacun, maintenant, entend (et c'est normal) donner son avis sur tout. Faudrait pas tomber dans l'autogestion…
Parce que, et Rial a raison, la Tunisie est un modèle pour le monde de l'Islam. Et c'est cette image qu'il faut en donner vis-à-vis du monde.
Certes, il ne faut pas non plus tomber dans le panneau "d'expliquer l'Islam" à des occidentaux déjà perdus par la cacophonie ambiante. En revanche, expliquer l'Islam, son intelligence et sa tolérance, particulièrement en Tunisie où Chrétiens, Juifs, Musulmans ont vécu des siècles en bonne harmonie, ça oui !
Faut aussi dire que c'est quand même un des rares pays musulmans où la femme est respectée, où la femme est un être humain à part entière. Un pays où la femme peut conduire une voiture sans problème.
Un pays où la femme a des droits… Normal, en quelque sorte !
Depuis cette révolution, j'ai dû me rendre une bonne dizaine de fois dans ce pays. J'y ai toujours trouvé paix et sérénité, ainsi que cette envie profonde de vivre libre.
La religion, c'est un truc perso et je crois que les Tunisiens tiennent profondément à cette notion. Tout en respectant profondément les croyances ou les non-croyances des autres.
J'ai d'ailleurs toujours pensé qu'il était totalement stupide de se taper dessus au nom d'un dieu que personne n'a jamais vu. Mais on peut discuter…
Voilà, mais moi on me demande pas mon avis, quel type de communication il faudrait pour redonner courage à ce pays. Foin des campagnes de com aux grandes affiches, jolies certes, artistiques dirais-je et qui finissent par engloutir des millions qui seraient mieux employés à nettoyer les plages de Djerba ou la Médina de Tunis.
Mais il est vrai que l'on a que les amis qu'on peut…