Même en promettant des contre-garanties irréprochables, il existe toujours des malins qui profiteront pour disparaître et laisser une ardoise à régler par leur garant... - DR : DepositPhotos, olly18
C’est, une nouvelle fois, une de ces bizarreries qui provoquent la réflexion et, parfois je l’avoue, un certain scepticisme.
Prenons, par exemple (!!) ce qui vous concerne tous, à savoir l’exercice de la profession d’opérateur de voyage.
Distributeur, concepteur de voyages, vous n’avez pas besoin du moindre diplôme pour exercer votre profession (contrairement aux coiffeurs !) mais vous devez absolument disposer d’une immatriculation, délivrée par Atout France, mais encore et surtout de cette fameuse garantie financière, laquelle sert essentiellement à sécuriser les fonds déposés par le client lors de la réservation d’une prestation touristique.
C’est bien, c’est juste, sauf qu’il aura fallu quand même beaucoup de temps pour que l’on en arrive enfin à imposer auprès de tous ces « garants » la garantie totale des fonds déposés.
Ce que, sans vouloir faire du prosélytisme, applique depuis sa création l’APST, cette Association Professionnelle de Solidarité, créée par les professionnels eux-mêmes.
Depuis, quelques assureurs, quelques banques se sont engouffrées aussi sur le créneau… Avec les conséquences que l’on connait et seuls ou quasi seuls, quatre « gros » organismes restent encore en lice, couvrant plus de 90% du marché !
LIRE : Professionnels du tourisme : qui choisir pour sa garantie financière ?
Prenons, par exemple (!!) ce qui vous concerne tous, à savoir l’exercice de la profession d’opérateur de voyage.
Distributeur, concepteur de voyages, vous n’avez pas besoin du moindre diplôme pour exercer votre profession (contrairement aux coiffeurs !) mais vous devez absolument disposer d’une immatriculation, délivrée par Atout France, mais encore et surtout de cette fameuse garantie financière, laquelle sert essentiellement à sécuriser les fonds déposés par le client lors de la réservation d’une prestation touristique.
C’est bien, c’est juste, sauf qu’il aura fallu quand même beaucoup de temps pour que l’on en arrive enfin à imposer auprès de tous ces « garants » la garantie totale des fonds déposés.
Ce que, sans vouloir faire du prosélytisme, applique depuis sa création l’APST, cette Association Professionnelle de Solidarité, créée par les professionnels eux-mêmes.
Depuis, quelques assureurs, quelques banques se sont engouffrées aussi sur le créneau… Avec les conséquences que l’on connait et seuls ou quasi seuls, quatre « gros » organismes restent encore en lice, couvrant plus de 90% du marché !
LIRE : Professionnels du tourisme : qui choisir pour sa garantie financière ?
Dominique Gobert - DR
Ce qui n’aura d’ailleurs pas empêché escrocs et autres voyous de se positionner sur ce créneau, lequel finalement n’est pas tellement lucratif.
Je ne vous rappellerai pas l’affaire Schneider qui est loin d’être terminée, mais qui aura quand même fait un certain nombre de ravages.
Cela étant, chacun est libre de chercher son « garant » là où il le veut bien, certains ne réclamant pas ou peu de contre-garanties, tandis que d’autres cherchent à se couvrir au maximum…
Mais, encore une fois, que l’on se rassure, même en promettant des contre-garanties irréprochables, il existe toujours des malins qui profiteront pour disparaître et laisser une ardoise à régler par leur garant.
Et, curieusement, ces fameuses contre-garanties auront disparu. Les exemples ne manquent malheureusement pas, hélas...
Je ne parle pas non plus de ces professionnels peu scrupuleux, qui continuent à exercer sans disposer de cette fameuse garantie. Ils sont encore pléthore… mais on ne peut pas tout surveiller, n’est-il pas ?
Je ne vous rappellerai pas l’affaire Schneider qui est loin d’être terminée, mais qui aura quand même fait un certain nombre de ravages.
Cela étant, chacun est libre de chercher son « garant » là où il le veut bien, certains ne réclamant pas ou peu de contre-garanties, tandis que d’autres cherchent à se couvrir au maximum…
Mais, encore une fois, que l’on se rassure, même en promettant des contre-garanties irréprochables, il existe toujours des malins qui profiteront pour disparaître et laisser une ardoise à régler par leur garant.
Et, curieusement, ces fameuses contre-garanties auront disparu. Les exemples ne manquent malheureusement pas, hélas...
Je ne parle pas non plus de ces professionnels peu scrupuleux, qui continuent à exercer sans disposer de cette fameuse garantie. Ils sont encore pléthore… mais on ne peut pas tout surveiller, n’est-il pas ?
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En revanche, lorsque vous êtes une compagnie aérienne, si jamais vous vous plantez, laissant des passagers éparpillés à travers le vaste monde, ben… il ne se passe rien !
Jean-Pierre Mas, président du syndicat patronal des professionnels du tourisme, ex-Znav, n’a pas manqué d’interpeller ces compagnies aériennes réunies en assemblée générale du BAR à Paris.
Qu’on le veuille ou non, les distributeurs participent à plus de 70% à la vente de tickets d’aéroplanes, en vendant le ticket beaucoup plus cher que les compagnies en direct.
Ces mêmes distributeurs sont sujets à des exigences cautionnables délirantes, alors que leurs défaillances ne représentent, du moins en France, que 0,01% du volume d’affaires.
Et, en plus, avec les nouvelles normes de règlement BSP, elles doivent payer le transporteur quasi au cul du camion !
Ces derniers mois, 6 compagnies aériennes en Europe ont déposé le bilan ! Mais comme elles refusent, comme les Etats d’ailleurs, de mettre en place un fonds de garantie, le passager planté n’a plus qu’à se « déplanter », tout seul, comme un grand.
Deux poids, deux mesures ? Oui, d’autant que les compagnies aériennes, tout en reconnaissant qu’il existe une directive (1008/2008) censée garantir le passager, n’ont jamais réussi à se mettre d’accord.
Si, si, il existe entre les compagnies, un ticket de sauvetage, sic et sans rire !
Seule solution, nous dit-on aussi sans rire : « que le passager souscrive lui-même et à ses frais à une garantie anti-défaillance de la compagnie aérienne » !
Elle est pas belle la vie ?
Jean-Pierre Mas, président du syndicat patronal des professionnels du tourisme, ex-Znav, n’a pas manqué d’interpeller ces compagnies aériennes réunies en assemblée générale du BAR à Paris.
Qu’on le veuille ou non, les distributeurs participent à plus de 70% à la vente de tickets d’aéroplanes, en vendant le ticket beaucoup plus cher que les compagnies en direct.
Ces mêmes distributeurs sont sujets à des exigences cautionnables délirantes, alors que leurs défaillances ne représentent, du moins en France, que 0,01% du volume d’affaires.
Et, en plus, avec les nouvelles normes de règlement BSP, elles doivent payer le transporteur quasi au cul du camion !
Ces derniers mois, 6 compagnies aériennes en Europe ont déposé le bilan ! Mais comme elles refusent, comme les Etats d’ailleurs, de mettre en place un fonds de garantie, le passager planté n’a plus qu’à se « déplanter », tout seul, comme un grand.
Deux poids, deux mesures ? Oui, d’autant que les compagnies aériennes, tout en reconnaissant qu’il existe une directive (1008/2008) censée garantir le passager, n’ont jamais réussi à se mettre d’accord.
Si, si, il existe entre les compagnies, un ticket de sauvetage, sic et sans rire !
Seule solution, nous dit-on aussi sans rire : « que le passager souscrive lui-même et à ses frais à une garantie anti-défaillance de la compagnie aérienne » !
Elle est pas belle la vie ?