Pourquoi se casser le tronc à souscrire des assurances obligatoires alors que l'on peut exercer sans ? /Fotolia
C'est bien entendu de Twim Travel dont je veux parler ce matin.
Ce voyagiste, (cette agence ? ce réseau ?) je ne sais d'ailleurs pas trop comment le nommer, qui, à bout de souffle et de monnaie a déposé le bilan cet été.
Les plus malins diront que ce n'est pas une surprise, ce qui est sans doute vrai : n'est pas gestionnaire avisé qui veut.
Et je n'ai aucune sympathie, ni empathie d'ailleurs, pour son dirigeant. Pour tout dire, je n'aime pas les menteurs.
Mais faut dire que Pierre André Romano, il faut nommer, maniait sa passoire à mensonges (pas de moi, j'ai emprunté cette formule à Frédéric Dard), de langue de maître.
Pourtant, le modèle de Twim Travel n'est pas inintéressant. Il a fait ses preuves chez les anglo-saxons et se développera sûrement dans nos contrées. Juste une question de temps et d'évolution des mentalités…
Là n'est cependant pas tellement la question.
Comment peut-on, alors qu'en France, on réglemente pour tout et pour rien, continuer à vendre du voyage sans aucune garantie ?
Ou plutôt en étant radié de sa compagnie d'assurance, alors que la loi est claire et formelle : pas de vente de voyages sans bénéficier d'une garantie professionnelle ?
Comment Twim Travel, sans aucune assurance depuis le mois de mars 2014, a-t-il pu continuer à vendre des prestations auprès de sa clientèle ?
Comment son patron, a-t-il pu abuser ses vendeurs, associés de surcroît et les mettre dans une telle situation, qui, si j'en crois les avis autorisés, relève carrément de l'abus de confiance, et risque de mener certains qui n'y sont pour rien, devant le Tribunal… pénal !
Ce voyagiste, (cette agence ? ce réseau ?) je ne sais d'ailleurs pas trop comment le nommer, qui, à bout de souffle et de monnaie a déposé le bilan cet été.
Les plus malins diront que ce n'est pas une surprise, ce qui est sans doute vrai : n'est pas gestionnaire avisé qui veut.
Et je n'ai aucune sympathie, ni empathie d'ailleurs, pour son dirigeant. Pour tout dire, je n'aime pas les menteurs.
Mais faut dire que Pierre André Romano, il faut nommer, maniait sa passoire à mensonges (pas de moi, j'ai emprunté cette formule à Frédéric Dard), de langue de maître.
Pourtant, le modèle de Twim Travel n'est pas inintéressant. Il a fait ses preuves chez les anglo-saxons et se développera sûrement dans nos contrées. Juste une question de temps et d'évolution des mentalités…
Là n'est cependant pas tellement la question.
Comment peut-on, alors qu'en France, on réglemente pour tout et pour rien, continuer à vendre du voyage sans aucune garantie ?
Ou plutôt en étant radié de sa compagnie d'assurance, alors que la loi est claire et formelle : pas de vente de voyages sans bénéficier d'une garantie professionnelle ?
Comment Twim Travel, sans aucune assurance depuis le mois de mars 2014, a-t-il pu continuer à vendre des prestations auprès de sa clientèle ?
Comment son patron, a-t-il pu abuser ses vendeurs, associés de surcroît et les mettre dans une telle situation, qui, si j'en crois les avis autorisés, relève carrément de l'abus de confiance, et risque de mener certains qui n'y sont pour rien, devant le Tribunal… pénal !
Selon nos informations, parfois les vendeurs associés, qui pourtant ne gagnaient pas lourd, ont dû se démener pour payer les prestations vendues à leurs clients…
Je remarque aussi que Romano, en s'exprimant auprès de ma consœur dans nos colonnes, se plaint et profère cette stupidité rare : "travailler dans la légalité m'a couté très cher"!
Ah bon. Les clients lésés, les associés hyper lésés auront apprécié...
Quant aux agents de voyages qui triment eux aussi, mais dans la légalité, ils apprécieront aussi sûrement… d'autant que, finalement, pourquoi se casser le tronc à souscrire des assurances obligatoires alors que l'on peut exercer sans ?
Simplement, car de fait, il n'existe aucun contrôle.
Atout France délivre les immatriculations et puis c'est tout. Pas son rôle de jouer les gendarmes.
Le Snav enregistre des adhésions (faudrait d'ailleurs en avoir un peu plus) et puis c'est tout.
L'APST est la seule à offrir une vraie garantie "des fonds déposés par le client auprès des prestataires de voyages".
Mais l'APST n'a aucun moyen de contrôler et de jouer les flics auprès de ceux qui trouvent ses prestations trop chères et qui préfèrent s'adresser à des compagnies d'assurances, lesquelles assurent le voyagiste à un certain plafond et puis circulez, y'a rien à voir !
Et finalement on arrive à quoi ? Rien. Au cours de mes pérégrinations diverses et variées, je me suis même aperçu que bon nombre d'agences croyaient que l'APST pouvait aussi les garantir contre la défaillance de leurs prestataires… C'est dire !
Et bien non. L'APST garantit la totalité des fonds déposés par le client. Les banques garantissent à hauteur d'un plafond. Et c'est tout.
En revanche, personne n'est là pour veiller au respect de la loi et de la protection du client.
En théorie, la DGCCRF devrait le faire. Mais, sans moyens, c'est compliqué.
D'un autre côté si le Syndicat ne soulève pas le problème auprès des autorités de tutelles, les menteurs pourront continuer à s'exprimer longtemps…
Je remarque aussi que Romano, en s'exprimant auprès de ma consœur dans nos colonnes, se plaint et profère cette stupidité rare : "travailler dans la légalité m'a couté très cher"!
Ah bon. Les clients lésés, les associés hyper lésés auront apprécié...
Quant aux agents de voyages qui triment eux aussi, mais dans la légalité, ils apprécieront aussi sûrement… d'autant que, finalement, pourquoi se casser le tronc à souscrire des assurances obligatoires alors que l'on peut exercer sans ?
Simplement, car de fait, il n'existe aucun contrôle.
Atout France délivre les immatriculations et puis c'est tout. Pas son rôle de jouer les gendarmes.
Le Snav enregistre des adhésions (faudrait d'ailleurs en avoir un peu plus) et puis c'est tout.
L'APST est la seule à offrir une vraie garantie "des fonds déposés par le client auprès des prestataires de voyages".
Mais l'APST n'a aucun moyen de contrôler et de jouer les flics auprès de ceux qui trouvent ses prestations trop chères et qui préfèrent s'adresser à des compagnies d'assurances, lesquelles assurent le voyagiste à un certain plafond et puis circulez, y'a rien à voir !
Et finalement on arrive à quoi ? Rien. Au cours de mes pérégrinations diverses et variées, je me suis même aperçu que bon nombre d'agences croyaient que l'APST pouvait aussi les garantir contre la défaillance de leurs prestataires… C'est dire !
Et bien non. L'APST garantit la totalité des fonds déposés par le client. Les banques garantissent à hauteur d'un plafond. Et c'est tout.
En revanche, personne n'est là pour veiller au respect de la loi et de la protection du client.
En théorie, la DGCCRF devrait le faire. Mais, sans moyens, c'est compliqué.
D'un autre côté si le Syndicat ne soulève pas le problème auprès des autorités de tutelles, les menteurs pourront continuer à s'exprimer longtemps…
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